Est-il scientifiquement impossible que les miracles se produisent?

par John D. Morris, Ph.D.

Le monde fonctionne sur une base quotidienne conformément à la loi naturelle, sans aucune annulation surnaturelle des processus naturels. Un miracle pourrait donc être quelque chose d’inattendu par des procédés ordinaires.

Considérez les miracles de la providence. Ceux-ci se produisent quand Dieu agit dans le cadre de Ses processus naturels ordonnés afin de dispenser Sa bienveillance à Sa création. Ils peuvent impliquer le moment précis d’un événement naturel, soit un taux inhabituel d’un processus. Un événement providentiel peut être extrêmement peu probable d’un point de vue statistique, mais dans le domaine du possible. Habituellement, nous considérons les miracles comme quelque chose de souhaitable, un don de la grâce de Dieu, mais ils peuvent être tout à fait catastrophiques – un jugement ou un châtiment.

Les miracles pourraient affecter tant les croyants que les incroyants. Pour les croyants, Dieu répond aux prières, accomplit des promesses, répond à chaque besoin, corrige un mauvais comportement, et en général, montre Sa faveur. Pour les non-croyants, Il peut également montrer Sa faveur, ou punir les actes répréhensibles. Il démontre à tous qu’Il existe et montre Son désir que tous soient sauvés.

Dans aucun de ces cas la loi naturelle n’est annulée ou supplantée. Dieu travaille dans et par Son ordre établi pour accomplir Ses desseins. Certes, il n’est pas scientifiquement impossible que des événements rares se produisent, et un sceptique pourrait ne pas être convaincu qu’un miracle se soit vraiment produit.

La deuxième grande catégorie de miracles sont des miracles de création, qui pourraient être compris comme opérant en dehors de la loi naturelle comme la période de la création de six jours dans la Genèse. Nous ne pouvons pas, en observant les processus naturels, comprendre un état avant que le temps soit créé, ou un univers sans espace, ou la création de la masse/énergie. La Loi fondamentale la mieux prouvée de la science, la première loi de la thermodynamique, déclare que les événements de création sont impossibles. De même, nous ne pouvons pas comprendre, par des processus strictement naturels, la formation d’entités vivantes à partir de la matière non vivante. (Soit dit en passant, l’évolutionniste a le même problème pour rendre compte de l’origine de l’univers à partir de rien, puis des particules subatomiques fusionnant en atomes – en molécules, en chaînes de protéines, en cellules, en invertébrés, en poissons, en amphibiens, en reptiles, en mammifères, en humains, chaque étape nécessitant la réécriture aléatoire du code de l’ADN dans une forme plus complexe.). Ceci viole la deuxième loi de la thermodynamique et est impossible d’après la science actuelle.

Ainsi, nous avons de bonnes preuves que la complexité des systèmes organiques et inorganiques n’a pu provenir de processus strictement naturels. Ils portent la marque d’une « fabrication » par une source intelligente. Pourtant, ils sont là!

Cela pourrait être une bonne définition d’un miracle – un événement impossible qui se produit malgré tout. Une telle violation de la loi naturelle exige une intervention surnaturelle.

Les scientifiques créationnistes reconnaissent le rôle de la loi naturelle dans le monde aujourd’hui. Il est sage de ne jamais appeler avec désinvolture un événement inhabituel un miracle surnaturel. Dieu, le Créateur surnaturel de la nature et de la loi naturelle, a la prérogative d’outrepasser Ses lois, mais à moins qu’Il nous ait parlé d’eux dans Sa Parole, ou si nous avons des preuves claires du contraire, il est préférable de se reposer sur Sa sollicitude providentielle, sachant qu’Il Se « repose » de Ses actes créateurs.

Le christianisme exige des miracles, et un Dieu thaumaturge. Le miracle de la création, de l’incarnation, de la résurrection, de la nouvelle naissance. Sans ces miracles nous ne pourrions avoir de christianisme. Avec eux, nous pouvons avoir la vie éternelle.

* Le Dr John Morris est président de l’ICR.

Source : http://www.icr.org/article/1164/



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