Commentaire : ce que cet article ne dit pas c’est que, selon le Dr. Shelton (qui a guérit 30000 patients en 30 ans avec 100% de réussite), en moins de 60 jours de jeûne à l’eau, le corps se régénère suffisamment pour guérir de n’importe qu’elle maladie sachant que toute personne, même parmi les plus maigres, peut jeûner au moins 60 jours. Si elle n’en a pas le courage ou que son énergie vitale est déjà bien affaiblie, elle peut encore se sauver en faisant plusieurs jeûnes plus courts. Ce faisant sa santé augmentera ainsi que son énergie vitale jusqu’à pouvoir faire un jeûne suffisamment long lui permettant la guérison totale.
Chère lectrice, cher lecteur,
« Cancer du pancréas : renoncez à une guérison définitive. »
C’est en ces termes que la Ligue contre le cancer de Suisse présente d’emblée le cancer du pancréas :[1]
« Même s’il faut renoncer à une guérison définitive, ralentir l’évolution et atténuer les symptômes de la maladie est possible. »
On le sait, le cancer du pancréas est une cochonnerie. Le couturier Karl Lagerfeld vient d’en faire les frais. Avant lui, c’était le célèbre fondateur d’Apple, Steve Jobs, et tant d’autres victimes connues ou inconnues.
Le cancer le plus mortel, et aucun progrès depuis 40 ans
Le cancer du pancréas est le plus mortel, avec seulement 1 à 5 % de taux de survie à 5 ans.
Attention, taux de survie ne signifie pas « guérison », mais uniquement que le patient vit toujours après 5 ans.
La mortalité diminue à peine pour les hommes depuis 1971 et pas du tout pour les femmes. Il n’y a donc aucun progrès dans les traitements.
Faites connaissance avec votre pancréas
Le pancréas est une glande digestive jaunâtre située juste derrière le bas de l’estomac, contre la colonne vertébrale. C’est le deuxième organe le plus volumineux du corps, après le foie.
Il fait partie de nos organes vitaux, ce qui veut dire qu’on ne peut pas simplement l’enlever en cas de cancer, comme on peut le faire pour les organes non-vitaux (utérus, testicules) ou pour les organes que l’on a en double (reins, poumons).
Le pancréas contribue, d’une part, à la digestion des aliments : il déverse dans l’intestin des enzymes digestives indispensables pour digérer les glucides, les graisses et les protéines.
D’autre part, il sert à la fabrication d’insuline et de glucagon, des substances indispensables à la régulation du sucre sanguin. L’insuline permet aux cellules d’absorber le sucre du sang. Le glucagon joue le rôle inverse.
Différents cancers du pancréas
Le mot « cancer » n’est qu’un terme générique désignant une prolifération rapide et anarchique de cellules.
La maladie est très différente selon le type de cellules qui prolifèrent.
Le pancréas étant un organe compliqué, avec beaucoup de types de cellules différentes, il y a de nombreux types de cancer du pancréas.
Néanmoins, dans 95 % des cas, il s’agit de cancer des cellules fabriquant les enzymes digestives, qui se situent dans la tête du pancréas.
Ces cellules se multiplient, forment une boule dure (tumeur) qui bouche le canal pancréatique, empêchant les enzymes digestives de s’écouler normalement.
Le patient ne s’en aperçoit pas tout de suite. Il n’a que de légers symptômes de dérangement intestinal.
Cependant, la tumeur ne tarde pas à boucher également les canaux biliaires du foie, qui se trouvent à proximité, empêchant la bile de s’écouler normalement. Le patient fait alors une jaunisse : la peau et le blanc de l’œil jaunissent, les selles se décolorent, l’urine prend une couleur brun foncé.
Le cancer s’étend à l’intestin et à l’estomac, provoquant des nausées, vomissements, diarrhées.
Ensuite, des cellules cancéreuses forment des métastases en général dans le foie, mais parfois aussi dans les poumons ou les os.
Dans le cas de Karl Lagerfeld, on ne sait pas pour l’instant quel type exact de cancer du pancréas l’a touché. Pour Steve Jobs, il s’agissait d’une tumeur neuroendocrine du pancréas. C’est une tumeur qui se développe à partir des cellules nerveuses et de cellules productrices d’insuline. C’est le cas le moins grave de cancer du pancréas, ce qui peut expliquer que Steve Jobs ait vécu huit ans après son diagnostic (il avait été diagnostiqué en 2003 et il est mort le 5 octobre 2011).
Les causes du cancer du pancréas
Le risque de cancer du pancréas augmente avec l’âge, le surpoids, le tabac et l’alcool.
