Histoire et mensonge de la trinité

 

« … quittez Babylone sans rien toucher d’impur … » (Esaïe 52: 11/II Cor. 6: 17).

La Bible est-elle vraiment inspirée ? L’accomplissement exact de nombreuses prophéties, depuis des siècles, confirme son authenticité. La Bible révèle notre passé, notre présent et notre avenir; à nous de les découvrir. Ce blog s’adresse à tous ceux et celles qui croient au retour du Seigneur Yéchoua, le Messie d’Israël, et qui acceptent de garder ses commandements.

Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible en français courant éditée par l’Alliance Biblique Universelle, 1983. Tous les articles publiés et/ou proposés peuvent être copiés librement à condition qu’ils le soient en entier, sans modifications ni rayures et que la source soit mentionnée. Ils ne peuvent être distribués qu’à titre gratuit. A ceux qui désirent les publier, je leur demande de mentionner le titre et le lien URL de l’article, ainsi que le nom de l’auteur (en bas de page). Merci et bonne lecture.

La Bible enseigne-t-elle la trinité ?

Pour la plupart des églises chrétiennes, la doctrine de la trinité représente sans nul doute un dogme fondamental. Le concept de trinité est si important pour ces églises qu’il constitue souvent le seul lien qui les unit, au-delà de leurs divisions et divergences doctrinales.
A ce propos, Césaire d’Arles, un des « pères » de l’Église, mort en 542, écrivait : « La foi de tous les chrétiens repose sur la Trinité ». Cependant, ce que ce dignitaire ne savait pas (ou ne voulait pas savoir) c’est que certains chrétiens ne reconnaissaient pas, déjà à son époque, cette doctrine.

Aujourd’hui, il existe un grand nombre d’églises et de congrégations différentes se réclamant du christianisme, mais depuis longtemps déjà l’acceptation ou non de ce dogme a divisé les chrétiens en deux courants principaux : les églises trinitaires et non-trinitaires appelées aussi unitaires.
Il y a donc des chrétiens dits « trinitaires », majoritaires et appartenant principalement à l’Eglise catholique, aux Eglises issues de la Réforme et aux Eglises orthodoxe, copte et arménienne.
Puis, il y a les églises non-trinitaires qui ne reconnaissent évidemment pas cette doctrine et qui sont plutôt minoritaires et pas nécessairement rattachées entre-elles.

Comment se définit ce dogme ?

Le dogme de la trinité est inscrit dans la profession de foi (ou crédo) de toutes les églises qui l’ont adoptée.
Chez les catholiques romains, il est écrit :

« … il y a en Dieu trois personnes, le Père, le Fils et le Saint Esprit, qui nous sont révélés par l’incarnation du Fils et par l’envoi du Saint Esprit. Elles possèdent l’unique nature divine et c’est la divinité entière et indivisible qui est en chacune des personnes, dans le Père, dans le Fils et dans l’Esprit… ».

Pour les protestants, c’est le même crédo formulé différemment :

«Nous adorons un seul Dieu, qui existe en trois personnes de toute éternité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Tout en partageant pleinement la même et unique nature divine, les trois personnes demeurent distinctes et des rôles distincts leur sont appropriés…».

Ainsi, pour les trinitaires, l’Esprit saint représente une personne distincte tout comme le sont le Père et le Fils.
Mais, si tous les chrétiens affirment utiliser le même livre sacré : la Bible; comment se fait-il que certains aient rejeté cette doctrine, et cela dès le début du christianisme, malgré les persécutions dont ils ont souvent fait l’objet et qui étaient sensées les ramener dans « le bon chemin »?

Histoire d’une doctrine

Aussi surprenant que cela puisse paraître, vous ne trouverez jamais le mot « Trinité » dans la Bible. Selon l’Encyclopaedia Britannica :

« Ni le mot Trinité, ni la doctrine explicite de la Trinité n’apparaissent dans le Nouveau Testament; Jésus et ses disciples n’avaient pas l’intention de contredire le « Shéma » (prière hébraïque) de l’Ancien Testament.».

