9 actions pour rester jeune, validées par la science

Aujourd’hui, des laboratoires et des sociétés (dont Google même) investissent des sommes colossales en études scientifiques pour découvrir les secrets de la longévité. On s’aperçoit que des gestes simples au quotidien peuvent donner des résultats surprenants…

 Ce rêve d’immortalité est éternellement présent dans l’esprit des humains. La médecine ayurvédique enseignait déjà, il y a 5000 ans, des principes alimentaires, phytothérapiques et comportementaux pour rester jeune plus longtemps et en bonne santé.

Voici les principales voies de recherche de ces dernières années avec des résultats positifs… sur les souris le plus souvent. Certaines actions sont tellement simples que l’on a du mal à y croire et à les appliquer. Et pourtant…

Activez votre enzyme télomérase pour rester jeune

Nos cellules se divisent régulièrement pour produire deux nouvelles cellules identiques. Ceci permet à nos tissus de se régénérer en permanence. Hélas, il arrive un moment où cette réplication cellulaire se fait mal, voire quasiment plus.

Une des explications est que les chromosomes de la cellule ne se répliquent pas vraiment à l’identique mais perdraient un petit morceau à leurs extrémités (les fameux télomères). Au bout d’un certain temps, les chromosomes deviennent de trop mauvaise qualité pour permettre des réplications cellulaires normales.

Notre corps fabrique une enzyme qui permet de réparer les chromosomes abimés. Comment l’activer ? Avec certains aliments comme l’ail, l’oignon, le yoga, l’alimentation réduite, etc… Voir : la télomérase.

Antioxydants : oui mais pas trop

Il y a eu la mode des gélules antioxydantes bonnes à tout faire lorsque l’on a découvert que l’oxydation de notre corps était un des facteurs principaux liés au vieillissement. L’oxydation chronique peut effectivement accélérer le vieillissement et favoriser les maladies liées à l’âge. En revanche on sait aujourd’hui, qu’il ne faut pas totalement réduire les phénomènes d’oxydation du corps puisqu’ils participent aussi à l’élimination de cellules dégénérescentes, de bactéries ou de déchets toxiques.

La vérité est au milieu : lutter contre trop d’oxydation et éviter l’oxydation chronique, tout en conservant nos mécanismes de défense oxydative.

Eviter l’oxydation chronique :

Une alimentation saine peut nous apporter divers antioxydants (baies, agrumes, légumes et fruits colorés, etc…). Certains extraits de ces végétaux et d’autres substances naturellement présentes dans notre corps (comme le glutathion, …) peuvent compléter notre alimentation pour un apport plus consistant, si besoin. On les appelle des compléments alimentaires antioxydants. En général, et si l’on veut se rapprocher des lois de la nature, il vaut mieux privilégier des produits associant différents antioxydants (tels qu’ils se présentent dans nos aliments).

Conserver des mécanismes de défense oxydative efficaces

Le plus simple et le plus sain pour rester jeune c’est : faire du sport régulièrement. Les bénéfices de l’exercice modéré sur la santé sont nombreux et les études ont montré que l’exercice musculaire créait aussi un « stress oxydant » positif, stimulant nos défenses et oxygénant nos tissus.

Dans certains cas particuliers, un médecin pourra préconiser un antioxydant spécifique pendant une période donnée. Voir : mieux comprendre les antioxydants et les radicaux libres.

Eviter les carences en nutriments

C’est bête comme chou mais la science a déterminé une trentaine de nutriments dits « essentiels »  dont notre corps a besoin chaque jour : une douzaine de vitamine, de minéraux, 7 acides aminés, des acides gras insaturés comme les oméga 3, pour lesquels des carences sont assez fréquemment retrouvées.

Adopter une alimentation variée, moins raffinée et faite de produits de qualité est la base. Il est ensuite possible de la compléter (si nécessaire, pas au hasard !) par des apports de nutriments (compléments nutritionnels) comme on en parle beaucoup pour la vitamine D, le magnésium ou les oméga 3. Plusieurs études ont montré des carences chez plus de 50% de la population dans certains pays occidentaux.

Moins de sucre

On en a beaucoup moins parlé mais la glycation est un autre grand mécanisme lié au vieillissement du corps, notamment à la perte de souplesse des tissus après 40 ans. Elle est favorisée par un taux de sucre sanguin élevé et donc par l’absorption de sucres en général et d’aliments trop cuits (brunis, gratinés, caramélisés, etc…). Une étude parue dans « American Journal of Public Health » a montré que 2 verres de soda par jour pouvaient accélérer le vieillissement de 4 à 6 ans et raccourcir nos télomères.

Réduire les sucres de notre alimentation est plus simple qu’on le croit. Petit à petit, les envies d’aliments sucrés diminuent, dès lors qu’on commence à réduire les doses quotidiennes.