Il augmente aussi si l’on souffre de pancréatite, une inflammation du pancréas provoquée par l’alcool ou les calculs biliaires, mais qui ne donne pas de symptômes.
Le risque diminue si l’on réduit sa consommation de sucre et de viande rouge, et qu’on augmente celle de fruits et légumes.
C’est un cancer très insidieux car on ne s’aperçoit de rien pendant longtemps. Quand les symptômes apparaissent, ils sont souvent négligés par le patient comme par le médecin car peu spécifiques : jaunisse, nausées, vomissement, diarrhée, perte de poids, douleur diffuse dans l’abdomen, fatigue ou encore lassitude.
Quand la maladie est enfin diagnostiquée comme telle, la tumeur a en général déjà envahi les tissus environnants (foie, intestin, estomac) et il faut une chirurgie massive et dangereuse pour la retirer.
Dans 85 % des cas, l’opération n’a même pas pour but de permettre une rémission du patient mais seulement de ralentir la progression de la maladie. On parle de chirurgie palliative, qui doit être accompagnée des autres soins aux personnes très malades : accompagnement psychologique et spirituel pour atténuer l’angoisse, lutte contre la douleur, alimentation artificielle quand le système digestif est profondément atteint.
Inutile de préciser qu’il s’agit d’un terrible calvaire pour le malade.
Dans 15 % des cas, quand la tumeur est encore petite et qu’elle n’a pas fait de métastases, on espère une rémission du patient : ce n’est pas une guérison définitive, mais la maladie est repoussée pour quelque temps avant de se manifester à nouveau. Le taux de succès est malheureusement très faible, ce qui explique les résultats globaux si décourageants.
Pour les patients non opérables et métastatiques, la survie médiane est de 6 mois et la survie à 5 ans est nulle.
Quel espoir ?
Quel espoir, dans tout ça ?
Si vous écoutez la médecine officielle (et les médias qui répètent ce qu’on leur dit), le cancer du pancréas est tellement dangereux qu’il faut à tout prix fuir les médecines douces et parallèles.
La preuve, Steve Jobs, qui a cherché à se soigner par l’acupuncture et en mangeant végétarien, est mort ! Beaucoup de médias ont expliqué qu’il s’était fait entraîner dans le monde dangereux des charlatans des approches alternatives, et que c’est ça qui l’a tué.
Mais l’argument n’est pas aussi logique qu’il en a l’air. Car on peut dire exactement l’inverse :
Dans la mesure où le cancer du pancréas est tellement dangereux, les patients n’auraient-ils pas au contraire tout intérêt à aller vers les voies alternatives ?
Qu’ont-ils à perdre ?
Je dirais que c’est une question de personnalité.
Dans une situation aussi grave que l’annonce d’un cancer du pancréas, qui équivaut dans tous les cas à l’annonce de très grandes souffrances, il y a ceux qui vont préférer :
- se confier entièrement au corps médical et trouver une sorte de sécurité ou au moins être un peu rassurés par un programme complet de chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, y compris si ils savent au fond d’eux-mêmes qu’au bout du compte il y a la souffrance et la mort.
- Et il y a ceux qui vont au contraire trouver une forme de réconfort voire d’espérance en se lançant dans une sorte de quête personnelle. Ils chercheront à « trouver leur voie » en allant justement à la recherche des guérisseurs, chamanes ou magnétiseurs qui, sait-on jamais, pourraient réussir… l’impossible.
On a reproché à Steve Jobs d’être allé dans des cliniques bizarroïdes au Mexique et en Allemagne, d’avoir approché des homéopathes et des planteurs d’aiguilles et fait des stages de méditation, de yoga et de cueillette de plantes sauvages.
Mais pour cet homme qui avait passé toute sa vie dans des bureaux et devant des ordinateurs, je suis convaincu que ces expériences furent parmi les plus fortes de son existence. Son cancer du pancréas l’a obligé à se détourner de ses obligations (et obsessions) professionnelles et technologiques, et ce fut sans doute pour le mieux, car rien d’autre ne pouvait le faire.
Ceux qui auraient voulu enfermer cet homme dans le premier hôpital universitaire venu, au nom de la science, ne se rendent pas forcément compte que c’est la dernière chose dont il avait besoin, à ce stade de sa vie.
Vous l’avez compris, et vous n’en serez pas étonné, je choisis mon camp et ce n’est pas celui de la voie institutionnelle qui, en apparence, semble la plus raisonnable mais peut paraître à certains n’être qu’un cul-de-sac désespérant.
Or on sait combien l’espoir, et le moral, sont importants et augmentent les chances de guérir, surtout en cas de maladie grave.
À votre santé !
Jean-Marc Dupuis
Sources :
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