De nombreux musulmans arabophones éclairés et autres apostats de l’islam sont conscients des graves problèmes que suscitent le Coran et les interprétations de nombreux récits coraniques.
Le cas du journaliste irakien, Raed Saadi Nasser, est significatif et instructif. Il s’est penché sur cette question dans un article publié en arabe le 8.8.2018 sur le site en ligne Ahewar.org, dans lequel il signale que les non-musulmans ont toujours cherché à fuir les sociétés islamiques, un phénomène alarmant qu’on observe depuis plus de quatorze siècles. Ils fuient ces sociétés et leurs quartiers pour échapper à l’impact de la culture religieuse islamique, à ses répercussions comme à ses pratiques fanatiques et intolérantes. Phénomène qu’on observe maintenant en Europe et en France dans les quartiers et banlieues à forte concentration islamique.
Il voit les raisons de cet exode dans les enseignements insinués dans le Coran qui comprend de nombreux versets incitatifs à la haine de l’autre. La doxa musulmane considère ces préceptes comme légaux, puisque le dieu Allah les impose.
Face à ce phénomène, ce journaliste s’en prend à cette culture, dans laquelle « les musulmans sont nés, élevés et programmés. Elle leur accorde la légitimité d’utiliser tous les moyens possibles pour attaquer, agresser et humilier les adeptes d’autres religions. Hélas, les musulmans ne mesurent probablement pas assez la dangerosité de ce phénomène ni ses conséquences. »
Pour expliquer et illustrer ce phénomène, ce journaliste exhume l’une des motivations dans le récit coranique du roi Salomon. En effet, c’est l’un des récits qu’utilisent les musulmans non seulement pour intimider les non-musulmans mais également pour les terroriser. D’autant plus que le prophète de l’islam lui-même s’en est inspiré pour mener et justifier ses invasions.
Voici le récit relaté dans la sourate An-Naml (Les Fourmis, 27) :
20. Puis il (Salomon) passa en revue les oiseaux et dit: « Pourquoi ne vois-je pas la huppe ? Est-elle parmi les absents ?
21. Je la châtierai sévèrement, je l’égorgerai, ou bien elle m’apportera un argument explicite. »
22. Mais elle n’était restée (absente) que peu de temps et dit à son retour: « J’ai appris ce que tu n’as point appris; et je te rapporte de Saba une nouvelle sûre:
23. J’ai trouvé qu’une femme est leur reine, que de toute chose elle a été comblée et qu’elle a un trône magnifique.
24. Je l’ai trouvée, elle et son peuple, se prosternant devant le soleil au lieu d’Allah. Le Diable leur a embelli leurs actions, et les a détournés du droit chemin, et ils ne sont pas bien guidés.
25. Que ne se prosternent-ils devant Allah qui fait sortir ce qui est caché dans les cieux et la terre, et qui sait ce que vous cachez et aussi ce que vous divulguez ?
26. Allah ! Point de divinité à part Lui, le Seigneur du Trône Immense. »
27. Alors, Salomon dit: « Nous allons voir si tu as dis la vérité ou si tu as menti.
28. Pars avec ma lettre que voici; puis lance-la à eux; ensuite tiens-toi à l’écart d’eux pour voir ce que sera leur réponse. »
29. La reine dit: « Ô notables! Une noble lettre m’a été lancée.
30. Elle vient de Salomon; et c’est au nom d’Allah, le Tout Clément, le Très Miséricordieux,
31. Ne soyez pas hautains avec moi et venez à moi en toute soumission. »
32. Elle dit: « Ô notables! Conseillez-moi sur cette affaire: je ne déciderai rien sans que vous ne soyez présents (pour me conseiller). »
33. Ils dirent: « Nous sommes détenteurs d’une force et d’une puissance redoutable. Le commandement cependant t’appartient. Regarde donc ce que tu veux ordonner. »
34. Elle dit: « En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c’est ainsi qu’ils agissent.
35. Moi, je vais leur envoyer un présent, puis je verrai ce que les envoyés ramèneront. »
36. Puis, lorsque [la délégation] arriva auprès de Salomon, celui-ci dit: « Est-ce avec des biens que vous voulez m’aider, alors que ce qu’Allah m’a procuré est meilleur que ce qu’Il vous a procuré ? Mais c’est vous plutôt qui vous réjouissez de votre cadeau.