En effet, cette prière, véritable crédo du judaïsme, a été citée par notre Seigneur Yéchoua, lui-même, en réponse à un maître de la loi :

« Jésus lui répondit : – Voici le commandement le plus important : « Ecoute, Israël! Le Seigneur notre Dieu est le seul Seigneur. » (Marc 12 : 29).

Il s’agit, en fait, du premier commandement tel qu’il figure dans Deutéronome 6 : 4.

Il faut savoir que la doctrine de la trinité apparaît pour la première fois vers 180 ap. J.-C., dans les écrits de Théophile d’Antioche, un des « pères » de l’Eglise. Ensuite, de Tertullien (155-222) à Augustin (IVe siècle), le dogme s’est propagé petit à petit, puis s’est véritablement enraciné au sein de l’Eglise romaine.
C’est lors du concile de Nicée réuni par l’empereur Constantin en 325 que la doctrine fut formulée et précisée pour combattre, entre autres, l’hérésie d’Arius (1).
Mais, c’est surtout le concile de Constantinople I tenu en 381 qui fixera le dogme de façon définitive. Les conciles ultérieurs ne feront que confirmer la doctrine.

Pour combattre les théories d’Arius, les participants au concile de Nicée introduisirent le concept de Consubstantialité. Ainsi, selon eux, le Père, le Fils et l’Esprit saint avaient la même identité de substance et représentaient trois personnes distinctes.
Mais, tous les participants au concile ne furent pas d’accord sur ce point de doctrine, ni d’ailleurs sur d’autres sujets importants (2) et c’est dès cette époque (le IVe siècle) que les réfractaires furent déclarés hérétiques.
L’Histoire nous apprend que ce fut malheureusement le début d’une persécution qui ne fera que s’étendre et s’amplifier tout au long des siècles pour aboutir à l’inquisition, à des massacres comme la Saint-Barthélemy et les croisades contre les cathares et autres vaudois. Tout au long du Moyen Âge et de la Renaissance, l’Europe deviendra le triste théâtre des guerres meurtrières entre protestants et catholiques. Mais c’est d’abord les chrétiens non-trinitaires qui furent les premières victimes de ces conflits sanglants.

Que dit la Bible à ce sujet ?

Les partisans du dogme de la trinité citent souvent, à l’appui de leur croyance, certains passages « clés » de la Bible qu’ils considèrent comme des preuves de la personnalité de l’Esprit saint.
Ainsi, dans Jean 14 : 16, il est dit :

« Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir,… » (version L. Segond). Voir également Jean 15 : 26.

Et dans Ephésiens 4 : 30 :

« N’attristez pas le Saint esprit de Dieu; l’Esprit est en effet la marque de Dieu appliqué sur vous,… ».

De la même façon, certains ont crû voir dans les trois messagers de Dieu qui vinrent vers Abraham, les trois personnes de la trinité (Genèse 18 : 1-2).
Mais cela ne prouve rien! Ces messagers n’étaient autres que deux anges accompagnés par Celui qui deviendra plus tard Jésus-Christ.
En effet, si ces trois messagers étaient sensés représenter les personnes de la trinité (le Père, le Fils et l’Esprit saint), comment se fait-il que le Père ait été vu par Abraham et sa femme, alors que la Bible dit formellement que personne n’a jamais vu le Père ? (Jean 1 : 18; I Jean 4 : 12).

Il est vrai que certains passages bibliques pourraient laisser croire que l’Esprit saint représente une personne. Mais, la Bible ne se contredit pas, et sur ce point de doctrine, comme pour d’autres, il est nécessaire d’examiner tous les passages y afférents, afin de se faire une opinion conforme à la vérité révélée.
En effet, beaucoup d’autres versets révèlent clairement et sans ambiguïté que l’Esprit saint est une puissance, une force agissante qui émane directement de Dieu et qui est donnée à ceux qui lui obéissent (Actes 5 : 32).

