Les vidéos des réseaux sociaux montrent des manifestants ne montrant pas de signes visibles d’agressivité qui stationnent dans l’enceinte de la Pitié-Salpêtrière, tout près de l’entrée du bâtiment du CROUS.
Restons prudents en effet; pas « d’attaque » de @HopPitieSalpe mais plutôt manifestants qui s’y réfugient et se retrouvent à l’entrée d’une réa. Pas de mise en danger des patients et pensées pour mes collègues devant des mouvements de foule impressionnants. #enquete https://t.co/9mivqPkVte
— Dr Gérald KIERZEK (@gkierzek) May 2, 2019
La réaction du Ministre de l’intérieur :
Ici, à la Pitié-Salpêtrière, on a attaqué un hôpital.
On a agressé son personnel soignant. Et on a blessé un policier mobilisé pour le protéger.
Indéfectible soutien à nos forces de l’ordre : elles sont la fierté de la République. pic.twitter.com/BjXYFw2XzR— Christophe Castaner (@CCastaner) May 1, 2019
Ensuite les policiers arrivent par cette même entrée et font ressortir les manifestants vers le boulevard. Lors de l’évacuation, petits coups de matraque au passage, c’est gratuit :
allo @Place_Beauvau – c'est pour un signalement – 746
«J'ai vu ces manifestants à l'entrée de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière qui voulaient se réfugier parce que une colonne de CRS arrivait par le haut du boulevard (…)»
Paris, #1erMai, 16h environ, source courriel pic.twitter.com/uYB6zAHdA8
— David Dufresne (@davduf) May 1, 2019
Étant donné qu'une partie des vidéos de l'hôpital Salpêtrière disparaissent "magiquement" de Twitter, nous la réuploadons. 🎥
La propagande médiatique au service du pouvoir qui fait croire à une "attaque" de l'hôpital pour stigmatiser les manifestants est indigne. 🤥 pic.twitter.com/Af3y4LdTgR
— Le Discord insoumis (@Action_Insoumis) May 1, 2019
Photo de la barrière qui a cédée :
D'autres personnes grimpent par-dessus ces barrières (photo Google maps). Finalement, la porte cède, sous les coups de boutoir de la foule. Et les gens pénètrent donc dans ce qui semble être l'enceinte de l'hôpital. #1erMai #1erMai2019 pic.twitter.com/dr8XbMiPbt
— Wladimir Garcin-Berson (@vladogb) May 2, 2019
Si cette video peut permettre de contextualiser: Il y a eu un blocage et une forte dispersion de gaz lacrymogène. Aucune rue aux alentours. Les #Manifestants étaient bloqués. C'était irrespirable. Il y a un mouvement de panique et ils se sont réfugiés où ils pouvaient. pic.twitter.com/Cod4q1JJwX
— Tom Becques (@TDelcan) May 2, 2019
La vue depuis les soignants :
https://twitter.com/DrMomour/status/1123944201379512320?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1123944201379512320&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.sott.net%2Fembed%2F0yw_fuPSAVMr720axtDOnprSRXM
Et les éléments provocateurs, qui rendent service au gouvernement, étaient bien là :
« Maintenir l’ordre n’est pas réprimer. Ce sont deux choix politiques extrêmement différents idéologiquement, politiquement, stratégiquement, tactiquement -et aussi moralement. Emmanuel Macron a sciemment choisi de réprimer et non pas de maintenir l’ordre. Le chef de l’Etat n’a donc pas voulu contenir les violences revendicatives mais déchaîner les violences d’Etat. C’est à dessein. »
Michel Onfray
Source : https://fr.sott.net/article/33852-Une-provocation-Les-Gilets-Jaunes-se-refugient-dans-la-Salpetriere-pour-echapper-aux-lacrymos-Castaner-denonce-une-attaque