L’être humain serait de moins en moins intelligent

Selon une étude d’un chercheur de l’Université de Stanford relayée par le site spécialisé Natural Society, l’intelligence de l’Humanité serait en train de décliner…

Selon le généticien Gerald Crabtree, chercheur à l’Université de Stanford (Etats-Unis), l’intelligence moyenne de la population mondiale serait progressivement en train de baisser au fil des siècles. Il prétend aussi que l’être humain serait de plus en plus instable émotionnellement.

Les capacités cognitives et émotionnelles de l’être humain sont déterminées par l’action simultanée de milliers de gènes. Or, si ces gènes subissent, comme le pensent les chercheurs, des mutations, ces modifications génétiques peuvent avoir un impact négatif sur l’intelligence humaine et l’émotivité.

Gerald Crabtree ose la comparaison historique: « Si un citoyen lambda de la Grèce Antique empruntait la machine à remonter le temps pour atterrir dans notre époque, il ferait probablement partie des esprits les plus brillants de la planète, serait doté d’une excellente mémoire, d’une imagination débordante et d’une clairvoyance de tous les instants. Mais pas seulement… Il ferait également preuve d’une stabilité émotionnelle exemplaire ».

D’une part, selon le généticien, la présence de plus en plus forte de fluorure dans les réserves d’eau de la planète aurait tendance à réduire les capacités cognitives. D’autre part, les pesticides, omniprésents dans l’agriculture américaine et le fructose, principal élément constituant des boissons sucrées, endommageraient sérieusement la structure cérébrale avec pour conséquence une diminution du quotient intellectuel.

« Idiocracy »

La comédie satirique « Idiocracy » (Mike Judge, 2006) décrit l’histoire d’un citoyen ordinaire qui, après une expérience d’hibernation ratée, se réveille 500 ans plus tard. La société a alors totalement changé sous l’effet d’une chute progressive du quotient intellectuel moyen. Dans un pays de demeurés, « l’homme du passé » est rapidement considéré comme le citoyen le plus intelligent de la planète et le seul capable de renverser la tendance…

Voir également:

http://www.samizdat.qc.ca/cosmos/origines/Deluge_de_Noe/vivre_900_ans.htm

Récemment le généticien américain John Sanford a publié un livre intitulé Genetic Entropy (ou Entropie génétique). Ce livre aborde la question de la dégradation du génome humain. Le génome est bien sûr l’ensemble du matériel génétique d’un individu ou d’une espèce[18]. Il s’agit donc de l’information encodée dans l’ADN de l’organisme. Dans Genetic Entropy, Sanford énumère dix-huit facteurs contribuant à la dégradation du génome. Et, parmi ces dix-huit facteurs, les mutations jouent un rôle déterminant.

Et cela nous conduit au concept de fardeau génétique (en anglais : genetic load). Ce concept implique qu’au fil du temps (et malgré les effets de la sélection naturelle), les mutations nuisibles s’accumulent dans une population. Sanford démontre dans son livre que le mécanisme évolutionniste de la sélection naturelle ne peut éliminer qu’une partie infime de ces mutations. Il est alors inévitable qu’elles s’accumulent dans le génome. Et évidemment, cela vaut autant pour le génome humain que pour tout autre. Sanford constate donc, que plus le temps passe, plus le fardeau génétique (de mutations nocives dans le génome) devient important et peut conduire à une crise qui rend l’espèce en question inapte à se reproduire, donc vouée à l’extinction. Ce sont là les implications futures de l’entropie génétique.

Source : http://fr.sott.net/article/13504-L-etre-humain-serait-de-moins-en-moins-intelligent



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