La Bible est le fondement de la société civilisée

La peinture de la Reine Victoria de Grande-Bretagne présentant à un envoyé d’un prince africain une Bible. Elle voulait exprimer l’importance des Écritures comme fondement de la société britannique. par Warren Nunn

Thomas Jones Barker, via Wikimedia Commons.

Avez-vous déjà essayé de considérer l’influence positive que le christianisme croyant en la Bible a eu sur les sociétés à travers le monde ? Ce n’est pas non plus un hasard si, dans des pays prospères comme la Grande-Bretagne, les États-Unis d’Amérique, une grande partie de l’Europe, le Canada, la Corée du Sud et l’Australie, une partie importante de la société a historiquement embrassé le christianisme biblique.

Les enfants élevés par des parents « dans la discipline et l’enseignement du Seigneur » (Éphésiens 6:4) ont grandi pendant des générations pour influencer tous les horizons, y compris en tant que chefs d’entreprise, décideurs, législateurs, policiers et juges, et dans les arts et les sciences.

Parmi les choses qui leur ont été enseignées, la Bible a donné une véritable histoire du monde, y compris:

  • Quand et comment le monde et tout ce qui s’y trouve a été créé surnaturellement il y a environ 6 000 ans;
  • Comment Adam et Ève se sont rebellés contre Dieu;
  • Pourquoi cette rébellion amena le péché dans le monde;
  • Pourquoi Dieu a t-Il jugé le monde à travers un déluge mondial;
  • Comment Dieu le Fils est venu sur terre comme un bébé en la personne de Jésus-Christ;
  • Pourquoi Christ est mort sur la Croix pour payer la peine pour le péché;
  • Comment le Christ a vaincu la mort et est ressuscité d’entre les morts;
  • Comment les gens peuvent maintenant être réconciliés avec le Père en croyant à l’acte rédempteur du Christ sur la Croix;
  • Comment le Christ viendra de nouveau sur la terre pour juger les vivants et les morts.

Quand les gens aux 19e et 20e siècles ont commencé à embrasser les concepts évolutifs de Charles Darwin, il y avait un éloignement progressif de nombreux enseignements qui sont venus de l’autorité biblique. À sa place, la pensée séculière prévalait dans l’éducation et, par extension, dans les médias et la société. Avec l’histoire de la création séculière (l’évolution) de plus en plus enseignée à l’exclusion de toute autre, cette tendance à la sécularisation s’est accélérée au cours des dernières décennies.

Louange venant de sources improbables

En dépit de cela, certaines personnes opposées à l’idée même du Dieu de la Bible admettent en fait que le christianisme a des bénéfices indéniables -particulièrement dans les sociétés où les gens sont désespérément pauvres et opprimés.

Par exemple, l’historien et auteur britannique Tom Holland -connu pour ses écrits sur le monde antique- a parlé d’un revirement significatif de sa pensée :

« Aujourd’hui, alors même que la croyance en Dieu s’estompe à travers l’Occident, les pays qui furent autrefois collectivement connus sous le nom de chrétienté continuent à porter le sceau de la révolution de deux millénaires que le christianisme représente. C’est la raison principale pour laquelle, dans l’ensemble, la plupart d’entre nous qui vivons dans des sociétés post-chrétiennes tenons encore pour acquis qu’il est plus noble de souffrir que d’infliger des souffrances. C’est pourquoi nous supposons généralement que toute vie humaine a une valeur équivalente. Dans ma morale et mon éthique, j’ai appris à accepter que je ne suis pas grec ou romain du tout, mais profondément et fièrement chrétien. »

Holland semble s’identifier comme un chrétien culturel plutôt que comme un évangélique né de nouveau, mais c’est encore un changement important parce qu’il avait précédemment accepté une interprétation de l’histoire qui venait d’auteurs des Lumières qui prétendaient que le christianisme avait inauguré un « âge de la superstition et de la crédulité. »

Mais, finalement, cette compréhension a été pulvérisée :

« Plus je passais de temps à étudier l’antiquité classique, plus je la trouvais étrangère et perturbante. Les valeurs de Léonidas, dont la population avait pratiqué une forme d’eugénisme singulièrement meurtrière, et formé leurs jeunes à tuer les sous-hommes (Untermenschen3) arrogants, n’avaient rien de commun avec mes valeurs propres; ni celles de César, qui aurait tué un million de gaulois et asservi un million supplémentaire. Ce n’est pas seulement une insensibilité extrême que j’ai trouvée choquante, mais l’absence d’un sentiment que les pauvres ou les faibles pourraient avoir une valeur intrinsèque. En tant que telle, la conviction fondatrice des Lumières -à savoir qu’elles ne devaient rien à la foi dans laquelle la plupart de ses plus grandes figures étaient nées- me semblait de plus en plus insoutenable. »

Tom Holland a connu un changement d’esprit radical à propos de l’influence du christianisme sur l’histoire.

