Thérapie hormonale et incompétence des médecins

Interdit de guérir avec la médecine hormonale !

Chère lectrice, cher lecteur,

Imaginez des substances naturelles plus efficaces que les médicaments pour soigner les maladies du vieillissement, mais également capables de :

  • faire perdre de la graisse et gagner du muscle (y compris au ventre, aux cuisses) ;
  • résorber la chair qui pend sous les bras ;
  • éliminer les rides, notamment autour des yeux et de la bouche ;
  • solidifier les os ;
  • faire repousser des cheveux épais et de votre couleur naturelle ;
  • lubrifier les articulations ;
  • réguler le taux de sucre sanguin ;
  • rétablir le sommeil naturel ;
  • augmenter la mémoire ;
  • reconstituer les tissus vivants (rétine, artères, matière grise).
  • Et ce n’est pas tout !

Ces substances seraient aussi capables d’influer favorablement sur votre personnalité, en accroissant votre confiance en vous, en espaçant les baisses de moral, en vous rendant plus à l’aise en société, en développant votre pouvoir de séduction, en vous donnant plus de force et de paix intérieures pour surmonter toutes les difficultés de la vie.

Enfin, ces substances augmenteraient le désir, la force et le plaisir amoureux.

J’ai bien conscience que cela paraît trop beau pour être vrai. Mais lisez la suite.

Des substances plus indispensables que le cerveau

Ces substances naturelles existent, et elles se présentent sous plus de cent formes, toutes produites naturellement par votre corps.

Ce sont vos hormones.

Les hormones sont des produits naturels que vous fabriquez dans vos glandes endocrines (hypophyse, glande pinéale, glande thyroïde, thymus, pancréas, glandes surrénales, testicules ou ovaires).

Elles vous permettent de développer vos organes et d’assurer des centaines de fonctions vitalescomme la respiration, la circulation sanguine, la digestion, l’immunité, la reproduction, les émotions et le fonctionnement du cerveau.

Les hormones ne sont pas seulement naturelles. Elles sont aussi indispensables à la vie : si un bébé naît sans cerveau mais avec du cortisol (une hormone produite par les glandes surrénales), il peut non seulement vivre pendant une courte période, mais aussi manifester des émotions.

En revanche, s’il naît avec un cerveau mais sans cortisol, il ne pourra pas vivre du tout. Ses fonctions vitales (battements cardiaques, respiration) n’auront aucun moyen de s’activer.

Sans hormone thyroïdienne par exemple, une personne peut vivre quelques semaines, mais sans émotions, sans bouger, comme une plante.

C’est pourquoi il n’est pas exagéré de dire que les hormones sont plus indispensables à la vie encore que le cerveau.

Le dieu Hermès dans votre corps

Le mot « hormone » vient du grec « impulsion ».

Mais la racine rappelle aussi celle du dieu Hermès, qui signifie « messager ». Hermès est d’ailleurs ce dieu jeune et beau, doté d’ailes aux chevilles qui lui permettent de porter les messages à la vitesse du vent.

Car, en effet, vos organes se servent des hormones pour communiquer entre eux.

Produites par vos glandes endocrines, les hormones sont transportées par le sang, et permettent de réguler à distance toutes vos fonctions vitales.

Le cas le plus connu est celui des hormones produites par les glandes sexuelles, comme la testostérone et les œstrogènes.

Elles sont produites à l’adolescence et modifient l’apparence des organes sexuels, développent les muscles, font pousser des poils sous les aisselles, sur le pubis, etc.

Mais, en réalité, toutes les hormones ont des effets aussi spectaculaires, si vous pouviez voir ce qui se passe dans votre corps.

Ainsi la DHEA est-elle une de ces hormones capables de réduire la graisse et d’augmenter le muscle, en plus petite mesure toutefois que la testostérone, l’hormone mâle. La DHEA accroît la densité minérale des os, et donne souplesse et brillant à la peau. Elle semble avoir aussi un impact important sur le cerveau : si vous manquiez de DHEA, votre risque de maladie d’Alzheimer pourrait être plus élevé [1].

Vous ne serez donc pas surpris d’apprendre que, à 80 ans, le taux de DHEA est en moyenne dix fois plus bas qu’à 20 ans, ce qui explique en partie les différences physiques.

