La Russie et la Chine ont préparé une « surprise » pour Washington: trois mesures qui achèveront l’économie des États-Unis dévoilées.
Le refus du dollar sera la réponse du Kremlin à la guerre des sanctions contre la Russie, a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergeï Riabkov. Et ce ne sont pas des paroles en l’air.
Les États-Unis accroissent la pression sur la Chine en prenant des mesures restrictives sur les importations des produits en acier tout en menant une guerre de sanctions contre la Russie.
En réponse, Moscou et Pékin prévoient de renoncer au système de paiement en dollar dans leurs relations bilatérales. Les autres pays membres du groupe BRICS sont prêts à faire la même chose prochainement.
Ce n’est pas un hasard si la déclaration de Sergeï Riabkov intervient à la veille du sommet des BRICS qui s’est déroulé du 1er au 3 août dernier. Dans les couloirs du sommet, on a beaucoup parlé de la mise en place d’un nouveau système monétaire.
Première étape: la Russie et la Chine sont déjà prêtes à effectuer 50% des règlements en monnaies nationales, ce qui représente la somme impressionnante de 100 milliards de dollars d’ici 2020.
Deuxième étape: la création d’une nouvelle banque qui constituera une alternative à la Banque mondiale, totalement soumise à Washington.
Troisième étape: la mise en place d’un nouveau système de règlements à l’instar du réseau SWIFT. La Russie est déjà passée à son propre système. Maintenant c’est au tour des BRICS de faire la même chose.
Les déclaration sur le refus du dollar ne sont donc pas des paroles en l’air. Bientôt, nous assisterons à la fin du règne du dollar sur la scène économique mondiale.
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Extraits de l’article « Histoire du « Nouvel Ordre Mondial » » du géopolitologue Pierre Hillard:
http://www.voltairenet.org/article164176.html
En effet, l’Union européenne n’est qu’une composante d’un vaste programme conduisant à l’émergence de blocs continentaux dotés chacun d’une monnaie, d’une citoyenneté, d’un parlement unique, etc ; l’ensemble de ces blocs étant appelé à constituer une gouvernance mondiale. Nous pouvons relever les unions régionales suivantes en formation :
La Communauté Economique Eurasiatique (CEEA ou Eurasec pour Eurasian Economic Community) : créée en octobre 2000 et réunissant plusieurs pays de l’ancien bloc soviétique (Russie, Kazakhstan, Biélorussie, …), elle poursuit l’objectif de créer une union douanière à partir de 2010 avec l’idée d’une monnaie régissant l’ensemble appelé « evraz » ou « euras » ou encore « eurasia » (le nom de cette monnaie peut encore changer).
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Cette liste ne serait pas complète sans évoquer un événement majeur passé sous silence par la presse française. En effet, lors du sommet de l’Aquila en Italie (8-10 juillet 2009), les chefs d’État ont traité divers dossiers (crise économique, climat, …). Cependant, lors d’une rencontre avec les journalistes, le président russe Medvedev s’est plu à présenter un prototype de monnaie mondiale sous la forme d’une pièce fabriquée en Belgique sur laquelle était gravée en anglais « unité dans la diversité ». Cette présentation constitue un tournant majeur. Pour la première fois, un chef d’État a présenté un exemplaire d’une monnaie en mesure d’être la référence unique de l’humanité toute entière. Ce geste complète les propos d’Herman van Rompuy qui, lors de son discours de remerciements après sa nomination au poste de président du Conseil de l’Union européenne, n’a pas hésité à prononcer ces paroles lourdes de sens : « 2009 est aussi la première année de la gouvernance mondiale avec l’instauration du G20 en plein crise financière ».
Source : https://fr.sputniknews.com/blogs/201708071032560263-moscou-pekin-dollar/