Voir ici l’étude “Les attentats islamistes dans le monde 1979-2019“, par la Fondation pour l’innovation politique, fondapol.org.
Rares sont les médias et politiciens qui osent révéler la véritable cause du terrorisme islamique.
À chaque fois qu’une nouvelle attaque djihadiste frappe des innocents en Occident, les médias et les politiciens n’ont de cesse de blâmer la « mauvaise intégration », la « pauvreté », la « marginalisation », le « racisme » et quoi d’autre encore !
Pour une raison quelconque, il ne leur arrive jamais de se demander si le terrorisme islamique a quelque chose à voir avec l’Islam et le nombre croissant d’adeptes de cette religion particulière dans nos pays. Est-ce qu’ils oublient quelque chose ? Pourrait-il y avoir une connexion ?
L’islam et la violence ?
Avec une équipe de chercheurs, la Danoise Tina Magaard a analysé minutieusement les textes des 10 plus grandes religions du monde, en recherchant des liens possibles avec la violence. La conclusion de Tina Magaard est claire : « Les textes religieux de l’Islam demandent à ses partisans de commettre des violences et de se battre à un degré beaucoup plus élevé que toute autre religion. Les textes en Islam sont nettement distincts de ceux des textes d’autres religions dans la mesure où ils accordent un appel beaucoup plus important à la violence et à l’agression contre les adeptes d’autres religions. Il y a aussi des incitations directes à la terreur. Cela a longtemps été un tabou dans la recherche sur l’Islam, mais c’est un fait qu’il nous faut reconnaître » explique-t-elle.
Au cours de leurs recherches, Tina Magaard et son équipe ont trouvé dans le Coran des centaines d’appels à la lutte contre les adeptes d’autres confessions. « S’il est vrai que beaucoup de musulmans considèrent le Coran comme les paroles de Dieu qui ne peuvent être ni reformulées ni interprétées, nous avons un problème », constate Tina Magaard.
La recherche en Allemagne par le Centre allemand de recherche en sciences sociales (WZB) confirme les soucis de Tina Magaard : 75 pour cent des musulmans en Europe pensent que le Coran doit être suivi à la lettre. Est-ce que la quantité croissante de mosquées et d’imams qui prêchent ces textes a quelque chose à voir avec l’augmentation du terrorisme islamique ?
Les musulmans sont-ils vraiment plus violents ?
Comment donc la lecture du Coran et la pratique de l’Islam influencent-t-elles les gens ? Une étude approfondie, impliquant des entretiens avec 45 000 personnes, dirigée par l’ancien ministre allemand de la Justice, Christian Pfeiffer, met ces sujets en lumière. Les nombreuses entrevues ont montré que l’islam se distingue en étant la seule religion qui, plus ses fidèles deviennent religieux, plus ils deviennent enclins à la violence. « Même lorsque d’autres facteurs sociaux ont été pris en compte, il restait une corrélation significative entre la religiosité et la volonté d’utiliser la violence », a déclaré Christian Pfeiffer, ajoutant qu’il avait été épouvanté par les résultats de la recherche, car ces résultats soutenaient les critiques de l’immigration musulmane formulées par Thilo Sarrazin et d’autres. (Thilo Sarrazin est un politicien allemand, ex-membre du conseil d’administration de la banque Deutsche Bundesbank, ancien sénateur, qui s’est fait connaître par la publication de son livre sur l’immigration musulmane en Allemagne, dans lequel il dénonce la politique d’immigration menée par son pays «Deutschland schafft sich ab » [L’Allemagne est en train de se supprimer]).
Le nombre croissant d’écoles coraniques pourrait-il avoir quelque chose à voir avec le fait que la jeunesse musulmane d’Europe est de plus en plus radicalisée ? Peut-être : 80 pour cent des jeunes Turcs aux Pays-Bas ne voient « rien de mal » dans la conduite du djihad contre les mécréants. 27 pour cent de tous les jeunes français et 14 pour cent de tous les jeunes britanniques de moins de 25 ans éprouvent de la sympathie pour l’organisation islamique terroriste génocidaire. Ces chiffres incluent fort probablement la grande majorité des jeunes musulmans dans ces deux pays.
Au lieu de spéculations sur les sans papiers et de discussions théoriques sur la cause du terrorisme islamique, des chercheurs canadiens de l’Université de la Colombie-Britannique et de l’Université de Waterloo ont décidé d’avoir des entretiens avec des terroristes survivants afin de connaître en direct ce qui les motive. En parlant avec les terroristes, il est clairement apparu que ces derniers n’avaient pas été poussés par des facteurs socio-économiques dans la société tels qu’un faible revenu, un manque d’éducation, un sentiment de marginalisation ou tout simplement l’ennui. Les chercheurs ont au contraire constaté que les terroristes avaient été convaincus par leur religion et par ce qu’elle exigeait de ses fidèles. « Aucun des sujets n’a suggéré directement ou indirectement que c’était de se sentir marginalisés socialement ou économiquement qui les poussait vers une voie aussi extrême », affirment les auteurs de cette étude, Lorne L. Dawson, Amarnath Amarasingam et Alexandra Bain.
« Les études académiques ont attribué trop d’importance à ces facteurs, à savoir les problèmes et les frustrations dans la vie des jeunes hommes qui se tournent vers l’Islam extrémiste et, finalement, vers la violence terroriste. Sur la base de nos entretiens avec des combattants étrangers (plus d’entrevues que personne d’autre n’en a faites), nous pensons qu’il faudrait accorder plus d’attention et d’importance aux affirmations répétées des avantages positifs qu’offre le djihadisme », ajoutent les auteurs de l’étude. Comme l’a dit un terroriste lors d’une interview : « Le zèle du djihad m’a toujours frappé lorsque je me trouvais dans ma chambre en train de lire le Coran dans une version anglaise ».
« Nous sommes motivés par notre religion, par notre Coran et par la Sunnah, et nous n’avons pas honte de ça », a déclaré un autre terroriste. (La Sunnah est la transmission orale des enseignements du prophète Mohamet).
Source : http://resistancerepublicaine.eu/2017/06/16/la-veritable-cause-du-terrorisme-islamique/