Le cortisol, lui, élève le niveau d’énergie : il accélère le flux sanguin, et donc améliore l’oxygénation des cellules et leurs apports en nutriments. Cela vous fait maigrir tout en vous procurant une sensation de plus grande fraîcheur et d’énergie. C’est le cortisol qui vous donne cette sensation d’être d’attaque pour affronter les événements stressants. Il peut même vous donner de l’enthousiasme et de l’impatience à vous lancer dans l’épreuve !

On pense que les grands guerriers, comme Du Guesclin, le chevalier Bayard, Attila ou encore Gengis Khan, avaient des taux très élevés de cortisol.

Les taux hormonaux optimaux

Chaque personne est unique, avec un état hormonal optimal qui lui est propre. Tout dépend de votre sexe, de votre taille, de votre hérédité, de votre alimentation, de votre lieu de vie et de vos occupations.

Cependant, pour la majorité des femmes, la période optimale de santé hormonale se situe entre 18 et 23 ans ; chez l’homme, c’est souvent entre 21 et 25 ans.

C’est à ces âges que les taux hormonaux sont les plus élevés : vos cellules osseuses se reproduisent et assurent à votre squelette une grande solidité. Vos tissus musculaires sont bien développés, votre corps est ferme et souple. Votre peau est élastique, vos cheveux sont épais et soyeux. Votre mémoire est excellente. Vous n’avez aucune peine à sentir monter le désir sexuel en toutes occasions, et le plaisir de l’acte est quasi toujours au maximum. Votre moral est solide et vous considérez l’avenir avec un optimisme qui vous rend entreprenant, voire audacieux.

Un bon équilibre hormonal rend séduisant

Chez les hommes, un bon équilibre d’hormones mâles donne des cheveux épais, un large front, un regard franc, un caractère affirmé, un menton prononcé, une mâchoire carrée, des épaules larges, un torse bien dessiné, un corps svelte mais puissant, un ventre plat, des bras et des jambes musclés, du courage physique et de la détermination.

Chez les femmes, un taux d’hormones élevé produit de belles courbes, une chevelure souple et abondante, de grands yeux vifs, des traits réguliers, une peau de pêche, de la vivacité d’esprit, de l’énergie, de la mémoire, de l’humour, etc.

Les hormones mâles donnent une « odeur d’homme », et les hormones femelles une « odeur de femme », indiquant à votre entourage, inconsciemment, votre capacité de reproduction.

Lorsque vous êtes en superproduction hormonale, les personnes que vous croisez ne sont d’ailleurs pas insensibles aux signaux que vous émettez sans le savoir : c’est à cet âge-là que vous vous attirez le plus d’amis et que les rencontres amoureuses sont les plus faciles. Votre capacité de séduction est à son comble.

Le déclin

Beaucoup de jeunes restent dans cette condition optimale jusqu’à l’âge de 30 ans. Après commence le déclin, d’abord très lentement et de manière pratiquement invisible, puis – vers 40 ans – de plus en plus évidente.

Que se passe-t-il ?

Le principal responsable de la baisse de la production hormonale est le vieillissement des glandes endocrines qui produisent les hormones. Celles-ci s’épuisent et s’usent au fil des années, surtout actuellement sous l’effet de :

  • une mauvaise alimentation, qui va faire empirer l’état de déficience hormonale : mal manger empêche les glandes de se renouveler et de fabriquer de nouvelles hormones. Cela explique le vieillissement accéléré et la fréquence des maladies liées à l’âge ;
  • les facteurs environnementaux, parmi lesquels les perturbateurs endocriniens présents dans les plastiques, les produits d’entretien, les peintures, les médicaments, les cosmétiques, et qui ont un effet désastreux sur votre équilibre hormonal. L’Europe a recensé plus de 320 substances de ce type en 2007.

Chez certaines personnes, le déficit hormonal est malheureusement déjà programmé dans des gènes déficitaires. Ces personnes connaissent un tarissement hormonal plus rapide et plus précoce, mais le cas est peu fréquent.

Mais de toute façon, quelle que soit la cause de votre diminution hormonale, les conséquences se résument en deux mots : vieillissement accéléré.

Une baisse du taux d’hormone entraîne inévitablement un affaiblissement de votre organisme et une régression de vos capacités physiques, mentales, sexuelles, émotionnelles.

Vos muscles s’atrophient, vos cheveux grisonnent, blanchissent, tombent. Vos os deviennent fragiles, votre vue et votre ouïe baissent. Votre peau se détend, sous les bras, au cou, au ventre et aux cuisses. Des trous de mémoire apparaissent et il devient de plus en plus difficile d’apprendre des choses nouvelles et de s’adapter aux changements de situation. Le désir sexuel régresse, le plaisir s’atténue. Bientôt, c’est la stérilité qui s’installe. Certaines personnes deviennent de plus en plus irritables, solitaires, isolées, déprimées.

