Zones de non-droit : « La menace d’embrasement est encore plus forte »

Ancien préfet, Michel Aubouin a travaillé au cœur de l’État. Pendant 40 ans, il a vu des quartiers entiers rompre avec la République. Près de 10 % de la population française vit aujourd’hui dans de telles enclaves. Il a quitté ses fonctions pour dénoncer cette situation. L’équilibre national est au bord de la rupture, dit-il. Un entretien-choc.

Michel Aubouin a quitté ses fonctions et son devoir de réserve. Dans son livre « 40 ans dans les cités », cet ancien haut fonctionnaire dénonce la lente, mais inexorable chute de quartiers entiers sur le territoire français.

À l’été 2016, Michel Aubouin rendait au Premier ministre Manuel Valls un rapport sur la situation des banlieues. Ce rapport est resté confidentiel. Mais a-t-il eu une influence sur l’ancien Président François Hollande, qui déclarait « c’est quand même ça qui est en train de se produire : la partition » ? Ou sur Gérard Collomb, avant qu’il ne lâche : « on vit côte à côte, je crains que demain on ne vive face à face » ? Nul ne le sait.

Une chose est sûre : gangrénés par les trafics, la violence et l’islamisation, ces quartiers sont désormais qualifiés de « zones de non-droit ». Emmanuel Macron a annoncé vouloir lutter contre le « séparatisme dans la République ». Si le tableau est sombre, Michel Aubouin estime que quelques mesures peuvent encore être prises pour empêcher l’embrasement. Lesquelles ? Elles sont à découvrir dans cet entretien-choc.

Source : https://www.egaliteetreconciliation.fr/Zones-de-non-droit-en-France-la-menace-d-embrasement-est-encore-plus-forte-58371.html



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.