Même l’athée Richard Dawkins a exprimé des inquiétudes concernant le déclin du christianisme :

« Il n’y a pas de chrétiens, autant que je sache, qui font sauter des bâtiments. Je n’ai connaissance d’aucun kamikaze chrétien. Je ne connais pas de grande confession chrétienne qui croit que la peine pour l’apostasie est la mort. Je suis mitigé sur le déclin du christianisme, dans la mesure où le christianisme pourrait être un rempart contre quelque chose de pire. »

Droit et démocratie

Ce qu’Holland et d’autres reconnaissent au moins en partie, c’est que la Bible -comme cela a été historiquement reconnu- a servi comme livre le plus important pour le développement tant de la primauté du droit que des institutions démocratiques dans le monde occidental.5 

L’inverse de cela est que, lorsque le christianisme et l’influence de la Bible sont éliminés dans les régimes athées où le pouvoir de l’État domine la vie et la liberté des individus, les résultats inhibent souvent les libertés personnelles.5

Pensez aux régimes sous Hitler, Staline, Mao, Pol Pot, etc. qui, au nom d’idéologies qui ont rejeté les principes bibliques, ont commis des meurtres de masse, y compris à l’encontre de leurs propres citoyens.

En revanche, au cours de son règne (1837-1901), la reine Victoria de Grande-Bretagne a invoqué fréquemment la foi chrétienne et a envoyé des copies de la Bible « pour montrer combien elle apprécie la Parole de Dieu ».6

Le sentiment est mis en évidence dans une peinture d’une scène imaginée dans laquelle la Reine présente à un ambassadeur africain une Bible.6 L’explication associée -qui n’est pas authentifiée- c’est que lorsqu’elle a été interrogée sur la façon dont la Grande-Bretagne était devenue si puissante, la Reine a dit, en lui donnant une copie de la Bible : « Dites au Prince que c’est le secret de la grandeur de l’Angleterre ».6

Alexis de Tocqueville, auteur français, penseur politique et historien qui visita les États-Unis en 1831, remarqua à propos du jeune pays :

« En France, j’avais presque toujours vu l’esprit de la religion et l’esprit de liberté poursuivant des cours diamétralement opposés; mais en Amérique, j’ai trouvé qu’ils étaient intimement unis, et qu’ils régnaient en commun dans le même pays ».7

Domaine public

Alexis de Tocqueville … impressionné par la façon dont la Bible a profité aux gens en Amérique.

Prospérité économique

Plus récemment, certains au sein du régime chinois ont posé des questions au sujet du christianisme en raison du lien suggéré entre la foi et la réussite économique.8 Lors d’une conférence, un PDG chinois a interrogé des chercheurs de Harvard sur la relation entre le christianisme et la prospérité économique aux États-Unis. Selon un rapport, ils n’ont pas su quoi répondre.8 Peut-être que ces chercheurs ont hésité à répondre à cause de la recherche publiée en 2003 dans laquelle deux des chercheurs de l’université ont fait le lien entre le christianisme et le succès économique en Corée du Sud.9 Cette conclusion fut contrecarrée par des voix dissidentes,10 il n’est donc pas surprenant que les universitaires sécularisés de Harvard aient été mal à l’aise face aux questions au sujet de l’influence du christianisme.