Tous ces signaux, que l’on considère comme normaux lorsqu’on vieillit, ne doivent pas être pris à la légère, s’ils se développent trop vite ou apparaissent de façon prématurée.

Même si le fait de vieillir n’est pas en soi un problème, cela le devient lorsque le corps devient vulnérable à la maladie, et que des fonctions vitales importantes se ralentissent. Et, de fait, un déséquilibre hormonal favorise le développement de maladies diverses et le risque de mort prématurée.

Malheureusement, peu de médecins osent parler des hormones ! La plupart évitent à tout prixd’aborder ce sujet.

Le silence coupable de la médecine au sujet des hormones

En termes d’hormones, la médecine officielle a surtout des raisons de se sentir gênée.

Lorsque, dans les années 60 et 70, des médecins se sont rendu compte de l’incroyable pouvoir des hormones à remodeler le corps, leur premier réflexe a été de se lancer dans des expérimentations abusives.

Certains n’ont pas hésité en URSS, en Chine, mais aussi dans de nombreux autres milieux sportifs, à se servir des hormones pour « fabriquer » des athlètes surhumains, en leur injectant des doses énormes d’hormones synthétiques, et surtout, ce qui est le pire, à des doses de dix à cent fois et jusqu’à mille fois la production journalière normale !

Ce fut l’époque des fameuses « nageuses est-allemandes », à la carrure de Musclor, et des « body-builders » bourrés d’hormones stéroïdes, du dopage de masse.

Sans surprise, ces expériences ont entraîné des problèmes, ces injections massives déséquilibrant le système endocrinien (hormonal) et donnant lieu à de nombreuses plaintes de surdosage.

Mais c’est sans doute en France que la médecine est allée le plus loin dans le scandale.

En 1982, des médecins ont voulu traiter des enfants et des adultes atteints de nanisme (petite taille) avec de l’hormone de croissance. Et, en effet, l’hormone de croissance est très efficace lorsqu’elle est utilisée dans des conditions normales. Après tout, l’hormone de croissance est un produit complètement naturel, que le corps produit lui-même dans l’hypophyse (une glande dans le cerveau), et qui est non seulement bien toléré, mais surtout indispensable à une bonne santé et au développement physique et mental.

Il est compréhensible, lorsqu’une personne souffre d’un défaut d’hormone de croissance dû à un problème de santé, de tout faire pour rétablir un taux normal et ainsi connaître un développement harmonieux.

Le problème est que ces médecins peu scrupuleux ont décidé de faire prélever l’hormone de croissance sur des cadavres dont certains étaient de personnes décédées de la maladie de Creutzfeld-Jakob (maladie de la vache folle). Ils ne le savaient pas nécessairement, mais ils auraient dû y faire attention.

Par négligence, ils ont injecté à des enfants des hormones prises sur des cadavres de personnes malades, infectées avec un « prion » (une sorte de virus) qui donne une maladie mortelle.

Pire, ils n’ont pas jugé utile d’informer les patients concernés du risque énorme de contamination. Le résultat : plus de 111 décès à ce jour et des milliers de personnes en danger de mort.

Ces abus non seulement provoquèrent une hécatombe d’innocents, mais ils aboutirent à priver le reste de la population des bienfaits de thérapies hormonales bien pratiquées.

Enfin, il y a eu le scandale de la pilule contraceptive de 3e et 4e générations et des thérapies hormonales substitutives lors de la ménopause : dans tous les cas, les femmes se sont aperçues qu’on leur avait fait prendre des doses d’hormones beaucoup trop élevées par rapport à leurs besoins physiologiques naturels. Cela a pu favoriser les embolies pulmonaires, les maladies cardio-vasculaires, les cancers du sein.

Les thérapies hormonales abandonnées pour de mauvaises raisons

Discréditées par toutes ces affaires, la plupart des thérapies à base d’hormones ont été abandonnées. La médecine fait aujourd’hui mine de tout ignorer sur les hormones, qui sont devenues un véritable tabou médical, alors qu’il existe plus de 300 000 publications scientifiques à ce sujet, un des domaines les mieux couverts par la science.

