Santé, mensonges et propagande

Sur les graisses, le lait, le dépistage de la prostate, les médicaments contre le cancer et bien plus.

Chère lectrice, cher lecteur,

Je termine à l’instant la lecture de « Santé, mensonges et (toujours) propagande », qui vient de paraître.

Ce livre dénonce :

  1. Les mauvais conseils nutritionnels donnés par les Autorités de Santé, en particulier sur les glucides et féculents (qu’elles encouragent trop) et sur les graisses (qu’elles diabolisent trop) ;
  2. Les mensonges de la publicité sur l’alimentation, surtout sur les produits laitiers, les céréales et le chocolat ;
  3. Les traitements inutiles et dangereux de la médecine officielle : les traitements anti-cancéreux inefficaces et hors de prix, les dangers du dépistage du cancer de la prostate, l’arnaque des médicaments anti-Alzheimer, le scandale des stents de l’angine de poitrine stable.

L’auteur, Jérémy Anso, n’y va pas par quatre chemins. Il démontre le trafic d’influence, les liens financiers et la corruption des experts.

Corruption au plus haut niveau de l’État

Au plus haut niveau de l’État, des personnes sont choisies pour formuler des recommandations médicales et nutritionnelles à la population.

Elles sont censées n’avoir à cœur que le bien public. Pourtant, trop souvent, leurs recommandations vont à l’encontre de la Science, et donc de la santé des gens.

Pourquoi ?

Selon Jérémy Anso, ces experts ne sont pas toujours objectifs, car beaucoup ont des liens financiers avec l’industrie pharmaceutique et agro-alimentaire.

Ce phénomène est particulièrement choquant dans le cas du diabète.

Diabète : les experts recommandent aux malades de manger des glucides (sucres) !!

Le cas le plus choquant dans ce livre est celui du diabète.

L’auteur rappelle que le diabète est une maladie provoquée par un excès de sucre dans le sang.

La logique voudrait de manger moins de sucres (glucides).

Or, les médecins, les diététiciens, et mêmes les associations de malades (Fédération Française des diabétiques, Société francophone du Diabète) disent le contraire aux malades.

Elles leur font croire que le problème serait… les graisses ! Que non seulement les sucreries et les boissons sucrées ne sont pas à proscrire en cas de diabète, mais que les patients doivent consommer des féculents à chaque repas !

C’est criminel. Les diabétiques pensent bien faire en se forçant à manger des pommes de terre, du riz, des pâtes, du pain, souvent sans beurre ni sauce, ce qui est un calvaire.

Moyennant quoi, l’amidon, qui est leur principal ingrédient, se transforme en quelques minutes en glucose dans leur estomac. Oui, vous avez bien lu, leur estomac se remplit de sirop de glucose, qui passe dans leurs intestins puis dans leur sang à grande vitesse, envoyant leur glycémie (taux de sucre sanguin) au plafond, ce qui est extrêmement dangereux !!

Pour compenser, les malades français se gavent de médicaments :

« En 2014, le coût du traitement du diabète s’est élevé à 10 milliards d’euros par an en France, dont 2,3 milliards pour les dépenses directes et 7,7 milliards pour les complications souvent graves (amputations, maladies rénales, troubles de la vue, maladies cardio-vasculaires…) », explique Jérémy Anso [1].

Personne n’informe les diabétiques français que les biscottes, les toasts, les galettes de riz soufflé, la purée mousseline, la baguette, les céréales du petit-déjeuner type Corn Flakes ou Spécial K, ont beau ne pas avoir le goût sucré, elles se comportent exactement comme du sucre en morceau quand elles arrivent dans l’estomac.

Les patients ne sont même pas spécialement mis en garde contre le sucre et les desserts sucrés. En fait, selon la Fédération Française des Diabétiques, il n’y a pas de régime particulier à suivre quand on est diabétique. Aucun aliment n’est interdit, même les sodas sucrés. La Société francophone du Diabète, quant à elle, prétend que « le sucre et les produits sucrés ont un index glycémique moyen, ce qui ne justifie plus leur interdiction ».

