Une étude scientifique censurée car elle ne plaît pas aux associations de transgenres

Je le dis souvent : la rectitude politique est un virus qui contamine tout ce qu’il touche.

Eh bien, après avoir contaminé la culture et l’éducation, voici que ce virus s’attaque maintenant à la science !

ADOS ET CHANGEMENT DE SEXE

Il y a quelques semaines, Lisa Littman, une chercheuse américaine qui enseigne à la prestigieuse Université Brown, dans l’État du Rhode Island, a publié un article dans la revue scientifique Plos One (Public Library of Science).

Son étude portait sur les adolescents qui veulent changer de sexe — un phénomène qui prend de l’ampleur en Occident.

Elle a demandé à des centaines de parents d’adolescents qui disent souffrir de « dysphorie de genre » (un homme qui est né dans un corps de femme ou une femme qui est née dans un corps d’homme) de remplir un long questionnaire.

Les résultats de son étude ?

Une proportion non négligeable de jeunes adultes qui veulent changer de sexe ou qui ont changé de sexe ont été victimes de « contagion sociale » et ont agi par mimétisme.

Ils veulent changer de sexe parce que c’est cool, parce qu’ils ont été influencés par leurs pairs ou par les médias sociaux.

L’apparition de troubles du genre, explique Lisa Littman, « semble survenir dans un contexte d’appartenance à un groupe de pairs dans lequel une, plusieurs ou même toutes les amies disent avoir pris conscience de leur perturbation ou être devenues transgenres dans le même laps de temps ».

LA SCIENCE SOUS INFLUENCE

Comme vous pouvez vous en douter, la réaction des associations de transgenres à la suite de la publication de cet article a été violente. Tellement que la doyenne de la faculté de santé publique de l’Université Brown a décidé de retirer l’étude de madame Littman de son site internet.

Non seulement ça, mais l’Université s’est excusée d’avoir publié un article qui « risque d’être utilisé pour discréditer nos efforts pour soutenir la jeunesse transgenre »!

Qu’on discrédite une étude sur des bases scientifiques est une chose. Mais qu’on la discrédite sur une base idéologique en est une autre.

La science se suffit à elle-même, elle ne devrait jamais être au service d’une idéologie, quelle qu’elle soit !

Je comprends tout à fait que des associations de transgenres aient trouvé les conclusions de l’étude de Lisa Rittman choquantes.

Mais c’est le propre de la science de choquer nos croyances et nos certitudes ! Galilée, Copernic, Darwin, Einstein ont chacun choqué leur époque !

Vous doutez des résultats d’une étude ?

Eh bien, effectuez une autre étude, faites-la valider par des pairs (comme madame Littman l’a fait) et publiez-la dans une revue scientifique !

On répond aux idées par d’autres idées ! Pas en censurant les idées ou les études qui ne nous plaisent pas !

UNE SITUATION INQUIÉTANTE

Que des artistes cèdent aux pressions de certains lobbies n’est pas surprenant. Ils veulent être aimés, appréciés, ils ont peur de se mettre leur public à dos — bref, l’émotion l’emporte sur la raison…

Mais qu’une université censure une étude sérieuse sous prétexte qu’elle ne plaît pas à certains militants est ahurissant.

Ahurissant et inquiétant.

Heureusement, de nombreux scientifiques réputés ont condamné la décision de l’Université Brown.

Source : https://www.journaldemontreal.com/2018/09/18/quand-la-rectitude-politique-menace-la-science (Article inaccessible pour les européens apparemment (bonjour la censure), il m’a donc fallu ruser pour y avoir malgré tout accès (merci à certains contacts canadiens).



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