La proposition de loi pour lutter contre la « haine » sur l’Internet vise la résistance.
Dans la bouche des menteurs, la « haine » c’est la résistance.
Interrogé sur France Info, le cuistot devenu ministre de la Censure en ligne, Mounir Mahjoubi, a déclaré jeudi 21 février 2019, fier comme un poulet : « la détermination est claire et nette et nous serons prêts pour le mois de mai ».
Le petit débat entre amis : le sioniste Renaud Dély, le journaliste soumis de franceinfo et le ministre de la Censure Mounir Mahjoubi.
Macron a donc cédé au CRIF sur la liberté d’expression. Le Président, du moment qu’il vend les meilleurs morceaux de la France à l’étranger, le reste il s’en fout un peu. Le reste, c’est quand même notre quotidien. Regardez ce que le libéralisme libertaire qui porte mal son nom a fait de la patrie de la culture et du débat politique : une coquille vide de sens, vide de contradiction. Petit à petit, les lois orwelliennes se sont imposées à la faveur des ingénieurs sociaux mis en place par la dominance, et vite retirés une fois qu’ils commençaient à être détestés. Oui, détestés pour le sale boulot de police politique qu’ils ont fait et qu’ils continuent à faire. Le débat dans notre pays est contrôlé, calibré, et surveillé de près. Pas le droit d’avoir une opinion différente de celle de Schiappa, qui est à la pensée ce que le MacDo, bla bla bla.
« Ce poison lent, qui conduit près de deux Français sur cinq s’informant principalement via les réseaux sociaux à croire en un complot sioniste mondial, celui-ci aussi nous devons le combattre avec force et clarté. »
Macron détaille les mesures répressives exigées par le CRIF à partir de 13’57.
Macron, pour conserver son fauteuil qui commence à devenir dangereusement éjectable, a donc lâché sur l’esprit français. On ne pourra plus dire ou écrire ce qu’on pense, surtout si cela n’est pas validé par le Grand Sanhédrin. Vous voyez, on ne se paye pas de mots. Cela fait des mois que l’exécutif prépare ce texte abject et il vient de le lâcher à la faveur de « l’explosion » artificielle des actes antisémites. Il fallait ça. Oublions le prétexte et entrons dans le projet. Pour cela, nous avons lu l’article du Figaro qui ne met pas de guillemets à haine. Pourtant, il ne s’agit pas de haine, uniquement de résistance. Tout discours oligarchique doit aujourd’hui, dans cet enfer de mensonge généralisé, être décrypté. Les euphémismes pullulent, les inversions accusatoires foisonnent, il faut des traducteurs oligarchie-français. C’est ce que nous essayons humblement de faire, avec votre soutien.
Ce petit appel au don légèrement humiliant étant fait, ouf !, passons à la loi scélérate. C’est la gentille Laetitia Avia qui va faire le dirty job pour les Maîtres. Comme Belkacem avant elle avec la théorie du genre, comme Taubira avec la PMA, elle va cristalliser la colère à la place des ingénieurs sociaux. Tout ça pour un job à l’Assemblée, cette chambre des nullités. Personnellement, on nous demande de porter une telle loi, même pour un milliard d’euros et l’Anneau (du Seigneur du même nom), on n’en veut pas. On préfère rester pauvres ! Mais la mordeuse de tacot a de l’ambition, et elle signe à deux mains le pacte faustien. On t’aura prévenue, Laetitia !
