L’armée américaine projette de combattre les dissidents anti-gouvernementaux

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L’armée américaine projette de combattre les dissidents anti-gouvernementaux dans les « mégapoles ».Les interventions futures neutraliseront les groupes qui « portent atteinte à l’autorité de l’État ».

U.S. Army Plans to Battle Anti-Government Dissidents in "Megacities"

Par PAUL JOSEPH WATSON, 2 septembre 2014

L’armée américaine se prépare à lutter contre les dissidents politiques qui remettent en question le pouvoir de l’État alors que les « mégapoles » deviennent le champ de bataille de l’avenir, selon un nouveau rapport de l’Army Times.

L’article explique comment l’Army’s Capabilities Integration Center (ARCIC) a travaillé avec l’Army Special Operations Command des États-Unis, le chef du personnel du Strategic Studies Group et le ministère britannique de la Défense plus tôt cette année à simuler avec des jeux de guerre l’avenir de la lutte armée, qui tournera autour de la neutralisation de groupes « qui peuvent influer sur la vie de la population tout en sapant l’autorité de l’État », une description froidement vague qui pourrait facilement être appliquée aux dissidents politiques.

Le plan prévoit un réalignement sans précédent de la stratégie militaire américaine qui se concentrera sur l’envoi de « troupes sur le terrain » dans les mégapoles pour s’occuper des populations « dépossédées politiquement » en s’appuyant sur des méthodes « plus meurtrières et plus autonomes ».

« Il est inévitable qu’à un certain moment on exigera de l’armée des États-Unis qu’elle opère dans une mégapole et actuellement l’armée est mal préparée à ça », a affirmé un rapport du chef de l’armée d’état-major général Ray Odierno du Strategic Studies Group, tandis que le lieutenant-général HR McMaster a averti que l’armée devra étendre de plus en plus sa présence pour combattre un ennemi qui opère dans « d’autres espaces contestés comme le crime organisé et la politique. »

Le rapport note également la manière dont l’armée utilisera des armes à énergie dirigée ce qui « nous permettra d’avoir des capacités de tir direct avec une réduction significative de la logistique, et de contrer des missiles à longue portée ennemis. »

L’article cite également un rapport récent de l’armée australienne, qui identifie le fait que « ces villes représentent les champs de bataille de l’avenir. »

La confirmation que l’armée américaine se prépare à lutter contre les groupes de mécontents et les individus qui tentent de « saper l’autorité de l’État », ce qui pourrait s’appliquer à toute une série d’activités politiques tout à fait légales, est particulièrement préoccupante étant donné la récente intervention de la police militarisée lors des émeutes à Ferguson, Missouri.

Une étude de 2012 par le National Consortium for the Study of Terrorism and Responses to Terrorism de l’Université du Maryland qui a été financée par le Department of Homeland Security répertorie les Américains qui sont « respectueux de la liberté individuelle«  et « suspicieux à l’égard de l’autorité fédérale centralisée » à côté des groupes terroristes violents.

Les citoyens qui « sapent l’autorité de l’État » en adoptant ces croyances seront-ils également une future cible pour l’armée américaine en vertu de cette nouvelle doctrine?

Plus tôt cette année, nous avons également mis en évidence la façon dont l’armée américaine a construit une « fausse ville » de 300 acres en Virginie avec un stade de sport, une banque, une école, et un métro souterrain en vue de s’entraîner pour de futurs scénarios de combat indéterminés. La ville comprenait une chapelle chrétienne et des signes de métro en anglais, ce qui suggère qu’elle devait simuler à la fois une ville nationale en plus d’un emplacement à l’étranger.

Le rapport de l’Army Times est également déconcertant à la lumière d’un document de formation de l’armée américaine découvert récemment qui détaille les préparatifs pour des « émeutes à grande échelle » à l’intérieur des États-Unis au cours desquelles les troupes peuvent être contraintes d’opposer une « réponse létale » pour faire face à des foules de manifestants .

Comme pour les exemples précédents, le manuel précisait que de telles opérations étaient prévues non seulement pour les occupations étrangères, mais aussi pour l’intérieur de la « zone continentale des États-Unis (CONUS) » en cas de « foules indisciplinées et violentes » où il est « nécessaire de réprimer des émeutes et rétablir l’ordre public ».

Le document décrit également le déploiement d’une « réponse létale » dirigée contre « des civils non armés », incluant une « réponse par sniper » et un « tir direct par des armes de petit calibre », tout en faisant référence à des bouleversements politiques domestiques telles que les manifestations contre l’OMC à Seattle en 1999.

Bien que la frontière américaine demeure grande ouverte malgré les rapports d’insurgés de l’EIIL planifiant des attaques, le fait que l’appareil de sécurité des États-Unis est plus soucieux de neutraliser les dissidents politiques à l’intérieur des mégapoles est susceptible de susciter l’indignation.



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