La technologie de pointe démontre la pureté du texte biblique

Commentaire : Pour ceux (musulmans, critiques libéraux, etc.) qui pensent que les juifs ont délibérément corrompu le texte de l’Ancien Testament, alors que Dieu le leur a confié (cf Romains 3:2), et qu’Il promet à plusieurs reprises qu’il sera parfaitement préservé (cf Matthieu 5:18, Jean 10:35, Romains 3:1-2, Psaumes 12:6-7 (ou 7-8 selon les versions); 119:111, 160, Proverbes 22:20-21 et Ésaïe 40:8, etc., et l’existence des codes et d’autres phénomènes le confirme pleinement). Une bonne « gifle » divine à la face de l’orgueil humain donc, une de plus.

Voir aussi en français :

http://fr.timesofisrael.com/une-technique-dimagerie-revele-la-plus-vieille-copie-dun-texte-de-lancien-testament/http://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/archeologie/ce-parchemin-vieux-de-15e-siecle-est-la-plus-ancienne-version-du-levitique_105121

Extraits :

« En lisant le manuscrit d’Ein-Gedi, nous avons été frappés par le fait que certains passages sont identiques dans le moindre détail calligraphique et l’organisation des sections au texte Massorétique, qui fait autorité au sein du judaïsme », a expliqué, lors d’une conférence de presse téléphonique, Michael Segal, directeur de la faculté de Philosophie et de Religion à l’Université Hébraïque de Jérusalem.(…)Le Massorétique est un document médiéval qui était utilisé par les Juifs en Europe et cette découverte « nous indique que les Juifs l’utilisaient également avant cela sur la terre d’Israël », a noté Emanuel Tov, professeur à l’Université Hébraïque à Jérusalem, co-auteur de la découverte. »

La technologie de pointe démontre la pureté du texte biblique.

Par Steve Law | 7 oct, 2016

La technologie de numérisation moderne a résolu le mystère d’un rouleau carbonisé de 2000 ans, et ce faisant, a authentifié la fiabilité du texte biblique. Il y a eu un débat de longue date dans les cercles académiques sur la fiabilité de la transmission des textes de la Bible au cours des siècles. Beaucoup affirment que plusieurs générations de copie et de recopie ont radicalement changées les versions originales de la Bible. Cependant, cette découverte d’une partie du livre du Lévitique appuie fermement l’idée que la forme la plus ancienne de la Bible a été fidèlement transmise jusqu’à aujourd’hui.

Et David monta de là, et habita dans les lieux forts d’En-Guédi. – 1 Samuel 23:29 (Darby)

En 1970, des archéologues israéliens fouillant l’ancien site d’Ein-Gedi près de la mer Morte ont découvert un fragment carbonisé de ce qui était un rouleau de cuir dans les restes d’une ancienne synagogue. Ils ont déterminé que la synagogue avait été détruite au VIe siècle après J.-C., mais le rouleau a été si complètement brûlé et écrasé qu’il a été réduit à des morceaux de charbon de bois délicat. Les méthodes de datation par radiocarbone donnèrent initialement un âge au rouleau d’environ 300 après J.-C., mais rien ne pouvait être lu et toute tentative de déroulement de l’un des fragments l’aurait réduit en cendres. Espérant que la technologie future pourrait fournir un jour plus d’informations, les fragments du rouleau ont été entreposés.
Fragments carbonisés du rouleau qui ont été stockés pendant 35 ans. Shai Halevi / Autorité des antiquités d’Israël.

Avance rapide de 45 ans lorsque les scientifiques de l’Université du Kentucky dirigés par William Brent Seales ont développé un logiciel capable de lire des textes endommagés, en particulier des textes anciens qui ont été écrits avec de l’encre contenant des métaux tels que le plomb ou le fer. Pnina Shor de l’Autorité des antiquités d’Israël a remis des scans initiaux du rouleau carbonisé au Dr Seales dans le Kentucky. Il a utilisé le logiciel pour virtuellement « dérouler » cinq couches du rouleau plié. Pour en savoir plus sur ce processus, voir l’article dans Science Advances. Les scans ont révélé les deux premiers chapitres du livre de la Bible du Lévitique. À leur grande surprise, non seulement l’écriture a été révélée, mais elle était parfaitement lisible.
« Et il arrivera, lorsqu’il sera assis sur le trône de son royaume, qu’il écrira pour lui, dans un livre, une copie de cette loi, faite d’après le livre qui est devant les sacrificateurs, les Lévites. » – Deutéronome 17:19 (Darby).

L’intégrité du texte
Une découverte encore plus surprenante du rouleau d’Ein-Gedi fut que lorsque des spécialistes en Israël interprétèrent le texte, il correspondait exactement à la version massorétique, qui est le texte hébreu fondamental utilisé dans les Bibles autour du monde aujourd’hui. Aucune variante n’a été trouvée, mais elle il était conforme à chaque mot et à chaque lettre.