Même les maladies de la thyroïde, pourtant bien connues, sont parfois mal soignées. J’ai également eu tout récemment le cas, parmi mes proches, d’une maladie d’Addison (atrophie des glandes surrénales) qui est restée non diagnostiquée pendant des années alors que cette personne présentait tous les symptômes classiques de la maladie, et avait consulté de nombreux spécialistes et fait plusieurs séjours aux urgences ! Il suffisait pourtant de prendre 10 mg de cortisol chaque matin et le problème aurait été réglé. Mais sans cet apport indispensable, elle était en danger de mort, et les médecins qu’elle avait consultés assistaient passivement à la tragédie.

Rares sont les personnes qui reçoivent de leur médecin le moindre conseil précis sur leurs hormones, alors qu’il s’agit du sujet le plus capital pour conserver ou retrouver une santé optimale.

Derrière plusieurs « maladies » courantes, un simple déséquilibre hormonal facile à corriger

Certaines « maladies » sont aujourd’hui traitées avec des médicaments chimiques coûteux et parfois dangereux, alors qu’il s’agit de problèmes hormonaux qu’il est possible de traiter :

  • Si vous souffrez, par exemple, de fatigue chronique, de dépression, de difficulté à perdre du poids ou de crampes, il est capital de vérifier le fonctionnement de votre thyroïde et votre taux d’hormones thyroïdiennes. Les véritables maladies de la thyroïde sont fréquentes, mais il est encore plus fréquent de souffrir de dysfonctionnements thyroïdiens, notamment sous l’effet d’un stress prolongé.
  • Si vous peinez à vous endormir le soir, ou si votre sommeil n’est pas réparateur, vous souffrez peut-être tout simplement d’un déficit en mélatonine, l’hormone du sommeil. La mélatonine est un des traitements naturels les plus efficaces et les plus sûrs qui soient : aucune dose dangereuse n’a jamais été découverte pour cette hormone, qui a de plus un excellent effet antivieillissement sur les cellules.
  • Si vous souffrez d’obésité, de diabète, de problèmes cardiaques, ne vous lancez pas tête baissée dans des régimes restrictifs, des programmes de sport ou des traitements médicamenteux qui pourraient vous faire plus de mal que de bien. Vos problèmes pourraient tout simplement être dus à une déficience en œstrogènes (chez la femme) ou de testostérone (chez l’homme), ou (pour les deux sexes) en hormone de croissance, une hormone produite par votre glande hypophyse dans le cerveau. Là aussi, le stress et les agressions sociales et environnementales peuvent être la cause du problème. Et il existe des moyens simples et naturels d’élever les taux de ces hormones, et donc de vous faire recouvrer la santé.
  • Il existe plusieurs hormones (leptine, ghréline) impliquée dans la régulation de l’appétit Certaines personnes ne pourront résoudre leur problème de poids sans les prendre en considération.

Dans tous ces cas (et bien d’autres), retrouver un taux normal de ces hormones sera complètement naturel et donc n’entraînera pas d’effet indésirable.

Tout ce qui vous arrivera sera de vous retrouver des années en arrière, sans aucun des problèmes de santé qui sont apparus au fur et à mesure que votre système hormonal s’affaiblissait et se déréglait.

Ces propos positifs sur les hormones sont, je le sais, inhabituels. La plupart des gens se méfient des hormones, surtout dans la médecine naturelle. Mais n’oubliez pas que les hormones sont, aux doses physiologiques, tout ce qu’il y a de plus naturel !

Le plus difficile est de trouver un praticien de santé qui puisse vous aider sur ce sujet. J’ai bien conscience du problème, pratiquement insoluble. C’est la raison pour laquelle nous publions le Journal de la Médecine Anti-Âge où nous traitons de ce sujet avec les rares médecins spécialistes de ces questions, qui osent les aborder malgré les tracasseries de l’Ordre des Médecins. Je vous invite à cliquer ici pour en savoir plus.

Vous allez me dire que, une fois de plus, je vous demande de « faire le travail vous-même », alors qu’il serait plus simple que le problème soit pris en charge par la médecine. C’est vrai, et croyez bien que je trouve moi-aussi cette situation anormale. Je pense d’ailleurs qu’elle ne va pas durer, car le tabou de la médecine hormonale finira par tomber.

Mais pour l’instant, lire ce journal, qui est accessible à tous, même sans formation médicale, est vraiment une bonne solution. Et pourquoi ne pas en montrer un exemplaire à votre médecin, le jour où vous trouvez un traitement qui semble vous correspondre ?

Vous pourriez avoir une bonne surprise. Je l’ai déjà vu.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

Source :

[1] DHEA-S plasma levels and incidence of Alzheimer’s disease



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