« Emmanuel Macron a précisé que ce texte s’appuiera largement sur le rapport remis en septembre dernier par Laetitia Avia et qui formulait 20 propositions dans le cadre d’un renforcement de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur internet, déjà promis lors du discours d’Emmanuel Macron au dîner du Crif en 2018. Une meilleure modération, une plus grande responsabilisation des plateformes, la création d’une taxe Gafa… »
Entrons dans les détails. D’abord, le délai de prescription en cas de cyberharcèlement sera allongé. Ensuite, le gros morceau : obliger les plateformes à retirer les contenus haineux. Ils devront être retirés « dans les meilleurs délais », a tonné le Président devant ses chefs du CRIF. mais surtout, les plateformes devront balancer les noms des auteurs, leur numéro IP, alors qu’aujourd’hui, par exemple, Twitter (USA ou France) rechigne à refiler les coordonnées de ses clients aux autorités. On se marre quand on voit qui a préparé cette scélératesse :
« Cette mesure s’appuie, elle aussi, sur le rapport commandé par Édouard Philippe en mars dernier à l’enseignant franco-algérien Karim Amellal, à la députée (LREM) Laetitia Avia et au vice-président du Conseil représentatif des institutions juives (Crif) Gil Taïeb qui préconise “la fixation d’un délai maximal pour le retrait des contenus haineux”. Selon le rapport ce délai pourrait être de 24 heures “s’il est entouré des garanties juridiques appropriées”. »
On sent que les avocats vont avoir du boulot ! Ça tombe bien, la profession souffre. Bienvenue dans une société qui va se judiciariser à fond, chers amis. Tout le problème des autorités, élues ou pas, élues ou auto-élues, est de peser sur les plateformes numériques qui sont devenues tellement puissantes qu’elles n’en font qu’à leur tête. Les multinationales, quelles qu’elles soient, pissent à la face des nations. Les GAFA ne font pas exception : elles payent très peu d’impôts chez nous et nous pompent énormément de fric.
On va voir si le numéro 2 de l’exécutif va pouvoir changer ce rapport de force :
« C’est aussi l’ambition affichée par Édouard Philippe lors du discours inaugural de la première cérémonie de remise du prix Ilan Halimi le 12 février. Le Premier ministre a expliqué vouloir travailler directement avec Facebook pour lutter contre ces contenus haineux qui se propagent sur les réseaux sociaux. “Nous allons lancer avec Facebook une expérimentation pour concevoir des règles de droit plus innovantes et plus adaptées afin de réguler les contenus sur les plateformes et les réseaux”. »
Ensuite, nos experts ont planché sur la levée de l’anonymat sur l’Internet. Macron s’y est opposé devant ses Maîtres. C’est sûr que s’il fait ça, même sur ordre, il peut dire adieu aux 10 ou 15% de Français qui le soutiennent encore.
Sinon, comme pour les supporters turbulents, l’entrée du stade des réseaux sociaux sera interdite pour ceux qui sont « coupables de propos racistes et antisémites ». D’où l’importance de la définition ! Les magistrats vont s’éclater. Dans ce cas, Finkielkraut et Zemmour devraient rapidement disparaître de tous les réseaux sociaux, n’est-ce pas.
« Il faudra aussi “nous donner les moyens aussi de pouvoir interdire la présence sur un réseau social de personnes coupables de propos racistes et antisémites comme on interdit les hooligans dans les stades, ou à tout le moins, faire en sorte que les condamnations pour actes racistes et antisémites soit publiées”. “La honte sur ces sujets d’urgence doit changer de camp”. »
Ce texte exigera le retrait des contenus dans les meilleurs délais. Nous interdirons la présence sur les réseaux sociaux de personnes coupables de propos antisémites et racistes ou haineux, annonce @EmmanuelMacron au #dinerducrif https://t.co/GgXeN8ZFuI
— 🇫🇷 MarleneSchiappa (@MarleneSchiappa) February 20, 2019
Enfin, le petit cuistot du numérique veut moraliser les GAFA et leur imposer une taxe. Car ce sont les GAFA qui font le ménage – ou pas – chez eux. Et ils n’aiment pas qu’on embête trop leurs clients, même si ce sont de mauvais Français du point de vue de l’autorité.
On souhaite bon courage à toute cette bande de traîtres à la nation et de maîtres censeurs dans leur entreprise scélérate et perdue d’avance. Cela va encore accentuer le gouffre entre eux et nous, entre l’élite et le peuple, un peuple qui a goûté à la liberté d’expression par-delà les frontières fixées par l’oligarchie et qu’il sera difficile de faire rentrer – même de force, à coups de LBD – dans la prison de l’aveuglement et de la surdité politiques.
Méditons ensemble cette phrase de Tchou Rav (-5 000 avant Macron) :
« Un système qui tue la liberté pour survivre se condamne tout seul. »
Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/La-proposition-de-loi-pour-lutter-contre-la-haine-sur-l-Internet-vise-la-resistance-53874.html