De la démagogie comme politique : Macron invente les « morts pour le service de la République »

Avec Macron et son « celles et ceux », tout le monde ou presque, un jour ou l’autre, va mourir pour la France. Mais aujourd’hui, on meurt, paraît-il, « pour la République ». Au fait, la République, c’est quoi ? Eh bien les lobbies qui l’ont fabriquée, pour que les imbéciles croient à la liberté, à la démocratie et à l’égalité.

Morts pour le service de la République, c’est-à-dire tués par l’oligarchie ?

Le président de la République crée donc une nouvelle classe de pupilles de la nation, ce qui évite d’en chercher les causes profondes : laxisme de la Justice, progressisme & communautarisme, abandon de la sécurité nationale, destruction des services publics, chômage de masse au profit de la caste néolibérale, et on en passe. Il n’y a plus que de la « com », on navigue à vue, sans autre plan que le profit présent des forces privées qui ont remplacé l’État. On veut parler de la Banque, qui tient le pays par la dette, et des réseaux de pouvoir occultes, qui se cachent – si mal ! – derrière la « République ».

« Nombre de Français n’en peuvent plus de ces grands discours et de ces cérémonies de deuil qui se succèdent au fil des mois. Pour légitimes et émouvants qu’ils soient, leur répétition nous démoralise et renforce le sentiment que l’État est impuissant. » (Le Goff)

Nous parlions de la communication publicitaire qui remplace la politique sérieuse, c’est l’objet de l’interview du sociologue Jean-Pierre Le Goff dans Le Figaro du 20 mai 2021.

Le Figaro : Au lendemain de la première étape du déconfinement, comment qualifieriez-vous le climat qui règne aujourd’hui dans le pays ?

Le Goff : L’air du temps est à la fois sentimental et victimaire, angélique et déprimant. Après des mois de limitation de nos libertés, le plan de sortie du confinement fait plaisir ; le peuple adolescent attend avec impatience le retour du festif et des grands rassemblements ; l’intérêt pour la météo et les vacances ne se dément pas ; les activités sportives, la cuisine et le jardinage, le yoga et la méditation, voire la promotion du vélo comme nouveau rapport au monde, connaissent un succès certain, tout au moins pour des catégories particulières de la population.

Le sociologue passe alors en revue les « messages paradoxaux » du pouvoir. Nous, on préférera parler de volonté de nuire, de dissocier l’esprit des Français de la réalité, bref, d’une politique sataniste schizophrénisante.

« On ne compte plus depuis des années les messages paradoxaux émis par le pouvoir politique. À sa manière, Emmanuel Macron n’a pas dérogé à cette façon déconcertante de gouverner. Après la fermeture de la centrale de Fessenheim, il affirme que notre avenir énergétique et écologique passe par le nucléaire, alors qu’on subventionne massivement des parcs d’éoliennes peu productifs et destructeurs de paysages, paysages que l’on affirme par ailleurs protéger… Au moment où l’on constate une détérioration de la langue française écrite et parlée, le président de la République se montre favorable à ce qu’on enseigne davantage la langue arabe à l’école. De son côté, l’Assemblée nationale vote une loi qui non seulement protège, mais promeut les langues régionales Quant au gouvernement, qui défend la francophonie, il lance une nouvelle carte nationale d’identité bilingue français-anglais au nom des exigences d’une Union européenne qui a pourtant vu le Royaume-Uni la quitter. Ce qui peut apparaître comme un détail pour des technocrates n’en est pas un pour ceux qui demeurent attachés à leur langue inséparable de leur identité nationale, a fortiori quand ils ne parlent pas anglais. »

Le Goff plante alors sa banderille dans la nuque du taurillon :

« Tout s’emballe et tout va trop vite avec des politiques qui veulent être modernes à tout prix, sans même se rendre compte qu’ils produisent des effets de déstructuration symbolique qui enfoncent un peu plus le pays dans la dépression. Et plus la désorientation du pays s’accentue, plus l’activisme communicationnel s’accélère à la manière d’un exercice de vélo d’appartement où, le nez dans le guidon, on pédale de plus en plus vite sans avancer pour autant, quand on ne rétropédale pas à l’occasion. »

Les illustrations de cette politique de désorientation brutale sont légion. On va prendre la dernière en date, qui a choqué et le gauchiste Buisine, et le droitiste Philippot.

Le pouvoir libère les Français, leur ouvre la cage après un an de confinement et de destruction mentale, d’infantilisation et de coups bas, et les chasse d’une terrasse à l’arme de guerre ! De quels esprits tordus, misérables, maléfiques, sortent ces consignes ?

En tout cas, le résultat de tout cela est la dégradation du pays à tous les étages, comme si les mondialistes au pouvoir, cette alliance de la Banque et des réseaux occultes, voulaient en finir avec l’exception française, ce pays où il faisait bon vivre, et où les pauvres, les malades, les plus fragiles, étaient protégés.

Aujourd’hui, la pauvreté explose et les malades sont sacrifiés. Cette politique d’extorsion et de destruction nationale a pour nom « lutte contre le Covid ».

Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/De-la-demagogie-comme-politique-Macron-invente-les-morts-pour-le-service-de-la-Republique-64160.html

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