Les terroristes parisiens étaient financés par un invité d’honneur du Pentagone…
Les frères Kouachi, arrêtés deux fois pour des charges en lien avec le terrorisme, et condamnés pour des faits similaires, ont rencontré l’un des principaux leaders d’Al-Qaïda, se sont entraînés avec lui et ont combattu aux côté d’Al-Qaïda. Les services de renseignement français vont pourtant, il y a six mois, relâcher la surveillance du dangereux duo et les classer comme à « faible risque ». Six mois c’est précisément le laps de temps qui leur a été nécessaire pour planifier, financer et exécuter leur opération sur Paris. Devons-nous croire que l’arrêt de la surveillance des services de renseignement dans le timing nécessaire à la préparation d’une des pires attaques terroristes que la France est connu est juste une coïncidence ?
Corroborant des informations des agences de renseignement françaises, une interview étrange donnée juste avant la mort du principal suspect Chérif Kouachi a révélé qu’il s’était rendu au Yemen et qu’il avait été en contact direct avec Anwar Al Awaki, le célèbre leader d’Al-Qaïda prétendument tué dans une attaque de drones au Yemen en 2011.
Le journal UK Mirror, dans un article intitulé « Attaques de Paris : la conversation étrange d’Amedy Coulibaly avec un otage durant le siège du supermarché. » cite Kouachi affirmant :
« Qu’ils sont les défenseurs du prophète et qu’ils ont été envoyé par Al-Qaïda au Yemen, qu’ils se soient rendus là bas et que Anwar Al Awaki les a financé. »
Anwar Al Awaki n’était pas seulement l’un des principaux leaders d’Al-Qaïda, il a également été reçu à dîner en compagnie de l’élite militaire au Pentagone juste après les attentats du 11 septembre sur New-York, Washington et en Pennsylvanie.
CBS News rapporte dans un article intitulé « Un imam lié à Al-Qaïda a dîné au Pentagone après le 11 septembre. » :
« Anwar al-Awlaki, le leader spirituel radical lié à plusieurs des terroristes du 11 Septembre, à la fusillade de Fort Hood, et à une tentative d’attentat sur un avion de ligne le jour de Noël, était l’invité du Pentagone dans les mois qui ont suivi le 11 Septembre, ce qu’un officiel du Pentagone a confirmé à CBS.
Al-Awlaki était invité en qualité de « membre d’un programme informel de sensibilisation » dans lequel des officiels ont sollicité des contacts « avec des leaders de la communauté musulmane ».
A cette époque, Awlaki était considéré comme l’imam « modéré » d’une mosquée du nord de la Virginie.
Dans le même temps, le FBI a interrogé Awlaki au sujet de ses contacts avec trois des terroristes du 11 septembre -Nawaf al-Hazmi, Khalid al Midhar and Hani Hanjour- qui appartenaient à la cellule de cinq hommes ayant crashé le boeing d’American Airlines sur le Pentagone. »
Anwar Al Awaki aurait admis avoir rencontré Hamzi, un autre incident que le public est supposé considérer comme une étonnante coïncidence.
La liste des « coïncidences » et des « accidents » est impressionnante et inclut les éléments suivants :
1. Les autorités françaises ont arrêté et emprisonné Kouachi pour des faits de terrorisme en 2005. Il sera relâché en 2008 après avoir purgé sa peine, malgré les preuves évidentes suggérant que Kouachi avait l’intention de se rendre à l’étranger. Le magazine Slate rapportait dans un article : « Les détails des preuves à charge pour terrorisme concernant le suspect Kouachi en 2008 » :
« Kouachi a été arrêté en 2005 et était accusé de vouloir rejoindre les djihadistes en Irak. Il serait tombé sous l’influence de Farid Benyettou, un jeune prédicateur qui prônait la violence, mais n’a pas pour l’instant voyagé en Irak ni commis un quelconque acte de terrorisme. Ses avocats ont déclaré qu’il n’avait pas reçu d’armes et qu’il « avait commencé à éprouver des doutes » assez sérieux pour se déclarer « soulagé » d’avoir été appréhendé. »
2. Kouachi et son frère ont été impliqués dans une autre affaire terroriste en 2010 mais n’ont pas été poursuivis faute de preuves. La BBC, dans un article intitulé « Attaque de Charlie Hebdo : les profils des suspects », avance les éléments suivants :
« En 2010, Chérif Kouachi a été cité dans un complot visant à faire évader de prison un autre islamiste, Smain Ait Ali Belkacem. Un complot fomenté par Beghal, selon des sources anti-terroristes françaises.
Belkacem appartenait au Groupe Islamique Armé algérien (GIA) et a été condamné à la réclusion à perpétuité pour les attentats de 1995 dans le métro parisien qui avaient blessé 30 personnes.
