Dans un entretien accordé mercredi [6 mars] au Breitbart News Tonight de SiriusXM, Patrick Moore, cofondateur de Greenpeace et ancien président de Greenpeace Canada, a décrit l’idéologie des « éco-fascistes » contemporains comme étant « contre l’humanité ». Il a également déploré le remplacement de l’ancienne pensée « humanitaire » de Greenpeace par une philosophie qui fait de l’humanité « l’ennemi de la nature ».
Moore a expliqué aux rédacteurs généraux de Breitbart News, Rebecca Mansour et Joel Pollak, comment l’esprit original de Greenpeace qui consistait à célébrer l’humanité a été usurpé par une vision malthusienne anti-humaine :
« Au milieu des années 1980, Greenpeace s’est éloignée du concept original de paix et de vert, c’est-à-dire de l’environnement et des gens, [pour] sauver la civilisation de la guerre nucléaire — et c’est pourquoi nous avions le souci des gens et une orientation humanitaire et environnementale. C’était le mariage du vert et de la paix, mais quand les années 80 sont arrivées, la paix s’est en quelque sorte perdue et tout ce qu’il restait, c’était Sauvons les baleines et Sauvons la Terre et à partir de ce moment, les humains ont été considérés comme les ennemis de la nature, comme si nous étions trop nombreux et que nous ne devrions pas être autant, et que les gens ne devraient pas avoir d’enfants… Et toutes ces choses qui reviennent avec AOC, maintenant, qui explique aux gens qu’ils ne devraient peut-être pas avoir d’enfants parce que le monde arrive à sa fin. »
Moore a rappelé son départ de Greenpeace car l’organisation avait adopté une idéologie anti-humaine :
« Mais je ne crois rien de tout cela : alors au plus haut niveau, j’ai dû quitter Greenpeace à ce moment-là parce que mes co-directeurs poussaient tous ce récit sur les humains qui seraient les ennemis de la Terre. Ça ressemble beaucoup trop au Péché originel pour moi : que toute autre vie soit bonne et que seulement les humains soient mauvais, je n’accepte tout simplement pas ça. Nous venons de la nature, comme toutes les autres espèces, et les humains sont majoritairement bons. Donc, je n’accepte pas ça. »
M. Moore a fait remarquer que ses collègues directeurs de Greenpeace, au moment de son départ, n’avaient ni titres ni antécédents scientifiques. Il a expliqué :
« Nous avons essentiellement été noyautés par des extrémistes de gauche, ou des écologistes comme on les appelle parfois aujourd’hui. […] On a fait beaucoup de bon travail mais ça a mal tourné. »
La cause explicitement environnementale de Greenpeace est un élément du plaidoyer du Parti démocrate pour mettre fin au « changement climatique », a expliqué M. Moore. Il a souligné que le Green New Deal proposé par la représentante Démocrate Alexandria Ocasio-Cortez illustre le « mélange toxique » entre politique, religion et idéologie, courant à gauche :
« Les Démocrates pourraient aussi bien signer un pacte de suicide, non seulement pour leur avenir politique, mais pour l’avenir de l’économie des États-Unis parce que tous ces gens s’agglutinant à ce Green New Deal, qui est un document intégralement et profondément ridicule… Interdire les carburants fossiles dans dix ans… Premièrement, la production alimentaire s’effondrerait, deuxièmement, toute personne qui essaierait de faire entrer de la nourriture dans les villes échouerait, parce que les gens à l’extérieur des villes la capteraient pour eux-mêmes, et les citadins seraient le point de départ [de cette folie, NdSF]. La pourriture commencerait au centre des grandes villes où les gens mourraient de faim après avoir mangé tous leurs animaux de compagnie. En fait, ils se tueraient et se mangeraient mutuellement.
Ce n’est pas seulement une religion, c’est un mélange toxique de religion et d’idéologie, de politique et de religion. En résumé c’est absolument toxique. […] Ils sont contre l’humanité. Mais pourquoi des humains seraient-ils contre l’humanité ? Surtout quand nous avons développé une civilisation aussi incroyable. »
« L’idée que nous sommes en train de tuer la Terre est dingue » a conclu Patrick Moore.
Source : https://fr.sott.net/article/34300-La-vision-malthusienne-anti-humaine-de-Greenpeace-selon-son-fondateur-Patrick-Moore