En prison pour avoir refusé de vacciner son enfant

Chère lectrice,
Cher lecteur,

L’affaire vient de défrayer la chronique Outre-Atlantique :

Rebecca Bredow vient d’être condamnée à 7 jours de prison (ferme) car son fils de 9 ans n’est pas à jour de ses vaccins !?

Son fils est-il mort de ne pas avoir été vacciné ?

Non, il est en parfaite santé.

Rebecca Bredow est-elle anti-vaccin ?

Non, d’ailleurs ses deux enfants ont déjà été vaccinés par le passé [1].

Rebecca est-elle folle ou simple d’esprit ?

Non, Rebecca est une personne réfléchie.

Elle a fait ses propres recherches sur les vaccins et estime que le rapport coût/bénéfice des vaccins groupés est défavorable pour son fils.

L’État du Michigan (où Rebecca réside) autorise les parents à dispenser leurs enfants de certains vaccins pour des raisons non-médicales. Un peu comme la clause que nous promet la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn.

Il y a quelques années, Rebecca et son mari ont donc profité de cette disposition pour espacer les vaccinations de leur fils.

S’il existe une dispense, pourquoi la justice a condamné Rebecca aujourd’hui ?

Rebecca a, depuis, divorcé de son mari. Et les deux sont embarqués dans plusieurs disputes judiciaires, notamment sur la vaccination de leur fils. L’ex-mari veut le faire vacciner, mais Rebecca reste le parent référent.

La semaine dernière, la juge a malgré tout arbitré en faveur du père… donnant 5 jours ouvrés à Rebecca pour mettre son fils à jour de ses vaccinations (soit 8 vaccins en une injection !).

Mais Rebecca n’a pu se résoudre à faire vacciner son fils. Elle qui trouvait déjà le calendrier vaccinal trop resserré ne peut accepter d’injecter 8 vaccins en une piqûre. En lui donnant 5 jours à peine, la juge a clairement manqué de psychologie, car elle mettait Rebecca dans l’impasse.

« Si par malheur il devait subir des séquelles après un vaccin, c’est moi qui aurai à le soigner. » expliquait Rebecca à un journaliste d’ABC News.

Coupable d’être une bonne mère

Lors de la seconde audience, Rebecca a livré un témoignage vibrant qui prouve qu’elle est une mère attentive et dévouée, qui préfère aller en prison que de faire prendre des risques inutiles à son fils.

Voici ce que Rebecca a dit à la juge à l’issue des 5 jours :

« J’aimerais vous présenter mes plus humbles excuses d’avoir à me présenter devant vous aujourd’hui.
J’accepte d’être entièrement tenue responsable de mes actes.

Et ce n’était pas mon intention de vous manquer de respect, votre Honneur, ou de désobéir aux ordres de cette Cour de justice.

Je me présente devant vous aujourd’hui effrayée et vulnérable.

Je supplie la Cour de comprendre que je ne suis pas une mère paresseuse.

Je suis une mère passionnée qui se préoccupe vraiment de ses enfants, de leur santé, et de leur bien-être.

Cette injonction est extrêmement lourde, votre Honneur.

Et c’est ma faute si je ne me suis pas manifestée plus tôt pour expliquer à cette Cour que je suis une mère éduquée et favorable à la liberté vaccinale.

Et que j’ai signé des dispenses de vaccins conformes aux lois de l’État du Michigan pour chaques années scolaires de mes deux enfants.

Et si mon enfant doit être vacciné de force, je ne pouvais pas me résoudre à le faire moi-même.

C’est contraire à mes croyances, votre Honneur. »

Je vous invite à regarder son témoignage en vidéo ici pour voir ses expressions.

Mais ça n’a pas suffi à émouvoir la juge qui l’a effectivement condamnée à la prison.

Mais le pire dans cette histoire c’est…

… la condescendance de la juge qui traite Rebecca comme une petite fille…

« Je comprends que vous aimiez vos enfants, mais ce que je ne pense pas que vous compreniez, c’est que votre fils a deux parents. Et papa a son mot à dire. »

!!!??

Non, mais pour qui se prend-elle cette juge ???

« papa a son mot à dire » !? C’est ce qu’on dit aux enfants… pas aux parents !?

À nouveau, je vous invite à regarder la vidéo pour observer son attitude paternaliste (ou devrais-je dire maternaliste).

Maintenant c’est au tour de la France…

L’attitude de la juge américaine est exactement celle de Macron et de notre Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, qui rendent 11 vaccins obligatoires pour les bébés afin de « rétablir la confiance » avec les Français.

Cette affaire américaine nous donne un avant-goût de ce qui arrivera en France dès le 1er janvier 2018.

Nous sommes à présent face à un État policier absurde, qui criminalise les gens honnêtes.

Rebecca est une mère pleine de bonne volonté. On peut lire dans ses yeux le désarroi. On voit bien qu’elle n’est pas déséquilibrée. D’ailleurs, on se met facilement à sa place.

La disproportion est flagrante entre la faute (ne pas vacciner) et la peine (prison). Tout de même, elle n’a pas braqué une banque !

Mais voilà… la justice est devenue un instrument de répression.

Et cette situation se généralisera si nous ne faisons rien :

C’est pourquoi il est urgent de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour combattre ces dérives :

  • S’informer sur les vaccins et leurs effets
  • Mettre en garde votre entourage
  • Participer aux manifestations (la prochaine est le 15 octobre)
  • Signer toutes les pétitions qui tournent (car on ne sait jamais laquelle sera décisive)
  • Et relayer les messages importants (comme celui que vous êtes en train de lire)

Nos enfants comptent sur nous pour leur léguer un monde vivable.

Bien à vous,

Eric Müller

PS : notre pétition vaccin vient de dépasser les 430 000 signatures. C’est colossal ! Continuez à signer. Il est encore temps de stopper Macron !

[1] Washington Post



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