Et on s’étonne après qu’il y ait un tremblement de terre dévastateur qui a d’ailleurs détruit près de 60 lieux de culte idolâtres.
L’État Islamique a pris juste un peu d’avance sur l’agenda mondialiste.
Au Népal, des centaines de milliers d’animaux sacrifiés en l’honneur d’une déesse.
Le village népalais de Bariyapur, près de la frontière avec l’Inde, devient pendant deux jours le plus grand abattoir du monde. C’est là que des hindouistes sacrifient depuis ce vendredi des centaines de milliers d’animaux, en l’honneur de la déesse Gadhimai.
300 000 animaux sacrifiés en 2009
« C’est très festif, tout le monde est enthousiaste », a dit le prêtre Mangal Chaudhary, qui dirige la cérémonie, depuis le site des sacrifices situé près du temple dédié Gadhimai. A l’origine de ce rituel, qui existe depuis plusieurs siècles, une légende selon laquelle la déesse hindoue Gadhimai est apparue en rêve à un prisonnier et lui a demandé de construire un temple en son honneur. Libéré de ses fers, l’ex-détenu érigea le temple.
La fête a débuté à minuit, avec une chèvre, un rat, un poulet, un porc et un pigeon offerts pour le sacrifice inaugural. Puis les milliers de fidèles ont poursuivi en sacrifiant des buffles, parqués par milliers dans un grand champ adjacent au site, avant de passer à d’autres animaux.
Lors de la précédente édition en 2009, quelque 300.000 animaux avaient été décapités ou égorgés, faisant de l’événement le plus grand sacrifice d’animaux au monde jamais organisé sur un seul site. La viande, les eaux et les peaux des animaux sont ensuite vendus à des entreprises alimentaires ou de tannerie indiennes et népalaises.
La surveillance policière est à la hauteur : 1200 agents ont été déployés dans le village et le champ où les sacrifices ont lieu, afin de contrôler la foule qui s’est massée pour regarder. Des croyants surexcités ont tenté d’escalader un mur haut de 1,50 mètre érigé autour du site, la police s’activant pour empêcher tout heurt entre les hindouistes et les défenseurs des droits des animaux.
Ceux-ci accusent les autorités du temple de « tirer profit de la croyance des gens ». Une campagne a été lancée pour interdire cette fête avec le soutien de Brigitte Bardot qui a écrit au président népalais pour qu’il mette fin à « une tradition cruelle ».