37. Retournez vers eux. Nous viendrons avec des armées contre lesquelles ils n’auront aucune résistance, et nous les en expulserons tous humiliés et méprisés. »
Selon Raed Nasser, tous les juristes et exégètes de la religion islamique confirment que « ces versets coraniques incitent les musulmans à considérer le fait de terroriser les autres, qui sont différents de nous, représente un acte très agréable aux yeux d’Allah. Ces versets glorifient les événements ayant conduit le prophète Salomon à menacer la reine de Saba et son peuple, à les attaquer, piller, humilier et abaisser, puisqu’ils adoraient le dieu soleil. »
En vertu de la logique de ce texte coranique, Allah a permis à Salomon de déclarer la guerre contre un peuple entier vivant à des centaines de kilomètres de chez lui, non pas parce que ce peuple le menaçait, mais parce qu’il adorait tout simplement le soleil… Ces versets coraniques constituent donc une preuve claire et explicite parmi des milliers d’autres, que ce soit dans le Coran ou dans la biographie de Mahomet, pour justifier la légitimité de l’invasion des autres. Ils donnent le droit aux musulmans de les envahir et de les agresser dans l’intention de les forcer à suivre les ordres venant d’Allah et transmis à Mahomet. C’est tout à fait le contraire de ce que certains musulmans, fallacieux, bonimenteurs et imposteurs, prétendent et préconisent que le djihad islamique – c’est-à-dire l’invasion, le meurtre, les attentats, le viol, la captivité des femmes et des enfants, l’agression des mécréants, des athées – sont uniquement destinés à la légitime défense.
Ce journaliste irakien n’invente rien mais se réfère à un grand exégète, al-Tabari. Celui-ci interprète le récit coranique cité plus haut et l’élucide davantage :
« Le Tout-Puissant révèle à la huppe de Salomon d’aller informer ce dernier de la raison de son absence. ‟J’ai trouvé une femme qui règne sur eux”, signifie qu’elle préside aux destins du royaume de Saba. Cette nouvelle justifie son absence et fait oublier à Salomon sa promesse. En effet, Salomon n’imaginait pas l’existence d’un autre personnage qui partagerait le royaume de la terre avec lui… Lorsque la huppe lui montre un royaume qui ne lui appartient pas et un peuple qui adore un autre dieu qu’Allah, Salomon se sent heureux et destiné à une grande récompense sur terre et plus tard dans l’au-delà, s’il mène le djihad contre ce royaume et l’annexe au sien. »
Rappelons que Mahomet utilisait d’habitude les versets coraniques pour se présenter comme le successeur légal des anciens prophètes et comme chargé de poursuivre leur exemple. Alors, le fait de raconter ce récit et de l’attribuer à Allah lui permet de révéler les aspects positifs du prophète Salomon, l’ancien roi d’Israël.
Cette sourate, Les Fourmis, ne relate le récit de Salomon qui aurait terrorisé un royaume et son peuple vivant à plus de mille kilomètres de Jérusalem, que pour approuver son action. Mahomet en profite pour s’octroyer une légitimité similaire quant aux actions terroristes qu’il mènera contre quiconque ose refuser de croire en lui.
Donc, en imitant Salomon, il justifie son droit de décimer toute la tribu juive de Banu Qurayza et de chasser une autre tribu juive, Banu Nadir, de leur terre, de piller leurs biens et de réduire leurs femmes et leurs enfants en esclavage.
Raed Nasser constate que « Mahomet croyait avoir raison de tuer tous les chrétiens de la Péninsule arabique, ainsi que tous les adeptes des autres religions, sans exception. Il affirmait avoir reçu un ordre d’Allah l’invitant à se battre contre tous les êtres humains jusqu’à ce qu’ils croient en lui comme messager. Il trompe ainsi des centaines de millions d’individus qui ont hérité cette culture désastreuse. Ils font pression sur tous les adeptes des autres religions dans leur société. Ils les forcent à fuir leurs pays d’origine et à se réfugier dans d’autres pays du monde. » Ce scénario se poursuit, hélas, depuis l’avènement de l’islam jusqu’à nos jours.
