Une vision rationnelle sur le coronavirus : l’empereur est nu

Le Dr Wolfgang Wodarg, pneumologue allemand a dirigé un réseau sentinelle de surveillance des maladies infectieuses respiratoires. Il nous livre son expertise et nous passe le message suivant : « Le battage médiatique sur le coronavirus ne repose sur aucun danger extra-ordinaire pour la santé publique. Et pourtant, il cause un préjudice considérable à notre liberté et à nos droits personnels par des mesures de quarantaine et des restrictions frivoles et injustifiées. Les images dans les médias sont effrayantes. L’évaluation épidémiologique fondée sur des preuves se noie dans le courant dominant des faiseurs de peur dans les laboratoires, les médias et les ministères. »

La vidéo est en allemand, avec sous-titres en anglais. Nous vous en présentons le contenu.

Stunning insights into the Corona-panic by Dr. Wolfgang Wodarg.

Chaque année nous avons de nouveaux variants de virus. Si le même virus revient, notre système immunitaire le reconnaît, et nous ne sommes pas malades. Parmi ces virus il y a la famille coronavirus. Elle représente 10 pour cent de l’ensemble des virus existants.

Voici ce qui s’est passé avec le covid-19 : le laboratoire de Wuhan est le plus grand laboratoire de virologie en Chine, des experts reconnus y travaillent donc. Wuhan est une mégalopole de 11 millions d’habitants. Ils ont donc de grands hôpitaux avec des services de réanimation traitant de pneumonies chaque jour. Sur une des analyses [par PCR de l’ARN viral] sur une vingtaine de ces patients, un nouveau variant est observé.

Chaque fois qu’un laboratoire trouve un nouveau variant, il l’entre dans la base de données mondiale, donc accessible à tout scientifique du monde entier. Un virologiste allemand voyant ce nouveau variant d’ARN, alerte aussitôt l’OMS en affirmant que c’est un virus dangereux. Il n’a pas vérifié les données, démarche usuelle avant d’alerter l’OMS.

Or, pour déterminer la gravité de l’infection, il convient de regarder, outre les symptômes, les données épidémiologiques. Les sujets atteints ont guéri à quelle vitesse? Y’a-t-il moins ou plus de victimes que les autres années? Quel est le taux de mortalité? Donc, si on étudie un virus donné, on examine la population générale. Usuellement, sur une année donnée, 8 à 10 pour cent de la population générale attrape un virus et en présente les symptômes (tombe malade). Tous ceux qui attrapent le virus ne tombent pas malades, c’est-à-dire qu’ils n’ont aucun symptôme; ils sont dits asymptomatiques.

Le graphique ci-dessous montre la prévalence relative de patients symptomatiques, avec la répartition par type de virus. En rouge, le rhinovirus qui est le virus du rhume. En vert, le coronavirus qui n’est pas un nouveau virus, mais qui a de nouveaux variants chaque année (mutations).

Infections virales par années sur une période allant de 2005 à 2013, dans une zone donnée (Glasgow) avec la répartition par virus (en vert le coronavirus).

Le schéma ci-dessous montre la répartition des virus qui donnent des symptômes grippaux. Le virus influenzae est le plus connu, c’est la grippe proprement dite. Il apparait en rouge sur le camembert ci-dessous. Le coronavirus (en vert sur le camembert) donne les mêmes signes cliniques que la grippe. Seule l’analyse du virus par PCR (étude de l’ARN viral) permet de distinguer le type de virus. Les deux peuvent donner comme complication une pneumonie, laquelle peut aller jusqu’à la détresse respiratoire puis au décès. En violet, le rhinovirus, de loin le plus fréquent, est celui de la rhinite. En jaune, le VRS ou Virus Respiratoire Syncytial qui touche essentiellement les enfants. En gris, les états pseudo-grippaux liés à divers autres virus. Tous ces virus donnent une infection respiratoire aiguë dont on guérit facilement et naturellement. Seuls les sujets ayant un état de santé affaibli (immunodépression, cancers, maladies cardiaques, etc) évoluent vers la détresse respiratoire aiguë voire le décès. C’est ce qui s’est passé avec le coronavirus, comme à l’accoutumée; les décès ont porté sur des personnes fragiles.

Rouge: influenzae / vert: coronavirus / violet: rhinovirus / jaune: VRS / gris: les états pseudo-grippaux liés à divers autres virus.


Si vous testez la présence de l’ARN virale dans l’échantillon des patients gravement malades d’une unité de réanimation, le taux de mortalité sera bien plus élevé que dans la population générale.
 Il est donc important lorsqu’on regarde les chiffres, de regarder sur quel échantillon on fait le test (population générale, groupe de personnes dans une salle d’attente, unité de réanimation).

Ce qui s’est passé avec le coronavirus c’est que le virologue allemand a fait un buzz sensationnel qui a impressionné le gouvernement chinois à son tour, le menant à mettre en place un système de surveillance draconien. Le mouvement a pris une ampleur internationale au point qu’il est impossible pour une personne à l’esprit critique de dire « Stop ! il n’y a rien ! ».

Et le conte des nouveaux habits de l’empereur sied bien à cette affaire. Les sujets du royaume, parce qu’ils n’ont pas eux-mêmes la connaissance, demandent conseil au gouvernement. Ils ont tous joint la sur-médiatisation. Les scientifiques ont joint ce mouvement émotionnel, chacun cherchant sa part de gâteau (se montrer héroïque, se donner de l’importance, se sentir utile, « nous avons créé une app », « nous avons un programme pour ça », etc.)

Ce qui manque maintenant c’est un regard rationnel : comment avez-vous déterminé que le virus est dangereux ? Comment c’était avant ? Est-ce quelque chose de nouveau ?

Cette donnée primordiale manque. Et l’empereur est nu.

Source : https://fr.sott.net/article/35016-Une-vision-rationnelle-sur-le-coronavirus-l-empereur-est-nu



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