Réfutation de l’ADN « poubelle » dans l’évolution des espèces

La recherche sur le cancer réfute par inadvertance l’évolution

par Brian Thomas, M. S. *


Comment la nature a prétendument transformé un organisme unicellulaire en toutes les variétés d’animaux terrestres dans notre monde d’aujourd’hui ? Les explications des manuels scolaires invoquent la sélection naturelle de mutations bénéfiques au cours d’une période de temps inimaginable, avec un peu d’aide de « l’ADN poubelle » et des accumulations de hasard fortuit. Bien qu’elle n’ait pas été conçue comme un test de l’évolution, une nouvelle découverte de la recherche sur le cancer met en péril ces hypothèses évolutionnistes infondées.

Alors que les cellules du corps se divisent, elles copient des milliards de « lettres » de l’ADN qui codent la construction cellulaire et les protocoles d’entretien, y compris les codes qui construisent de nouvelles protéines. Malgré les réseaux de détection d’erreur et les machines de correction moléculaires, quelques erreurs de copie appelées mutations arrivent toujours à passer à travers les mailles du filet. Les scientifiques savent depuis un certain temps que les mutations ont le potentiel de causer le cancer quand elles se produisent dans les gènes utilisés pour la croissance et la division cellulaire. Cependant, les scientifiques de l’Institute of Cancer Research à Londres ont récemment publié de nouvelles découvertes dans Nature Communications montrant que des mutations dans l’ADN trouvées loin de ces gènes de croissance cellulaire peuvent aussi aider à provoquer le cancer.1

Une communication de l’Institute of Cancer Research déclare: « Des variations génétiques d’une seule lettre au sein des parties du génome considérées auparavant comme de « l’ADN poubelle » peuvent augmenter le risque de cancer par des effets « semblables à un trou de ver » sur des gènes éloignés. »2 En d’autres termes, les mutations se produisent dans des séquences d’ADN ne se trouvant pas à proximité des gènes de croissance cellulaire, et pourtant influent sur la croissance cellulaire. Si les séquences étaient vraiment inutiles, ainsi que les scientifiques séculiers l’ont auparavant maintenu, alors les mutations n’y causeraient pas le cancer. Au lieu de cela, il semble que cet ADN éloigné régule les processus cellulaires sans coder pour des protéines.

Similaire à l’ADN éloigné, l’ADN appelé pseudogènes fut également considéré comme rebut sans objet. Mais les mutations qu’on y trouve contribuent aussi au cancer, montrant qu’ils ne sont pas des rebuts mais en fait affectent les fonctions vitales du corps.3 Maintenant, des études confirment que la quasi-totalité de l’ADN est utilisée pour certaines tâches, dans certains tissus, à un moment donné au cours de la vie d’une créature.4

Cela devrait constituer de mauvaises nouvelles pour un mécanisme assez populaire pensé faciliter l’évolution. Supposément, le progrès évolutif tire bénéficie des mutations qui modifient l’ADN poubelle sans endommager son organisme. Finalement, un nouveau gène, utile, émerge accidentellement et s’intègre dans le processus de croissance de la créature, ajoutant un nouveau trait sur lequel la sélection naturelle peut agir avantageusement. Mais cette nouvelle recherche révèle ce que les autres ont trouvé – qu’une très petite quantité de l’ADN, le cas échéant, est en fait « poubelle ». Et sans ADN poubelle pour muter sans répercussion, la plupart des mutations endommagent l’ADN effectivement utile. Comment cela aide t-il une éponge à évoluer en un marlin ?

Les généticiens confirment sans cesse que les mutations ajoutent rarement, sinon jamais, une nouvelle et utile programmation génétique. Au lieu de cela, les scientifiques observent des mutations responsables de maladies. Où est la preuve des « mutations bénéfiques » de l’évolution ? Elle n’apparait certainement pas dans cette recherche sur le cancer. En fait, l’accumulation implacable de mutations sur plusieurs générations va à l’encontre des conventionnelles « millions d’années ». Finalement, l’information génétique essentielle devient trop confuse, résultant en des mutations à gogo et, éventuellement, l’extinction des espèces. Si nous avons accumulé des mutations en tant que race humaine pendant des millions d’années, pourquoi ne sommes-nous pas déjà éteints ?5

De nos jours, même la recherche sur le cancer est en désaccord avec les hypothèses des mutations bénéfiques, des millions d’années, et de l’ADN poubelle. Cependant, cette nouvelle recherche sur le cancer est en accord avec l’idée d’une création récente, autrefois parfaite, qui souffre encore sous sa malédiction de Genèse 3.

Références

Jäger, R. et al. 2015. Capture Hi-C identifies the chromatin interactome of colorectal cancer risk loci. Nature Communications. 6 (6178).
Cancer risk linked to DNA ‘wormholes.’ The Institute of Cancer Research. Latest News. Posté sur icr.ac.uk le 19 février, 2015, consulté le 22 février, 2015.
Thomas, B. RNA Discoveries Refute Key Evolutionary Argument. Creation Science Update. Posté sur icr.org August 23, 2011, consulté le 23 février, 2015.
The ENCODE Project Consortium. 2012. An Integrated Encyclopedia of DNA Elements in the Human Genome. Nature. 489 (7414): 57-74.
Thomas, B. New Genomes Project Data Indicate a Young Human Race. Creation Science Update. Posté sur icr.org le 9 novembre, 2010, consulté le 23 février, 2015.
* Mr. Thomas est rédacteur scientifique à l’Institute for Creation Research.

Article posté le 12 mars, 2015.

Source : http://www.icr.org/article/8653



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.