En vérité, Mahomet plagie de façon malhonnête le véritable récit du roi Salomon tel qu’il est relaté dans le patrimoine juif. Il le falsifie et le déforme en sa faveur pour légaliser le terrorisme, justifier la violence et mener le djihad contre les autres, même s’ils sont pacifiques.
Ce récit confirme que le royaume de Saba n’avait pas de frontières ni d’hostilités avec celui de Salomon. Le seul tort de son peuple c’est qu’il pratiquait son droit naturel et sa liberté de croyance. Or, selon le récit fantaisiste inventé par Mahomet, Salomon menace la reine et son peuple et les force à abandonner leur croyance et à embrasser la sienne.
Pour égayer davantage ce récit Mahomet y ajoute que la reine de Saba jouissait d’un esprit démocratique. Elle demande conseil à son peuple suite aux menaces de Salomon. Pour éviter le mal, elle lui envoie des cadeaux et lui manifeste son amour pour la paix et son refus de la violence. Par contre, Salomon refuse, selon ce récit coranique, les cadeaux parce qu’il voulait uniquement obliger la reine et son peuple à embrasser sa croyance et annexer leur royaume. Alors, il s’en empare, capture la reine Balkis de Saba et la contraint à se convertir à la religion d’Allah.
Faut-il rappeler que ce récit s’oppose radicalement à celui des patrimoines juif et chrétien qui nous présentent Salomon comme un grand roi sage. Dès qu’elle entend parler de lui, la reine Balkis décide de lui rendre visite et de lui offrir des cadeaux précieux dignes de sa majesté impériale. À la première rencontre, elle s’aperçoit qu’il s’agit d’un homme d’une extrême sagesse, très juste, et surtout soucieux de développer son pays et d’assurer le bien-être à son peuple. Les juifs étaient fiers de leur roi et de la conception morale et religieuse dont il était imprégné. Ils montrent, en effet, qu’ils sont capables et dignes d’être de bons exemples pour les autres.
Face au grand nombre de savants juifs et chrétiens dans le monde, l’histoire ne signale que quelques noms de « savants musulmans » qui ont tous critiqué les versets coraniques inhumains et immoraux comme notre auteur le fait maintenant. Il n’est donc pas étrange pour un esprit éclairé qui lutte pour le respect des droits de l’homme de s’opposer aux centaines de versets coraniques qui dénigrent tous ces droits.
Pour toutes ces raisons, Raed Nasser fait le constat suivant : « Certains de mes coreligionnaires musulmans tentent désespérément de se soustraire de cette grande impasse. Ils cherchent à trouver dans le patrimoine des autres religions des phrases ou des citations qui sous-entendent des actes terroristes. Toutefois, ces musulmans ignorent que la présence d’indices à caractère agressif dans les autres croyances, ne justifie absolument pas notre glorification du terrorisme dont regorge notre islam et sa charia islamique. »
Puis il ajoute : « Aucune religion au monde ne croit que tous les récits narratifs de son héritage religieux soient valables et applicables en tout moment et en tout lieu. Seul l’islam prétend détenir un texte révélé par Allah, que les croyants doivent respecter et l’appliquer à la lettre toujours et partout. »
Quant à cette sourate, Les Fourmis, Raed Nasser la qualifie « de coup de massue contre tous ceux qui prétendent que l’islam ne légitime pas ou n’autorise pas le terrorisme contre tous les êtres humains qui ne croient pas en Allah ni en Mahomet. Le récit de Salomon n’y est pas relaté pour dénoncer son agression contre un peuple innocent qui ne croit pas en Allah, mais pour louer, flatter et glorifier ce prophète et son action terroriste contre le peuple et la reine de Saba. »
Les versets que cite notre journaliste irakien coupent la voie à ceux qui manipulent le sens des versets coraniques et les interprètent d’une manière qui correspond à leur désir de mentir et d’induire en erreur le grand public des musulmans ainsi que le reste de la population mondiale non musulmane. Ils disent, par exemple, « tel verset coranique a abrogé (annulé) tel autre ». Or les versets de cette sourate ne reproduisent pas des ordres venant d’Allah ni de Mahomet pour être abrogés ou remplacés par d’autres. Ce sont des versets qui racontent le récit du roi Salomon dans l’intention de rendre hommage aux grandes capacités qu’Allah lui a octroyées pour terroriser le reste des habitants de la terre par l’invasion et l’horreur, tout simplement parce qu’ils ne croyaient pas au même dieu que lui.