La plus ancienne Bible hébraïque complète (Ancien Testament) sous la forme massorétique est le Codex de Léningrad datant de l’an 1008 et d’autres copies avec seulement des parties du texte ont survécu depuis quelques siècles plus tôt. Beaucoup de spécialistes citent cette réalité pour soutenir que le texte massorétique est arrivé relativement tard dans le développement de la Bible -environ 1000 ans après d’autres versions telles que la traduction grecque de l’Ancien Testament, appelée la Septante.

Page de couverture du Codex de Léningrad (AD 1008) et échantillon de texte d’Exode 15:21-16:3.

Ces versions ont toutes des différences qui se reflètent dans les rouleaux de la mer Morte de Qumran. Ces différences sont généralement exagérées par les sceptiques de la Bible et simultanément minimisées par les gens de foi. Mais le rouleau du Lévitique d’Ein-Gedi démontre la tradition massorétique près de 1000 ans avant le Codex de Léningrad, tout en s’y conformant parfaitement.

Le Dr Emanuel Tov de l’Université hébraïque de Jérusalem est un linguiste, un érudit biblique, et une autorité de premier plan sur les manuscrits de la mer Morte qui a participé à l’étude. Il a déclaré que le rouleau carbonisé Ein-Gedi est « 100 pour cent identique » à la version du Livre du Lévitique qui est en usage depuis des siècles. « C’est assez étonnant pour nous. En 2 000 ans, ce texte n’a pas changé. »

« Le rouleau d’Ein-Gedi duplique même les sauts de paragraphe exacts vu plus tard dans l’hébreu médiéval. La seule différence entre les deux est que l’hébreu ancien n’avait pas de voyelles, de sorte que ceux-ci ont été ajoutés au Moyen Âge (commentaire personnel : il y a des preuves que c’est faux en fait, tant à partir de l’Écriture -Matthieu 5:18 notamment- que de sources extra-scripturaires comme le Talmud, les voyelles -signes diacritiques- sont aussi inspirées par Dieu que les consonnes et n’ont pas été ajoutés plus tard par les scribes juifs). »

Rouleau d’Ein-Gedi. Dessin de Ada Yardeni

Le style de l’écriture sur le rouleau a également provoqué une révision de la date pour son origine entre 50 et 100 apr. J.-C. « Nous pourrions dater ce rouleau en toute sécurité vers la seconde moitié du Ier siècle et, au plus tard, au début du IIe siècle de notre ère » écrit Ada Yardeni, un expert en paléographie hébraïque, dans un article de la revue Textus. Le Dr Tov a dit qu’il était « enclin à pencher pour une date du premier siècle, si on se fonde sur la paléographie ». Cela placerait l’écriture de ce rouleau à la fin de la période où les manuscrits de la mer Morte ont été écrits.

Transcription partielle et traduction du texte découvert. Sciences Advances Figure 9. http://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/

Le rouleau d’Ein-Gedi a été trouvé dans l’arche sacrée (ou cabinet) de la synagogue, ce qui est un point important. Auparavant, aucun rouleau biblique n’avait jamais été trouvé dans l’arche d’une ancienne synagogue. Le Talmud juif ainsi que des écrivains anciens comme Philo et Josèphe ont soutenu qu’une copie standard de la Bible hébraïque était conservée dans la cour du Temple à Jérusalem au profit des copistes. Ces copies étaient ensuite distribuées aux différentes synagogues. Ces versions qui étaient reliées au Temple représentaient probablement la version orthodoxe officielle du texte tandis que les esséniens à Qumran étaient un groupe marginal rival qui s’était séparé du Temple. Ceci peut aider à expliquer la variété textuelle large dans les rouleaux bibliques trouvés à Qumran.

Il est intéressant de noter que les manuscrits découverts sur des sites autres que Qumran (y compris Massada et Wadi Murabba’at) sont plus proches du Texte Massorétique et, dans certains cas, même lui correspondent. C’étaient des lieux où les Juifs du Temple (et donc liés à son orthodoxie centrale) ont fui après sa destruction en 70 après J.-C. Ils ont donc emportés leurs textes officiels avec eux. Selon Yardeni, après ce point tous les manuscrits bibliques hébraïques que nous connaissons reflètent le texte massorétique, et non la variété vue à Qumran.

Vous n’ajouterez rien à la parole que je vous prescris, et vous n’en diminuerez rien; afin d’observer les commandements de l’Éternel, votre Dieu, que je vous prescris.. – Deutéronome 4:2 (Darby)

La tradition juive affirme que la Torah (les cinq premiers livres de la Bible) a été copiée à la main avec un soin méticuleux en remontant à Moïse lui-même. L’étonnant rouleau d’Ein-Gedi appuie cette affirmation et montre qu’une représentation exacte du texte biblique moderne était en usage et était probablement la version standard il y a près de 2000 ans.

Source : http://patternsofevidence.com/blog/2016/10/07/state-of-the-art-technology-proves-the-purity-of-biblical-text/



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