Un substitut meilleur que le sang pour les transfusions

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La société Hemarina développe les propriétés d’une molécule issue d’un ver marin, se substituant aux hémoglobines des globules rouges. Les applications en découlant devraient permettre de grandes avancées médicales.

Alors que 100 millions de litres de sang manquent dans le monde chaque année, et que seuls 2% de Français répondent aux appels au don, la start up bretonne Hemarina pourrait bien permettre de grandes avancées dans ce domaine. Cette société de biotechnologie marine exploite un substitut sanguin fabriqué par un petit ver marin. Cette molécule fait office de transporteur d’oxygène, fonction habituelle des hémoglobines contenues dans les globules rouges.

L’avantage principal de cet élément est sa taille réduite comparée à celle des globules rouge. Il est en effet 250 fois plus petit, ce qui lui permet de faire circuler et de délivrer de l’oxygène dans les zones ou la circulation est réduite par un traumatisme comme un oedème cérébral, mais aussi d’oxygéner les personnes souffrant d’hémorragies. De plus, comme la molécule n’est entourée d’aucune cellule – qui attribuent notamment le rhésus et le groupe sanguin – elle est universelle.

Des débuts en laboratoire

Franck Zal travaille encore au CNRS lorsqu’il fait cette incroyable découverte, en 2007. « Nous avons d’abord testé ce sang universel sur des souris et des rats, explique l’ancien chercheur. Après des transfusions sanguines sur ces animaux, nous n’avons observé aucun trouble physiologique ». Il quitte alors le CNRS pour fonder la société Hemarina. « Il est plus judicieux passer par des entreprises afin de développer au mieux des découvertes faites en laboratoire, car ces structures académiques ne sont pas faites pour amener des produits sur le marché », explique-t-il.

Le fondateur d’Hemarina doit alors lever des fonds, afin d’exploiter au mieux sa découverte. « Cela n’a pas été simple, témoigne Franck Zal. Nous avons levé nos premiers fonds en 2008, grâce au réseau Finistère et à INSERM Transfert Initiative, avant de passer deux années à nous structurer. Nous avons vraiment commencer à développer nos applications à partir de 2010. »

Des applications diverses

L’équipe d’une trentaine de personnes, basée à Morlaix, dans le Finistère, a déjà travaillé sur trois utilisations différentes de la molécule issue du ver marin : un système d’oxygénation des greffons avant les transplantations, un substitut sanguin, notamment pour traiter les AVC en urgence, et un pansement qui permet d’accélérer la cicatrisation, notamment pour les personnes atteintes de diabète.

Ces applications répondent à des problèmes bien connus dans la médecine : « La conservation des greffons avant une transplantation est un réel problème, l’organe se détériore vite sans oxygénation suffisante, ce qui peut causer des futurs problèmes pour le patient », raconte le dirigeant. D’autre part, les plaies chez les personnes diabétiques sont difficile à traiter, et aboutissent encore souvent à l’amputation. « Notre pansement devrait permettre d’éviter ces complications en facilitant la cicatrisation. »

La société a d’ores et déjà signé un partenariat avec l’US Navy afin de travailler sur le traitement des chocs traumatiques issus d’explosions.

Un développement important

La start-up vient de racheter la ferme marine de Noirmoutier afin d’y élever les fameux vers, et possède ses propres laboratoires à Morlaix. « Nous souhaitons créer une vraie société pharmaceutique », confie Franck Zal. Hemarina a également pour ambition de recruter une trentaine de salariés d’ici trois ans afin de développer de nouvelles applications issues de cette molécule d’hémoglobine marine.

Alors que les premiers tests cliniques devraient débuter fin 2014, la société aux 18 brevets attire la convoitise de grands groupes. « Nous n’excluons pas l’arrivée de nouveaux partenaires, nous avons encore beaucoup de projets à mener », mentionne le dirigeant. L’innovation que développe Hemarina peut laisser présager de grandes avancées dans un monde où la pénurie de sang reste un des problèmes de santé publique majeurs.

Génèse 9:4

« Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devez pas la manger. »

Lévitique 17: 13 et 14

 » “ ‘ Quant à tout homme d’entre les fils d’Israël ou à tout résident étranger qui réside comme étranger au milieu de vous, qui prend à la chasse une bête sauvage ou un oiseau qui se mange, celui-là devra alors en verser le sang et le couvrir de poussière.

Car l’âme de toute sorte de chair est son sang par l’âme [qui est] en lui. Voilà pourquoi j’ai dit aux fils d’Israël : “ Vous ne devez manger le sang d’aucune sorte de chair, car l’âme de toute sorte de chair est son sang. Quiconque le mangera sera retranché. ”

Actes 15:28 et 29

« Car l’esprit saint et nous-mêmes avons jugé bon de ne pas vous ajouter d’autre fardeau, si ce n’est ces choses-ci qui sont nécessaires :

vous abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-vous bien! ”

1 Samuel 15:22

« Alors Samuel dit : “ Jéhovah a-t-il autant de plaisir dans les holocaustes et les sacrifices que dans l’obéissance à la voix de Jéhovah ? Écoute ! Obéir vaut mieux qu’un sacrifice, être attentif [vaut mieux] que la graisse des béliers ; »

Marc 12:33

« et l’aimer de tout son cœur, et de toute son intelligence, et de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut bien mieux que tous les holocaustes et sacrifices. ”

Marc 8:35

« Car celui qui veut sauver son âme la perdra ; mais celui qui perd son âme à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. »

 



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