Le burkini mauvais pour la santé

Derrière le burkini, une vraie question de santé passée sous silence.

L’été dernier, la classe politique et la presse françaises, entraînant sans peine derrière elles la société civile, ont cultivé un débat houleux comme notre pays en a le secret : fallait-il proscrire ou non le burkini ? Comme souvent en France, la querelle fut vive, et essentiellement idéologique… passant totalement à côté d’un problème de santé pourtant évident pour notre chroniqueur Pierre Lance.

Le port du burkini ou de la burka soulève un grave problème de santé dont nul ne semble se préoccuper, à savoir que le corps humain a un besoin vital d’être suffisamment exposé à la lumière solaire, faute de quoi il est promis à un grave déficit en vitamine D, carence dont les conséquences sont des maladies gravissimes. Aussi je m’étonne que durant la polémique soulevée dans toute la presse par le port du burkini, personne n’ait songé à mettre en avant le tort considérable causé à la santé des musulmanes par ces pratiques vestimentaires. Or, les personnes à peau foncée ou très mate, donc hyperprotégées contre l’ensoleillement, doivent, si elles vivent en Europe, s’exposer au soleil beaucoup plus que les individus à peau très blanche, soit deux ou trois fois plus si elles sont originaires d’Afrique du Nord, et jusqu’à dix fois plus si elles sont originaires d’Afrique équatoriale, sans quoi elles ne peuvent suffisamment synthétiser la vitamine D.

D’où il résulte qu’une femme qui va à la plage en burkini se suicide lentement et met en péril la santé de ses futurs enfants. La principale victime de cette pratique archaïque est évidemment la santé de la femme musulmane, particulièrement en été. Car, comme le savent tous les physiologues, c’est principalement par la tête que le corps évacue l’excès de chaleur qu’il peut être amené à subir. Ce qui est logique, puisque la chaleur monte et s’échappe toujours par le haut. Ces pauvres femmes trop enveloppées sous un soleil torride sont ainsi en perpétuelle surchauffe.

TOUS LES ÊTRES VIVANTS ONT BESOIN DE SOLEIL

Toutes les plantes dépérissent lorsqu’elles sont privées de rayonnement solaire, mais il en est de même pour les humains. Nous avons tous un besoin vital de rayons solaires sur notre corps, dans sa presque totalité quand c’est possible, mais au minimum sur notre visage, nos bras et nos jambes, et cela quotidiennement. Or, les humains d’aujourd’hui passent la plus grande partie des heures de jour dans des appartements, des bureaux ou des ateliers où ils sont privés d’ensoleillement, et cette carence ouvre la porte à toutes les pathologies.

Car la vitamine D est peu présente dans la nourriture, et sa principale source naturelle est l’action directe des rayons solaires sur notre peau. C’est ainsi qu’une exposition de vos avant-bras au soleil durant 15 minutes vous fournit la dose quotidienne nécessaire de vitamine D, mais il vous faudra 20 à 25 minutes après 60 ans, parce que la peau s’amincit avec le vieillissement et fabrique moins de vitamine D qu’une peau jeune. Alors profitez bien de vos étés pour capter les rayons solaires (une heure par jour recto-verso est la bonne pratique). Et préférez le bronzage lent et progressif sur peau vierge au bronzage prolongé sous crème-écran. Une étude parue en juin 2014 dans le British Medical Journal nous apprend qu’un taux de vitamine D trop bas dans le sang augmente la mortalité générale de 57 %. Une autre étude anglaise révèle que la Grande-Bretagne (certes moins bien ensoleillée que la France) aurait 22 000 morts par cancer en moins chaque année si la population était mieux pourvue en vitamine D. Et si vous passez de l’état de carence à l’état optimal, votre risque d’infarctus, d’ostéoporose ou de leucémie baissera de 50 %, votre risque de sclérose en plaques ou de cancer du côlon de 80 %, de grippe ou de cancer du sein de 83 %, de diabète de type 1 de 71 %, de cancer du pancréas, de la vessie ou du rein de 65 à 75 %, et même d’asthme de 63 %. Le bikini, Mesdames, est donc excellent pour votre santé !

Pierre Lance 

Source : Alternatif Bien-Être n° 123, décembre 2016.



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