I Jean 5 : 7

L’argument le plus couramment avancé pour défendre la théorie de la trinité se trouve dans la version Louis Segond :

«Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel, le Père, la Parole, et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. » (I Jean 5 : 7).

Mais, il faut savoir que ce verset est une rajoute des éditeurs de la Vulgate (une traduction latine de la Bible). Voici comment la Bible en français courant traduit l’original:

« Il y a trois témoins : L’Esprit Saint, l’eau et le sang, et tous les trois sont d’accord. » (I Jean 5 : 7-8).

Nous remarquons, ici, que l’eau et le sang sont désignés avec l’Esprit saint comme étant d’accord.
Mais comment des substances telles que l’eau ou le sang peuvent-elles être « d’accord » avec l’Esprit saint ? Manifestement, l’auteur utilise une personnification des éléments désignés. Cela n’a rien d’étonnant. Les Romains et les Grecs de l’Antiquité avaient aussi l’habitude de personnifier des éléments naturels, des sentiments et même des qualités humaines (3).

Chacun conçoit que le sang et l’eau ne sont pas des personnes. De la même façon, l’Esprit saint n’est pas une personne, mais une force, une puissance agissante, alors que le Père et le Fils sont véritablement des êtres spirituels distincts et unis par la même puissance qui les anime : l’Esprit saint.

Dans le cas présent (l’eau, le sang et l’Esprit), on pourrait parler, à la rigueur, d’une tri-unité; tout comme le Père, le Fils et l’Esprit saint représentent une tri-unité, puisque le Père et le Fils œuvrent de concert avec le même Esprit qui leur est commun (Matthieu 28 : 19; II Corinthiens 13 : 13). Mais il ne s’agit certainement pas d’une trinité dans le sens admis par le dogme.

Du reste, lors de son discours, Etienne, rempli de l’Esprit saint, eut une vision où il vit clairement la gloire du trône de Dieu et la présence du Seigneur Yéchoua debout à sa droite. Or, il ne dit rien de l’Esprit saint; ce qui se comprend, puisque cet Esprit n’est pas une personne siégeant aux côtés du Père et du Fils, mais bien leur propre puissance (Actes 7 : 55-56).

Dans le livre de l’Apocalypse, l’apôtre Jean aperçut en vision les ressuscités régner avec Dieu (le Père) et l’Agneau, notre Seigneur Yéchoua (Apoc. 20 : 6). Et lorsque la nouvelle Jérusalem descendra du ciel, c’est le Père Tout-Puissant et l’Agneau, son Fils qui seront le Temple (Apoc. 21 : 22-23; 22 : 1-4). Jean ne parle pas d’une troisième personne, puisqu’il savait très bien que l’Esprit saint est une force qui émane de Dieu et de l’Agneau et non une troisième personne!

Quelle est l’identité Dieu ?

Sous la Première Alliance, tous les prophètes d’Israël et les hommes de Dieu ont toujours considéré l’Esprit saint comme une force agissante, un souffle (Rouah hakodesh) qui représente l’Esprit même de Dieu et qui est donné afin que s’accomplisse sa volonté (Marc 12 : 36; Genèse 1 : 2).
Cette pluralité que désigne le nom « Elohim » (4) ne représente aucunement une trinité, mais bien le Père, et le Fils (assis à la droite du Père) pour qui et par qui tout a été fait (Jean 1 : 1-5; Colossiens 1 : 16). Le nom « Elohim » traduit par « Dieu » dans Genèse 1 désigne donc le Père et le Fils qui d’un commun accord créèrent toutes choses :

« Dieu dit enfin : « Faisons les êtres humains; qu’ils nous ressemblent vraiment!… » (Genèse 1 : 26).