Lorsqu’il a abordé l’impact des chrétiens en Afrique, l’athée Matthew Parris a écrit qu’il serait « convenable » pour lui de croire que « l’honnêteté, la diligence et l’optimisme dans leur travail » qu’il a vu, n’avaient aucun lien avec leur foi personnelle évidente, mais il a dû concéder qu’ils étaient indéniablement « influencés par une conception de la place de l’homme dans l’Univers que le christianisme avait enseigné. »12

Vishal Mangalwadi -quand il a publié son livre The Book that Made Your World: How the Bible Created the Soul of Western Civilization– a souligné pourquoi de nombreux pays européens et les États-Unis avaient d’abord prospéré et ensuite déclinés.12

Il a dit qu’ils avaient prospéré avec le christianisme biblique comme fondement de la société, et ce qu’il a décrit comme le « parti de la foi » a nourri l’Occident intellectuellement en termes d’éducation, en établissant des écoles et des universités (pensez aux nombreuses universités américaines -par exemple Princeton- établies sur des principes bibliques, mais qui sont malheureusement aujourd’hui pour la plupart des temples du sécularisme).12

Mais le nouveau « fondement » de la société est maintenant la science, appliquée et comprise seulement dans une perspective non-théiste/matérialiste. Elle domine l’éducation et les médias, et est un « fait » établi pour une majorité de gens. Même si une telle perspective n’a pas d’explication logique pour des choses telles que le bien et le mal, ses adhérents attaqueront avec véhémencemême des compagnons de route s’ils questionnent leur « dogme du matérialisme comme fait ».3

En même temps, ce « fondement » ignore le fait historique que la science a prospéré grâce à une logique d’inspiration biblique, comme l’a souligné l’historien Peter Harrison :

« Sans l’émergence de l’interprétation littérale de la Bible et l’appropriation subséquente des récits bibliques par les premiers scientifiques modernes, la science moderne n’aurait peut-être pas vu le jour. En somme, la Bible et son interprétation littérale ont joué un rôle vital dans le développement de la science occidentale ».14

De plus, ce fondement alternatif, par exemple, n’explique pas pourquoi des individus détournent des avions et les font s’écraser dans des buildings, ou portent des bombes et les font exploser dans des marchés bondés, des trains et des autobus.15

Ainsi que Mangalwadi l’a noté avec le rejet de la Bible comme source de la vérité, a commencé le déclin de l’Occident autrefois chrétien.12

Comment pouvons-nous répondre?

C’est exactement la situation dans laquelle le monde se trouve en ce moment, mais nous sommes sûrs qu’il y a un antidote.CMI a souvent souligné que la Genèse n’est pas seulement la clé de l’Évangile, elle a longtemps été le sujet de « première ligne » dans la bataille pour l’autorité biblique. Revenir aux fondations de la Genèse est essentiel, car cela explique que le monde n’a de sens que dans une perspective biblique, et pourquoi les gens -comme Hitler- commettent des atrocités. Ceci fournit la raison de la mort et de la souffrance, prévient la superstition, traite la dépression, répond à l’athéisme, et nous dit pourquoi le « mal » semble « OK » pour certaines personnes.

Les lecteurs du matériel de CMI peuvent être des agents de base pour le changement en continuant à être impliqués dans l’évangélisation créationniste fermement fondée dans l’enseignement fondamental de la Genèse qui mène à la révélation en cours de la Bible.

En bref, l’antidote au désespoir du sécularisme évolutionniste c’est l’espoir ultime que nous trouvons en Jésus-Christ, révélé dans la Bible, qui nous dit aussi que Dieu est omnipotent, tout-puissant et un Dieu d’amour. Il fait des miracles, et Il nous parle par Sa Parole. Nous avons des raisons d’aimer ce Dieu. Nous avons raison de faire confiance à et d’adorer ce Dieu.16

Et, surtout, nous avons une raison d’espérer :

Le Seigneur ne retarde point l’exécution de Sa promesse, comme quelques-uns croient qu’il y ait du retard; mais Il use de patience envers nous, ne voulant point qu’aucun périsse, mais que tous viennent à la repentance. (2 Pierre 3:9)

Quel fondement choisiriez-vous?

