Dieu, le temps et les limites de l’homme

Alain Connes, Les Mathématiques et la pensée en mouvement : conférence CPES.

Dans cette vidéo à partir de 1:04:38 (jusqu’à 1:11:40), aux questions du public sur la variable du temps en physique, Alain Connes (physicien et mathématicien) répond que la variabilité fondamentale à l’échelle quantique n’est pas le temps mais que c’est l’incertitude quantique qui engendre le temps à notre échelle tel qu’il est perçu par nos sens. Le temps n’est donc pas une variable fondamentale mais une émergence, un effet macroscopique d’une cause microscopique, d’une propriété quantique probabiliste de la matière.

Alain Connes explique que l’incertitude quantique (le phénomène probabiliste) n’est pas une théorie physique traduisant notre manque de connaissance ou notre incapacité à saisir les phénomènes microscopiques mais un fait expérimental indépendant de l’homme et de ses moyens d’investigations quels que soient la puissance et la précision de ces moyens.

Les phénomènes quantiques tirés de ces expériences fondamentales démontrent que l’homme est arrivé à l’échelle microscopique ultime. Echelle infranchissable à la fois sur le plan physique mais aussi sur le plan de la théorie de la connaissance mathématique de la compréhension de ces phénomènes physiques, touchant la nature et la structure même de ces concepts. Autrement dit sur un plan plus philosophique, cela signifie que c’est parce qu’on est immergé dans la matière et donc embarqué dans le temps qu’on ne peut percevoir et connaître que de manière partielle le phénomène quantique que l’on nomme « incertitude ». Incertitude non pas suggestive mais objective, non pas due à l’observateur mais à ce qui est observé. Or l’apparition d’événements issus d’une loi probabiliste signifie que ces événements sont aléatoires et donc que le principe de causes à effets engendrés par le temps n’a plus de sens physique à cette échelle.

Le corollaire de cette compréhension est d’une immense profondeur spirituelle rejoignant la nature divine et biblique de Dieu lui-même par rapport à sa création. Alain Connes explique que « si l’on avait une connaissance absolue de tout, le temps ne passerait pas ». Donc Dieu qui est, selon la bible, en dehors du temps, a une connaissance absolue de tout au-delà (et en-deça) du phénomène probabiliste de l’incertitude quantique, il ne perçoit donc pas le temps (qui n’a aucune prise sur lui) comme se déroulant selon notre perception humaine, mais voit tout comme étant exposé devant lui, le passé comme le futur. Cela démontre aussi par là que si l’univers est fait de cette façon c’est qu’il a été fait sciemment de cette manière et donc que cette intention démontre l’existence de Dieu. En outre, cela confirme aussi que si l’homme est capable d’acquérir les connaissances physiques et mathématiques pour arriver à connaitre les trames de cette réalité, c’est que Dieu l’a conçu suffisamment intelligent selon Son Image afin qu’il puisse appréhender et apprécier la complexité de cette réalité dans toute sa profondeur et d’en venir à découvrir Dieu aussi par Ses Œuvres (Romains 1v19-20). Finalement, cela montre que la bible est scientifiquement vraie et anthropologiquement transcendante au-delà  du temps et de l’histoire de l’homme, depuis la Genèse jusqu’à l’Apocalypse.

Autre vidéo sur le même sujet:
https://www.youtube.com/watch?v=tLdQqsWPAKI

Voir aussi cette explication scientifique sur les jours de Création (le début):
http://www.parolesdedieu.fr/la-comprehension-de-la-creation-et-la-reconstitution-de-lapparition-du-systeme-solaire-par-lastrophysique/

Et ce qui attend l’humanité dans un futur très proche, selon les prophéties bibliques (la fin):
http://www.parolesdedieu.fr/roi-sud-roi-nord-temps-de-fin-tableau-chronologique-de-grande-tribulation-5eme-derniere-partie/

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