Selon notre journaliste, « ces versets ont permis au prophète Mahomet de pratiquer sa piraterie et son terrorisme contre les tribus et les autres peuples. Sous prétexte d’imiter le sage prophète Salomon, il nous fait comprendre et nous fait avaler la couleuvre que tous les autres versets coraniques appellent clairement à la terreur, au meurtre et à l’humiliation de tout être humain sur terre qui ne croit pas que Mahomet ait reçu des messages secrets d’Allah. »
Raed Nasser considère que ces versets cités et tant d’autres dans le Coran comme dans la biographie de Mahomet « forcent tous les habitants de la terre de voir dans la charia islamique une loi terroriste qui fait de nous, musulmans, une bombe à fragmentation minutée pouvant exploser à n’importe quel moment et décimer des humains innocents. »
Puis il ajoute : « Ces versets expliquent en plus et justifient les raisons de la migration perpétuelle et de la fuite des adeptes d’autres religions, des athées et des agnostiques loin des sociétés musulmanes. »
Rappelons que la situation dramatique et désastreuse des chrétiens d’Orient vivant actuellement en terre d’islam en est la preuve, tandis que les médias occidentaux du courant dominant et soumis au discours menteur l’occultent à dessein.
Le journaliste conclut : « ces versets nous montrent clairement la raison du dégoût de tous les habitants du monde des femmes musulmanes voilées. Ce rejet ne veut pas dire qu’ils ne croient pas au droit et à la liberté des femmes musulmanes de s’habiller comme elles veulent, mais à cause des faits et des preuves qu’incarne la femme musulmane voilée. En fait, elle représente une culture qui incite à voler, à tuer, à mépriser ou à humilier tout être humain mécréant qui n’embrasse pas la croyance islamique. Elle peut être consciente des détails de cette culture religieuse comme elle peut être induite en erreur par le mensonge selon lequel l’islam n’autorise pas l’agression ni l’humiliation des autres, s’ils ne croient pas au prophète Mahomet. »
En tout cas, les chefs religieux musulmans et tous ceux qui prétendent être les gardiens du temple de l’islam, s’ils veulent être crédibles et non hypocrites, sournois et imposteurs, sont tenus de prendre une position sérieuse et audacieuse pour réviser le Coran et l’expurger des centaines de versets coraniques indignes d’un dieu dit clément et miséricordieux. Ces injonctions coraniques violentes font des musulmans – qu’on le veuille ou non – des terroristes potentiels en service commandé par un dieu belliqueux, Allah.
Faut-il rappeler que si un non-musulman critique l’islam, aussitôt les prétendus gardiens du temple de l’islam, les islamo-collabos, les islamo-gauchistes, les imposteurs, les manipulateurs, les affabulateurs, les doctes ès-taqiya, les politiciens opportunistes, corrompus et traîtres, la dictature du discours hypocrite, la mafia du terrorisme intellectuel et toute la meute des associations dites antiracistes et droit-de-l’hommistes crient au scandale. Ils se déchaînent contre lui, le taxent d’islamophobe, de raciste, de haineux, d’ignare, de déséquilibré, d’agent israélo-américain et le trainent devant la justice.
Comment vont-ils réagir et riposter contre les adeptes ou ex-adeptes de cette idéologie politico-religieuse, comme Raed Saadi Nasser et tant d’autres apostats qui osent dévoiler, au prix même de leur vie, toute la vérité amère sur l’islam ?
Maurice Saliba[1]
[1] Maurice Saliba est l’auteur de L’islam mis à nu par les siens. Anthologie d’auteurs arabophones post 2001 (Préface d’Henri BOULAD). Éditions Riposte Laïque, 2019.
Source : https://www.dreuz.info/2019/11/28/raed-saadi-nasser-le-coran-falsifie-le-recit-biblique-de-salomon-pour-justifier-notre-terrorisme/