Une belle reconversion

L’expert mondial du génome humain trouve Dieu.

Médecin, docteur et grand expert en génétique, il est aussi l’actuel directeur du NIH (Institut National de la Santé). Il est célèbre surtout pour avoir été le chef de l’équipe scientifique chargée de décrypter le génome humain.

C’est en l’an 2000, qu’il réussit à cartographier le génome humain. Ce fut une première et le point culminant de sa carrière.

Si quelqu’un demandait à Francis Collins quel était le langage de Dieu, il vous répondrait très probablement : la génétique. Dans son livre « De la génétique à Dieu », M. Collins explique que seule une main invisible peut produire la vie. En outre, tout est réalisé avec tant de détails magnifiques et si minutieusement et avec si peu de possibilités d’erreur, que Collins ne peut en saisir les merveilles sans reconnaître qu’il doit y avoir un Créateur.

Etant d’un naturel réfléchi et curieux, il ressentait un vif besoin de connaître le but de la vie, et il était prêt à accepter tout ce qui est logique et vrai.

Son « voyage » a commencé en tant que petit garçon élevé dans une famille qui avait une grande soif de connaissance et de désir transmise à tous les enfants. Collins admet volontiers que la première partie de sa vie a été un voyage de l’agnosticisme (ne pas savoir si Dieu existe) à l’athéisme pur et dur (déclarer que Dieu n’existe pas) quand il a commencé ses études supérieures.

Toutefois, même en tant qu’athée, Collins luttait avec le vide qui accompagnait ce concept. Il raconte comment deux personnes l’ont particulièrement ébranlé : « Cette femme que j’ai soigné en tant qu’étudiant en médecine a mis au défi mon athéisme avec sa douce acceptation de sa maladie terminale. Elle voyait le dernier chapitre de sa vie comme une expérience qui l’avait rapprochée de Dieu, et non éloigné. »

Il a également été touché par l’histoire du courage moral de Dietrich Boenhoeffer, théologien protestant allemand qui est retourné en Allemagne pour s’opposer au nazisme et susciter la résistance de l’église allemande. Il mourut finalement en martyr à trois semaines de la fin de la guerre. Lui aussi eut cette douce acceptation d’être entre les mains de Dieu, malgré les circonstances.

Ces exemples de convictions profondes ont accompagné Collins pendant la suite de ses études scientifiques et ses années dans la recherche. Grâce à des années d’études rigoureuses, il obtint ses diplômes, et fut reconnu pour sa diligence, excellence et son désir de savoir. C’est ce désir qui commença à le diriger au fur et à mesure qu’il perçait le mystère du code génétique humain avec son équipe.

Lui et d’autres scientifiques animés du même esprit croyaient et espéraient que la réponse à ce code compliqué apporterait de grands bénéfices à l’humanité. Alors qu’il découvrit des parties du code. Il était émerveillé par la beauté et la précision ; tellement d’éléments, si méticuleusement imbriqués, que progressivement, la question commença à surgir dans sa pensée : « comment est-ce possible ? Cela pourrait-il avoir été conçu volontairement ? » Il se retrouva lentement et à contrecœur sur la voie de la foi.

À ce moment-là, quelqu’un lui offrit un livre de C.S Lewis, « Les fondements du Christianisme », dans lequel l’auteur donne un argument logique éloquent et enthousiasmant de l’existence d’un Créateur. Lewis y décrit la « loi morale » que l’on retrouve chez tout homme, culture et peuple depuis la nuit des temps. « Nous avons le choix », argumente Lewis, « de la suivre ou de la défier ». Cette décision est l’histoire de l’humanité.

Collins comprit ce que Lewis voulait dire et réalisa qu’il avait vu cela depuis le commencement, mais ne l’avait pas reconnu pour ce que c’était… Dieu. Il lutta avec le déisme, cherchant à construire un « pont vers Dieu ». Par la prière et l’auto examen, il mena des luttes intérieures, réalisant sa propre faiblesse et son incapacité à approcher Dieu. Il prit conscience qu’il ne pouvait y parvenir. Il commença à comprendre la barrière qui fait rire la plupart des scientifiques : le péché. C’était le grand obstacle à reconnaître et à traiter.

Le concept de péché dans la culture moderne est considéré comme archaïque et risible, particulièrement chez les gens très instruits de la communauté scientifique. Mis à part dans les cercles des « fréquentateurs » d’églises, le mot était rarement employé. Mais qu’est-ce que le péché ? En suivant l’argumentation de C.S. Lewis, Collins se rendit compte que c’était plus qu’une mauvaise action. C’était une barrière qui nous séparait de Dieu.

Dieu ne peut demeurer dans l’imperfection et l’Homme imparfait ne peut approcher Dieu. Au milieu de toute cette « morosité », vint quelqu’un duquel il avait entendu parler dans son enfance, mais dont il ne savait pas grand-chose : la personne de Jésus-Christ.

De nouveau il appliqua la logique de C.S. Lewis en réévaluant les affirmations et la nature de Jésus : Sa mort, Sa mort humaine pour la rédemption des péchés de l’humanité, Sa résurrection. Le fait que Jésus ressuscita des morts était le fait validant pour Collins. Comment cela pouvait-il être le résulta d’une conspiration ? Comment une conspiration de résurrection aurait-elle pu être perpétrée sur de si nombreuses personnes, sur plus de 2000 ans, poussant des milliers à être martyrisés plutôt que de renier le nom de Jésus-Christ ?

Collins a alors étudié l’histoire plus en détail. Comme Lewis l’avait prédit, il était désormais confronté à un choix. Dieu avait envoyé son Fils sous la forme d’un homme parfait, pour être le tant attendu et prophétisé rédempteur pour le péché de tout homme. Dans Sa mort, Il a accompli la rédemption. « Tout est accompli. ».

Dans Sa résurrection, il l’a validé. Il était désormais laissé à chaque individu d’accepter ou de rejeter ce sacrifice. C’est le seul sacrifice qui élimine la barrière entre Dieu et l’Homme, si l’on choisit d’accepter et de croire. C’était par une belle journée de randonnée dans les montagnes qu’il choisit. Il se mit à genoux dans l’herbe et s’abandonna à Jésus-Christ.

Source : http://www.charisma.fr/histoiresdevies.php?article=2696



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