Ce nom représente en quelque sorte le nom de famille et cette famille est composée du Père, le Tout-Puissant et du Fils, la Parole, qui est devenu Yéchoua ben David (Jésus-Christ). Si tous deux sont parfaitement d’accord entre eux, la Bible note clairement que le Fils est subordonné au Père :

« … Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de savoir que je vais auprès du Père, parce que le Père est plus grand que moi. » (Jean 14 : 28). Voir aussi Jean 14 : 24; 20 : 17; Marc 13 : 32 et Matthieu 20 : 21-23.

De la même façon, lorsque les véritables croyants seront ressuscités, ils feront partie de cette famille divine, tout en étant, bien sûr, subordonnés au Père et à son Fils, notre Messie et Sauveur (Ephésiens 3 : 14; I Jean 3 : 1-2).
Remarquons, par ailleurs, que dans les formules de salutations qui ouvrent les lettres de l’apôtre Paul, seuls sont mentionnés le Père et le Fils. Exemple :

« Que Dieu notre Père et le Seigneur Jésus-Christ vous donnent la grâce et la paix » (Romains 1 : 7).

Et, l’apôtre Jean d’écrire :

« En effet, celui qui rejette le Fils rejette également le Père; celui qui reconnaît le Fils a également le Père. » (I Jean 2 : 23).

Si l’Esprit était une personne à part entière, on comprendrait difficilement pourquoi l’apôtre aurait omis de le nommer dans ses formules de salutations; et cela d’autant plus, que Matthieu déclarait qu’il n’y aura pas de pardon pour ceux qui parlent contre l’Esprit saint (Matthieu 12 : 31-32). Ce qui peut se comprendre, puisque cet Esprit n’est rien de moins que celui du Tout-Puissant (Matthieu 10 : 20; 12 :18; Philippiens 3 : 3).

Caractéristiques de l’Esprit saint :

1. Il émane de Dieu et lui appartient en propre : Romains 8 : 9-11; I Corinthiens 7 : 40; Matthieu 3 : 16; Galates 3 : 5 et I Pierre 1 : 2.

2. C’est un Esprit de vérité : I Jean 4 : 6; Jean 14 : 16.

3. Il appartient également au Fils et est donné par son intermédiaire : Luc 21 : 15/Marc 13 : 11; Galates 4 : 6; Tite 3 : 6.

4. C’est une force, une puissance comparée au souffle de Dieu : Actes 1 : 8; 4 : 31; Marc 5 : 30; Ephésiens 3 : 16, 20; II Timothée 1 : 7.

5. C’est un don de Dieu : Actes 2 : 38-39; 5 : 32; 8 : 15-20; 10 : 44-48; I Jean 3 : 24.

6. Il engendre des dons et des fruits différents : Hébreux 2 : 4; I Corinthiens 12 et 14; Galates 5 : 22-25.

7. Il peut être répandu avec plus ou moins d’intensité : Joël 3 : 1-3/Actes 2 : 17-18; Ephésiens 5 : 18.

8. Représentations métaphoriques de l’Esprit saint :
Un fleuve d’eau vive : Jean 4 :10-15; 7 : 37-39.
Une colombe : Matthieu 3 : 16.
Des langues pareilles à des flammes de feu : Actes 2 : 2-4.

D’où vient alors le concept de la trinité ?

Si cette doctrine ne trouve pas son origine dans la Bible, alors, d’où peut-elle bien venir?
Aussi loin que l’on remonte dans l’Histoire de l’humanité, on retrouve, dans pratiquement toutes les civilisations anciennes, des triades mythologiques et religieuses. En voici quelques exemples :

En Egypte : Osiris, Isis et Horus, ainsi que toutes les triades de chaque région.
Chez les Sumériens : Anu, Enki et Enlil.
A Babylone : Shamash, Sin et Ishtar.
Chez les Phéniciens : Baal, Astarté et Echmoun (à Sidon) ou Melqart (à Tyr).
A Rome : Jupiter, Junon et Minerve.
Chez les Etrusques : Tinia, Uni et Mnerva.
En Grèce : Eros, Chaos et Gaïa (divinités primordiales), Hécate, Séléné et Artémis (triade lunaire).
En Gaule : Teutatès, Esus et Taranis.
En Inde : Brahma, Vichnu et Shiva (toujours vénérés aujourd’hui).