C’est une aberration. Qu’on ne s’étonne pas que 90 % des diabétiques en France restent malades à vie, et donc accros aux médicaments, avec un état de santé qui se dégrade jusqu’à la catastrophe.

Et personne ne les informe de toutes les études qui ont lieu depuis plus de 10 ans à l’étranger, et qui montrent que le régime pauvre en glucides peut supprimer tous les signes de la maladie chez 9 patients sur 10.

Le diabète disparaît, sans médicaments

Jérémy Anso cite le Pr Roy Taylor, de l’Université de Newcastle (Angleterre). Son laboratoire est spécialisé dans le traitement du diabète sans médicaments.

Roy Taylor et ses équipes ont montré expérimentalement que 9 patients sur 10 peuvent inverser leur diabète si elles agissent dès les premières années de la maladie.

Il faut pour cela suivre un régime très restrictif de 800 calories par jour pendant trois mois, qui permet de se débarrasser des graisses en excès dans le foie et le pancréas. Ensuite, on revient à un régime plus normal mais avec de petites portions et en restreignant les féculents (pommes de terre, riz, pâtes).

Ces données sont validées scientifiquement. L’efficacité de ce régime a été démontrée à l’occasion de l’essai clinique DIRECT mené au Royaume-Uni.

De plus, de nombreuses études ont démontré que le sucre fait du tort aux diabétiques. Le diabète, c’est en effet d’abord l’excès de sucre dans le sang. L’urgence pour les diabétiques est de manger moins de sucre.

Car le sucre en excès dans le sang est absorbé dans les cellules, en particulier le foie et le pancréas, qui transforment ce sucre en graisses morbides (mauvaises pour la santé) :

« Roy Taylor a montré que le diabète de type 2 est simplement une maladie caractérisée par un excès de graisse dans le foie et le pancréas. « Si vous débarrassez votre foie et votre pancréas de leurs graisses, la maladie disparaît, à condition qu’elle ne soit pas installée depuis trop longtemps. » [2]

Jérémy Anso signale toutes les études récentes ayant montré les bienfaits des régimes pauvres en glucides (low carb en anglais) tel que le régime Atkins vilipendé par les Autorités sanitaires françaises.

Les patients perdent du poids, réduisent leurs injections d’insuline, leur sensibilité à l’insuline augmente. Ils expérimentent une très forte baisse de leur taux d’hémoglobine glyquée, qui est le principal indicateur du diabète.

Comment se fait-il que personne n’en parle aux patients français ? Mystère.

Mais pour Jérémy Anso, c’est clair, cela s’explique par les intérêts financiers gigantesques derrière le diabète.

Et des problèmes du même type ont lieu concernant le dépistage du cancer de la prostate, les nouveaux médicaments contre le cancer, la pose de stents dans certains cas d’angine de poitrine (angor).

Il faut lire le livre de Jérémy Anso pour prendre conscience de l’ampleur du scandale. Vous le trouverez dans toutes les bonnes librairies au prix de 19,90 euros.

À votre santé !

Jean-Marc Dupuis

PS : Ce livre est la suite de « Santé, mensonges et propagande », de Thierry Souccar et Isabelle Robard. Je me revois il y a quinze ans en train de lire avec soulagement ce livre qui expliquait enfin au grand public les tactiques des lobbys pharmaceutiques et alimentaires pour influencer les Autorités de Santé.

J’ignorais à l’époque que les auteurs étaient en prise avec les Renseignements Généraux, les services de l’Elysée, et même en tractations secrètes avec Jacques Chirac en personne.

Mais l’affaire est expliquée dans la préface du livre de Jérémy Anso, préface rédigée par les auteurs du livre précédent. Une bonne raison de plus de se le procurer.

Sources :

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