Références et notes

  1. Catchpoole, D., Atheists credit the Gospel, Creation 32(4):48–49, octobre 2010; creation.com/atheists-credit.
  2. Holland, T., Why I was wrong about Christianity, newstatesman.com, septembre 2016.
  3. Il est intéressant qu’Holland utilise Untermenschen (sous-hommes); c’est le terme que les nazis utilisaient pour décrire les peuples « inférieurs » qui n’étaient pas dignes de survivre à la concurrence avec ceux qui sont « supérieurs ». Ils n’ont pas caché le fait que leur idéologie était motivée par une croyance passionnée dans l’évolution (pour plus de détails, chercher nazi sur creation.com).
  4. Gledhill, R., Scandal and schism leave Christians praying for a ‘new Reformation’, thetimes.co.uk, avril 2010.
  5. Zimmermann, A., The Christian foundations of the rule of law in the West: a legacy of liberty and resistance against tyranny, J. Creation 19(2):67–73, août 2005; creation.com/christianlaw.
  6. « The Secret of England’s Greatness » (la Reine Victoria présentant une Bible dans la chambre d’audience de Windsor), npg.org.uk; consulté en mais 2015.
  7. Aikman, D., The Delusion of Disbelief: Why the New Atheism is a Threat to Your Life, Liberty, and Pursuit of Happiness, Tyndale House, Illinois, p.106, 2008.
  8. Vu, M.A., Scholar: China Notices Link Between Christianity, U.S. Economic Success, christianpost.com, mai 2011; consulté en juillet 2015.
  9. Durlauf, S.N., Kourtellos, A., Ming Tan, C., Is God in the details? A reexamination of the role of religion in economic growth, J. App. Econometrics 27(7):1059–1075, novembre/décembre 2012 | doi: 10.1002/jae.1245.
  10. Parris, M., As an atheist, I truly believe Africa needs God, The Times Online, timesonline.co.uk, décembre 2008; 11; consulté en juillet 2015.
  11. Dr Vishal Mangalwadi: The Book that made your world, youtube.com, juin 2011.
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  12. Nunn, W., Thomas Nagel—The atheist who dared to question materialism, mars 2014; creation.com/nagel-materialism
  13. Harrison, P., The Bible and the rise of science, Australasian Science 23(3):14–15, 2002.
  14. Catchpoole, D., Evolution—the ultimate antidote to spirituality, Creation 30(3):48–49, juin 2008; creation.com/evolution-antidote.
  15. McCall, P., Who is the god of evolution and can he be trusted?, Creation 13(1):36–38, décembre 1990; creation.com/who-is-god-of-evolution.

Source : http://creation.com/the-bible-is-the-bedrock-of-society



2 commentaires pour “La Bible est le fondement de la société civilisée”

  1. Bonjour Bajima,
    Le but du christianisme n’était pas d’instaurer une civilisation « chrétienne ». Celle-ci se développa incidemment parce que la puissance de la parole de Dieu est transcendante et puissante.
    Même dénaturée par l’homme à travers les siècles avec les religions et les gouvernements (Matthieu 9v16,17), elle restera toujours bien supérieure à toutes les religions païennes et ses effets sur les peuples qui conservent le message du Christ dans le cœur de quelques uns d’entre eux en tirera toujours un bénéfice. Le christianisme est une disposition divine pour sauver les âmes, pas pour acquérir un quelconque pouvoir, confort ou prestige temporel.
    Néanmoins ce message est de plus en plus étouffé par l’iniquité du temps de la fin. La bible dit que c’est irréversible et de pire en pire, comme avant le déluge. Il n’y a donc rien à faire pour sauver ce monde qui appartient à Satan actuellement déchaîné et en colère (Apocalypse 12v12).
    Tu peux toutefois essayer d’améliorer les choses localement avec un groupe de chrétiens et d’hommes de bonne volonté pour rendre plus supportable cette dégradation. C’est aussi une façon de rendre témoignage aux incroyants par des actes. Mais il faut mettre ses espoirs dans la seule solution divine et pas dans notre espoir d’améliorer les choses car ce qui est écrit doit arriver et on doit l’accepter et s’y préparer au mieux.

  2. Bonjour, je m’appelle Isaac BAJIMA. Suis pasteur. Je suis à Lubumbashi en République Démocratique du Congo. Depuis un certain je suis préoccupé par les difficultés que mon pays traverse. Guerres, massacre économique à l’est du pays, politiques, outrage amené par des multinationales qui convoitent et exploitent nos richesses sous sol… ma réponse à toutes ces difficultés est le péché est à la base de ce Meaux. Considérant l’histoire d’Israël je me suis rendu compte que la position géographique de Canaan permettait à Dieu d’utiliser Israël comme instrument d’influence des vertus divins sur le reste du monde. Ses lois et ordonnances furent au dessus des ceux des nations païennes. Alors une question se installer dans mon coeur: «de quelle manière l’Église peut-elle influencée la politique, l’économie, les arts et divertissement, le média…
    En lisant votre article je compris que l’histoire nous lègue un grand trésor qui doit nous aider à améliorer le présent.

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