Selon certains chercheurs, il semblerait que la trinité platonicienne, élaborée par le philosophe grec Platon, influençât fortement les « pères » de l’Eglise dans leur quête sur l’identité et la nature de Dieu.
Les multiples triades païennes antiques du Proche-Orient seraient bel et bien à l’origine de ce concept de trinité qui s’immisça petit à petit au sein de l’Eglise, dès la disparition des apôtres.
Et, ce n’est pas sans raison que l’apôtre Paul s’étonnait de la dérive de certains chrétiens, dès son époque! (II Corinthiens 11 : 3-4; Galates 1 : 6-10).

Conclusion

Peut-on admettre, que ceux-là même qui, au nom d’un Dieu trinitaire, ont massacré tant de croyants lors de ces terribles guerres de religion, puissent avoir agi sous l’influence de l’Esprit saint ? Et, à plus forte raison, qu’ils aient compris ce que représentait véritablement l’Esprit saint ? … Bien sûr que non, voyons!
Dieu n’est pas à une trinité! Il est Unique et Tout-Puissant (Le Père). Son Fils, Yéchoua, assis à sa droite, fait partie de cette famille divine (Elohim) et c’est pour nous accueillir au sein de cette famille que Le Père nous a appelés grâce à son Esprit saint et au sacrifice de son Fils :

« L’Esprit de Dieu affirme lui-même à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Nous sommes ses enfants, donc nous aurons aussi part aux biens que Dieu a promis à son peuple, nous y aurons part avec le Christ… » (Romains 8 : 16-17).

Notes :

1. Selon Arius, prêtre d’Alexandrie (mort en 386), le Christ était une personne créée par le Père. (Sur ce point de doctrine, il avait tort, puisque la Bible affirme que le Christ n’a pas de commencement { Jean 1 : 1-18; 17 : 5}).

2. C’est également lors de ce concile de Nicée que Constantin décida de fixer la date de la Pâque au dimanche qui suivait la Pâque juive, après l’équinoxe du printemps. Il prit cette décision pour harmoniser les différentes dates de Pâque célébrées par les chrétiens d’orient et d’occident, et dans un souci de préserver la paix sur le territoire de l’Empire. Ceux qui s’obstinèrent à célébrer leur Pâque à la même date que les Juifs furent appelés « églises quatuordécimantes » et furent traités d’hérétiques!

3. Sur les monnaies romaines, le Nil (Nilus) était personnifié par un homme barbu allongé, tenant une corne d’abondance et regardant un hippopotame face à lui et un crocodile à ses pieds, la paix (Pax) comme une femme debout tenant un rameau d’olivier et la joie ou l’allégresse (Lætitia) comme une femme debout s’appuyant sur une ancre et tenant une couronne.

4. Elohim est le pluriel d’Eloah. En hébreu, la terminaison «im» indique le pluriel masculin; exemple : yéled, yéladim – garçon, garçons, (Malca Kenigsberg, «L’hébreu sans peine», Assimil, France, 1982, p. 382 et 383).

Salutations fraternelles et bonne fête de Pentecôte.

Mai 2010
Jacquy Mengal



15 commentaires pour “Histoire et mensonge de la trinité”

  1. Le Saint Esprit a des emotions, réfléchit et planifie. Donc Le Saint Esprit est une personne. Le Saint Esprit donne ou distribue les dons du ministère. Jésus a donné à l’église les 5 ministères. Le Saint Esprit conduit dans la vérité, le fils purifié de tout péché. Dieu est Createur, le fils est Redempteur, l’Esprit est Régénérateur. Alors La trinité est une doctrine correct.

  2. Puisse Le SEIGNEUR-DIEU-UNIQUE d’ Adam, de Noah, et d’ Abraham vous Bénir pour toutes vos bonnes paroles objectives, et le langage de vérité !
    Amin!

