Commentaire : Dans cet épisode, vous découvrirez comment la rumeur des « chambres à gaz » fut mondialement élevée au rang de vérité officielle, sanctionnée par une décision de «justice». C’était le 17 novembre 1945, au terme du procès de Belsen, sur le fondement de… quatre témoignages non-vérifiés. Pas un document, pas un plan, pas une expertise, pas une preuve matérielle… Rien. Seuls quatre « témoins oculaires » des « chambres à gaz » homicides présentés par l’Accusation et qui ne purent être contre-interrogés sérieusement par une Défense paralysée. Ubuesque ! A partir de là, la machine s’est mise en route, sans que jamais personne ne vérifie la «vérité». La première étape fut le grand procès de Nuremberg, qui débuta trois jours seulement après le rendu des sentences dans le procès de Belsen. Grâce à l’article 21, qui permettait à l’Accusation de ne pas rapporter la preuve de faits dits «de notoriété publique», la preuve matérielle de l’existence des «chambres à gaz» ne fut pas apportée, puisqu’il y avait eu ce procès de Belsen. Par la suite, les historiens emboîtèrent le pas, sans jamais vérifier. Dans une deuxième partie, Vincent Reynouard explique pourquoi, à leur procès, les « bourreaux » (qui étaient déjà considérés comme coupables) n’ont pas nié les faits.
Chambres à gaz, la rumeur du siècle partie 3.