Tient toi droit !

On nous l’a assez répété pendant l’enfance. On sait maintenant qu’une bonne posture : tête haute, dos droit, épaules basses, ventre rentré, lutte contre le vieillissement : diminution des problèmes d’arthrose cervicale et d’épaules, amélioration de la circulation sanguine vers le cerveau, meilleure oxygénation, etc…

De plus, une silhouette qui se voute, se tasse, donne invariablement un air plus vieux (et fatigué, et déprimé…). Un corps redressé, des épaules tirées vers l’arrière et un ventre plat évoquent la jeunesse et la forme.

Il faut y penser le plus souvent possible : assis au bureau, à table, en marchant, etc… ensuite cela devient une habitude, très positive.

Faites l’amour, pas la guerre

Ceux qui font l’amour plus de 2 fois par semaine ont un taux de mortalité moitié moins élevé que ceux qui pratiquent moins d’une fois par semaine (ceci marcherait aussi avec le nombre d’orgasme).

Les personnes qui se dévouent pour les autres vivent plus longtemps. Avoir des relations sociales et voir beaucoup de monde (des amis) améliore l’espérance de vie. De même que ceux qui donnent et reçoivent des caresses et de l’affection ont une meilleure immunité et moins de risque de cancer.

A l’inverse les attitudes agressives favorisent les maladies cardiovasculaires.

Manger moins pour rester jeune

Ce n’est pas vraiment nouveau et l’on a montré depuis longtemps que la restriction calorique permettait de rester jeune plus longtemps et augmentait la longueur des télomères (au moins chez les souris de laboratoire et autres vers…).

Plus récemment, les chercheurs ont vu que les jeunes de courte durée (16 à 24 heures) avaient aussi une action sur la réparation et la régénération de nos cellules (et donc de notre corps). Ils stimulent l’autophagie cellulaire. Ils ne sont pas bien difficiles à mettre en pratique puisqu’il suffit de sauter le repas du soir ou le petit-déjeuner pour passer 16 heures sans s’alimenter.

Il a été montré, qu’avec la même alimentation trop riche et trop grasse et sucrée, les souris qui ne mangeaient que pendant 8 heures sur 24 développaient très peu de diabète, obésité, maladies cardiovasculaires et hépatiques par rapport à celles qui mangeaient la même quantité quotidienne mais répartie sur les 24 heures.

Enfin dernièrement, le Dr Valter Longo a montré une amélioration de la longévité avec un régime qui mime les effets du jeûne et pratiquable plusieurs jours par mois. Chez nos amies les souris il a démontré une production de cellules souches, la régénération de nouvelles cellule, une meilleure santé et un allongement de la durée de vie. Chez l’homme des essais ont déjà montré que ce régime (environ 12% de protéines, 42% de glucides et 45% de bonnes graisses) pouvait réduire les marqueurs de risque de maladies liées au vieillissement au bout de trois mois seulement, à raison de 5 jours par mois. A suivre…

Pensez positifs

Les optimistes vivent plus longtemps que les pessimistes. De même, il a été montré que ceux qui ne faisaient pas une montagne des petits problèmes fabriquaient les centenaires.

Gérer son stress et apprendre à avoir une attitude positive sont des armes anti-âges.

Le yoga ou le qi gong sont des pratiques très intéressantes qui allient l’attitude méditative à l’exercice musculaire modéré. Beaucoup d’études ont montré qu’elles ralentissaient le vieillissement, diminuaient l’impact des maladies liées à l’âge et aidaient à rester jeune.

Source : http://www.antiageintegral.com/forme/9-actions-pour-rester-jeune-validees-par-la-science.asp



2 commentaires pour “9 actions pour rester jeune, validées par la science”

  1. Lorsque l’on est de corpulence maigre (par nature), malgré des repas variés trois fois par jour, et une bonne santé, comment faire des jeunes sans risquer de perdre le peu que l’on a encore sur les os ? D’autant qu’une fois perdu, il est très difficile de récupérer cette perte.

    1. Pour avoir une vue complète du jeûne sur le corps lisez le livre du Dr. Shelton téléchargeable en pdf sur ce lien:
      http://www.parolesdedieu.fr/livre-pdf-le-jeune-de-herbert-m-shelton/
      Dans ce livre le docteur dit que le jeûne permet un rééquilibrage du métabolisme à long terme vers le poids d’équilibre car cela remet en ordre tous les systèmes de régulations (hormonal, digestif, énergétique, etc.). Cela signifie que les maigres grossiront et les gros maigriront. En outre même une personne maigre peut tenir au moins 60 jours avant que la vraie faim n’apparaisse (contre 90 jours pour les gens de corpulence moyenne).

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