  3. Bonjour à toutes et à tous,

    En tant qu’ancien trinitaire et aujourd’hui divinement éclairé sur ce sujet, il m’est possible de pouvoir m’exprimer sur ce « GRAND MYSTÈRE » tout en sachant aussi, qu’il ne m’appartient pas de pouvoir révéler ce que j’ai reçu là-dessus.
    Dans cette lumière, je peux vous affirmer qu’une trinité de personnes est malheureusement bel et bien l’expression de ceux qui sont encore dans la brume. C’est elle, cet héritage laissé par Adam qui nous empêche de voir et de comprendre ce qu’il en est vraiment. C’est cela qui fait que nous nous exprimons tellement maladroitement sur un sujet que nous aimerions tant comprendre dans notre cœur.
    Dans cette affection, nous utilisons alors toutes sortes de représentations pour tenter d’expliquer ce que nous croyons saisir dans le sein de cette obscurité, ainsi que je le faisais également, car c’est le monde entier qui a été contaminé par ce virus mortel, personne n’a été épargné.
    Donc, en exemple représentatif de ce mystère révélé grâce à Christ, le seul véritable antidote, vous comprendrez que vous pouvez être père, fils et plein d’autres choses encore tout en étant la même personne.
    En effet, si un homme est marié et a des enfants de son épouse, n’est-il pas pour autant le père de ses enfants, le mari de sa femme et le fils de son père? Le père est le fils et le fils est le mari et le mari est le père, non?
    Ou donc alors, y-a-il encore de la place pour une trinité de personnes? Ne serait-ce pas plutôt une trinité de fonction, qui représente celle du créateur tout puissant qui donne le salut au monde par son fils, puis pour lui faire connaitre par son Esprit et au travers de ses rachetés, le salut qu’il a donné par son fils? Au travers des siens, n’est-il-pas bien plus qu’une force ou une puissance, n’est-ce-pas lui-même qui se manifeste au travers d’eux?
    Ainsi, le Fils est le Père, et le St-Esprit aussi…
    Si cela n’était pas, Thomas n’aurait pas se mettre à genoux devant le fils, le regarder droit dans les yeux et lui dire : Tu es mon Seigneur et mon Dieu. Et d’ailleurs, comment cela fût-il rendu possible pour lui et d’autres encore si ce n’est par une divine révélation?
    C’est elle qui lui permit de saisir cela tandis que jusque-là, son esprit était encore dans la brume et de ce fait, il ne pouvait le connaître. Les miracles, quoique ce sont eux qui prouvent que la divinité peut habiter corporellement, n’avaient pas suffit pour que Thomas le comprenne. Le Père lui révéla le fils, car 8 jours auparavant tandis que Jésus n’était pas présent physiquement, il entendait et voyait ce que Thomas disait aux autres disciples qui avaient été témoins de sa résurrection et c’est cela qu’il lui rappela 8 jours après. Les écailles de ses yeux tombèrent-là, la brume se dissipa et il comprit enfin qui il était.
    Ce fut Jésus qui fut le premier à recevoir cette divine révélation sur la nature divine de son Esprit et ce fut par Jean le Baptiste que le Père lui révéla cela. Cette lumière se mit alors en marche en lui, pour le faire mourir à lui-même, tel le papillon qui fait mourir la chenille s’il veut naître de nouveau. Elle le fit renoncer à tout ce qu’il possédait, et c’est ainsi que le Père lui fit vivre la circoncision du cœur qui est le signe de la nouvelle alliance de Dieu avec son peuple. N’est pas quelque chose de douloureux que de devoir accepter de vivre cela lorsque nous avons un statut social au sein de la société? Cela ne demande-t-il-pas d’avoir la foi pour franchir cette porte étroite et que peu trouve? Il connut la vérité et la vérité le rendit libre. Plus tard et après s’être remis de la souffrance générée par la circoncision de cœur et qui l’emmena dans un jeûne de 40 jours, il revint en Galilée revêtu de la puissance d’en haut, car si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut voir le royaume de Dieu.