Said Kouachi, 34 ans, avait également été cité dans le complot visant à faire évader Belkacem, mais les frères n’avaient pas été poursuivis faute de preuves suffisantes. »
3. Les frères Kouachi ont ensuite voyagé au Yemen en 2011, au su des agences de renseignement françaises, pour y recevoir des armes et un entraînement d’Al-Qaïda. CNN rapporte dans un sujet intitulé : « La France signale aux états-unis que le suspect de Paris s’est entraîné avec Al-Qaïda au Yemen » :
« Un officiel US a signalé que les autorités américaines ont reçu des informations des agences de renseignement françaises disant que Said Kouachi a voyagé au Yemen en 2011 sous le couvert d’Al-Qaïda. Une fois au Yemen, l’aîné des deux frères a reçu des armes d’entraînement d’Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQAP). Il est aussi possible que Said ait été également formé à la fabrication et à l’usage d’explosifs, un entraînement courant pour les djihadistes au Yemen. Deux autres officiels US ont confirmé que l’information concernant ce voyage au Yemen avait été fourni par les services de renseignement français.
La ministre de la justice Christiane Taubira a déclaré à la journaliste de CNN Christiane Amanpour au cours d’une interview que l’un des frères avait voyagé au Yemen en 2005, sans préciser lequel. »
Si l’on admet que l’un des frères a voyagé au Yemen en 2005, cela veut dire qu’il avait peut-être reçu une formation au maniement des armes par Al-Qaïda avant son arrestation et son emprisonnement la même année.
4. Il a été rapporté que les deux frères ont combattu en Syrie avant de revenir l’été dernier, approximativement il y a six mois. USA Today l’a relevé dans son article : « La chasse à l’homme continue pour les deux français suspectés de terrorisme » :
« Les frères sont nés à paris de descendants algériens. Chérif a été condamné à trois ans de prisons en mai 2008 pour des faits de terrorisme. Les deux frères sont revenus de Syrie cet été. »
5. Donc, il y a six mois, les services de renseignement français ont décidé que les suspects, qui multipliaient les infractions par des contacts directs avec Al-Qaïda – incluant un entraînement au maniement des armes et des explosifs et une expérience de combat sur le terrain en Syrie, présentaient un « faible risque » et ont donc cessé de les surveiller.
Etonnamment, le Daily Mail rapporte dans un article : « Révélations : la police avait cessé la surveillance des tueurs de Paris six mois avant, après que la cellule terroriste de l’assaillant du supermarché casher et de sa femme, qui s’est envolée pour la Syrie, soit classée à « faible risque »
« La terroriste la plus recherchée au monde s’est envolée pour la Syrie, comme l’a révélé hier soir la police qui a également admis avoir stoppé la surveillance de sa cellule terroriste parisienne six mois auparavant au motif qu’elle avait été classée à « faible risque ».
Le Daily Mail s’intéresse également aux autres membres de la cellule terroriste, incluant Amedy Coulibaly, également tué par la police à la suite des attaques sur Paris, connu pour des infractions multiples et pour être un terroriste, et précédemment arrêté et condamné pour des faits en relation avec le terrorisme.
Qui a décidé que cette cellule ne présentait qu’un « faible risque » il y a six mois ? C’est probablement dans cette direction que la population française devrait demander justice, si la justice est bien sa préoccupation.
Six mois, coïncidence, c’est également le laps de temps généralement nécessaire aux services de renseignement pour infiltrer une cellule terroriste. Cela fournit une plage de temps nécessaire à la planification des attentats, leur financement, et leur exécution. Le public est sensé croire que cette cellule qui a été poursuivie ou emprisonnée pour des faits de terrorisme pendant presque 10 ans et a été en contact direct avec Al-Qaïda a soudainement été effacée des radars des services de renseignement juste à temps pour perpétrer son crime le plus impressionnant ?
Malheureusement, ces « coïncidences » et ces « accidents » ne sont ni des coïncidences ni des accidents. Elles forment le schéma évident d’une provocation mise en scène dans le contexte de la mise en place d’une « stratégie de la tension » intentionnelle identique à celle que l’OTAN avait menée durant la guerre froide à travers ses réseaux « stay behind » plus communément connue sous le nom d’opération Gladio.
En effet, si l’OTAN pouvait mener des attaques meurtrières contre les pays d’Europe de l’Ouest durant la guerre froide, conçues pour apparaître comme l’oeuvre des ennemis de l’OTAN, pourquoi l’organisation militaire serait-elle maintenant écartée des investigations alors qu’elle reste l’un des principaux suspects ?
Au vu des « coïncidences » et « accidents » mentionnés plus haut, ceux qui occupent les plus hautes responsabilités militaires, politiques, et qui se trouvent à la tête des services de renseignement en France, devraient être limogés et inculpés pour négligence criminelle, au minimum.
Alors que les pièces du puzzle continuent de s’assembler, l’image qui apparaît est celle d’une provocation intentionnelle destinée à diviser la société et à relancer les expéditions militaires. Et à mesure que cette image devient plus nette, la rhétorique destinée à détourner l’attention du public va atteindre son paroxysme.
Tony Cartalucci
Source : http://www.mondialisation.ca/les-terroristes-parisiens-etaient-finances-par-un-invite-dhonneur-du-pentagone/5424285