François Asselineau (UPR) sur le Brexit « Il y a un risque de coup d’Etat »

Boris Johnson va-t-il finir comme May ? C’est la question que l’on peut se poser après le coup de force des députés conservateurs frondeurs mardi, au Parlement britannique. Si certains parmi les rebelles semblent ni plus ni moins rêver d’un abandon du Brexit, ils affichent un objectif plus consensuel : éviter le no deal. Pour eux, Boris Johnson n’a pas l’intention de renégocier avec Bruxelles et souhaite mettre en oeuvre la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE sans accord. Si Boris Johnson a décidé d’exclure du parti conservateur les 21 députés qui ont voté contre lui, le revers qui lui a été infligé mardi ne facilitera pas la manoeuvre face aux commissaires européens. Une position délicate pour le premier ministre qui n’aura pas été arrangée par les médias. En effet, l’annonce de la prolongation des congés parlementaires de quelques jours par Boris Johnson a été montée en épingle et présentée par certains comme une menace pour la démocratie. Des accusations étonnantes alors même que les Britanniques ont voté pour sortir de l’Union Européenne il y a plus de 3 ans et que leur souhait n’a toujours pas été exaucé.



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