    Les hommes virent alors le tout puissant à l’oeuvre au milieu d’eux, ils virent Emmanuel mais beaucoup ne le comprirent pas ainsi. C’est Emmanuel, qui par l’Esprit nous fit connaître que nous-aussi nous sommes en vérité. Comment cela peut-il être possible? Ce sont les écritures qui attestent cela, voila le trésor caché dans le champ, celui que reçoivent les petits enfants, devenant ainsi la lumière du monde, comme lui était la lumière du monde.
    Ainsi donc, tous sont un en lui, comme le sang qui représente le créateur et qui est le même qui coule dans chaque partie du corps. Voila où se trouve l’unité des fils de Dieu. Voyez encore l’océan, il peut couler au travers d’un canal, ou dix ou cent ou plus, mais ce sera toujours l’océan, au travers de ces canaux certes, mais toujours et encore l’océan. Ainsi donc, la partie de l’océan qui passe par le canal est plus petite que l’océan, mais elle vient de l’océan, elle est l’océan et n’est-ce-pas-là aussi où elle retourne?
    Et d’ailleurs, Ève n’était-elle-pas également l’os de ses os, la chair de sa chair? Cela ne nous avait-il-pas été donné afin que nous puissions saisir la nature Divine de notre esprit qui est une partie de lui? La femme n’est-elle-pas l’image de l’homme? Oui, elle l’est et puisque l’homme est humain, la femme n’est-elle pas aussi humaine parce qu’elle est son image? Mais si, logique me direz-vous, mais apparemment pas tant que ça sur le plan de l’Esprit qui est la réalité de cette expression. Cela est vrai, car si l’homme est l’image de Dieu et que Dieu est Esprit, alors où sont-ils ceux qui ne sont plus dans le brouillard et qui comprennent que leur esprit est d’essence divine et non humaine? Et la folie dans tout cela, où se trouve-elle en vérité, pouvez-vous la voir comme je la vois?
    Et les enfants, ne reçoivent-ils pas le nom de leur père à leur naissance, et nos épouses, ne portent-elles pas aussi notre nom lorsque nous nous unissons à elles par le mariage? Ainsi donc, en vérité, le Père porte le Nom de Sauveur aujourd’hui, car c’est ce qu’il est pour l’humanité à ce jour, et c’est ce Nom qu’il a donné à son fils ainsi qu’il le disait : Père Saint, gardes-les en ton Nom, ce Nom que tu m’as donné. C’est pourquoi le Saint-Esprit s’appelle Jésus aussi, de même que dans la représentation, le père, le fils et l’épouse portent le nom du père, attestant ainsi qu’il s’agit bel et bien d’une pluralité de rôle et non de personnes. C’est ici même aussi et que celui qui peut le comprendre le comprenne, que la flamme de l’épée intervient pour tournoyer, garder et fermer le chemin du jardin. Par sa lumière aveuglante, elle affecte le raisonnement humain pour qu’il soit embrouillé, afin qu’il ne comprenne pas cela. Il essayera de donner un sens humainement cohérent à ce qu’il lit, et c’est ce qui le conduira à l’expression de contradictions étayées par l’analyse de ce qu’il en comprend jusqu’à en perdre son latin pour se perdre dans sa brume…
    Donc voila, je vais maintenant m’arrêter ici, car il faut bien aussi que je le fasse, n’est-ce-pas?

    Pour finir et avec toute ma gratitude, je vous remercie encore pour l’acceptation et la considération de ce commentaire.
    F.M.B

  4. Tres bonne déduction,seulement un point à préciser tres important
    Jean 1:1 nous dit au commencement( ,oui,au commencement de la création des cieux et de la terre), la parole etait avec Dieu
    La lettre aux colossiens nous renseignent sur la crèation de jesus
    Colo :1 15(nous dit qu il est le premier né de toute céation
    Et col 1 :18(pour devenir le premier en toutes choses) c est a dire le premier a etre créé et le premier a etre résussité
    Voir aussi jésus se réjouir de ce que son maitre d apprentissage lui aprenait en proverbe 8 :22-31

    1. Merci pour votre commentaire. Je suis entièrement d’accord avec vous. Nous pouvons même dire que tout au long du nouveau testament, la Parole exprime clairement cet état de FAIT sans ambiguité possible (sauf pour se tordre le cerveau et aussi la Parole afin d’y faire entrer un DOGME).

    2. @Pascale:

      Colossiens 1:15 et 18 ne peuvent servir en aucun cas à prouver que Jésus a été créé (et donc sous entendu qu’Il ne peut être Dieu), en effet, le terme « premier-né » (« prototokos » en grec) dans l’Écriture (et dans la pensée juive) a un sens tantôt littéral, tantôt figuré, voir ici pour plus de détails:

      http://www.croixsens.net/jesus/premier-ne.php

      Du reste, ce qui est dit au verset 16 suffit à réduire à néant toute tentative d’interpréter l’utilisation de ces versets dans ce sens (celui que lui donnent les témoins de Jéhovah notamment):

      « car par Lui ont été créés toutes choses »

      Si TOUTES choses ont été créées par Lui, il est bien évident qu’Il ne peut donc Lui-même avoir été créé.

      Les passages suivants règlent la question une fois pour toutes je pense:

      Ésaïe 44:6: « Ainsi parle l’Éternel (YHVH ou Yahweh en hébreu), roi d’Israël et son rédempteur, L’Éternel des armées: Je suis le premier et Je suis le dernier, et hors Moi il n’y a point de Dieu. »

      Apocalypse 1:8: « Je suis l’alpha et l’oméga, dit le Seigneur Dieu, celui qui est, qui était, et qui vient, le Tout Puissant. »

      Apocalypse 1:18: « Je suis le premier et le dernier, et le vivant. J’étais mort; et voici, Je suis vivant aux siècles des siècles. Je tiens les clefs de la mort et du séjour des morts. »

      Apocalypse 22:13: « JE SUIS L’ALPHA ET L’OMÉGA, LE PREMIER ET LE DERNIER, le premier et le dernier, le commencement et la fin.
      14 Heureux ceux qui lavent leurs robes, afin d’avoir droit à l’arbre de vie, et d’entrer par les portes dans la ville!
      15 Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!
      16 MOI, JÉSUS, j’ai envoyé mon ange pour vous attester ces choses dans les Églises. Je suis le rejeton et la postérité de David, l’étoile brillante du matin. »

      1Timothée 3:16: « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: -DIEU A ÉTÉ MANIFESTE EN CHAIR, a été justifié en Esprit, a été vu des anges, a été prêché parmi les nations, a été cru au monde, a été élevé dans la gloire. »

      1. Vous tordez les écritures en ayant une connaissance partielle et partiale de la Bible, à commencer par 1 Timothée 3v16: « Et, sans contredit, le mystère de la piété est grand: celui qui a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, élevé dans la gloire. »
        Le même verset version « Témoin de de Jéhovah »:
        « Oui, il faut avouer qu’il est grand, le saint secret de cet attachement à Dieu : ‘ Il a été manifesté dans la chair, a été déclaré juste dans l’esprit, est apparu aux anges, a été prêché parmi les nations, a été cru dans le monde, a été enlevé dans la gloire. »

  5. Peut-être mais ma conviction est qu’ils étaient toute une armée (celle des cieux: les anges) pour accomplir la volonté de Dieu durant la création donc bien plus que trois.

  6. Elohim est le pluriel d’Eloah. Il faut noter qu’en hébreu existe le duel, pluriel pour deux personnes. Le pluriel employé pour Elohim n’est pas le duel, mais le pluriel qui désigne au moins trois personnes.

    Béréshit Elohim bara: les premiers mots de la Bible signifient donc: au commencement Dieu (en ayu moins 3 personnes) créa (singulier indiquant l’unité d’action)…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.