Il n’y a pas un seul exemple vérifiable de macroévolution. Une succession de microévolutions ne se traduit pas par une macroévolution parce qu’il n’y a pas de nouveaux organes, structures ou fonctions qui sont créés et qu’il n’y a aucune augmentation de l’information dans le matériel génétique de la créature concernée. A cela s’ajoute le fait que certaines microévolutions observées aujourd’hui se produisent 10.000 à dix millions de fois plus rapidement que celle généralement dérivées des fossiles.

Des développements, des altérations génétiques chez les individus et dans la succession des générations se produisent réellement. Un bon exemple de ceci est le développement de races au sein d’une même espèce biologique. De cette façon, à partir de l’espèce du loup gris (Canis lupus) on dérivé des centaines de races de chien, du Pékinois au St Bernard. Un chien, cependant, demeure un chien. C’est de la microévolution.

Une grande variabilité est observée à l’intérieur de limites bien définies. Un large développement de races a eu lieu, en particulier en ce qui concerne les animaux domestiques. Avec ces derniers, l’homme a obtenu des mutations, les a croisés les uns avec les autres et sélectionnés en fonction de ses préférences. De cette façon, par exemple, la race du pigeon biset (Columba livia), à laquelle Darwin s’est beaucoup intéressé, a été subdivisée en plus de mille races par les éleveurs.

Lors de son expédition de recherche aux îles Galapagos, Darwin recueilli des échantillons de différents pinsons. Un nombre remarquablement élevé d’espèces de pinsons peut être trouvé sur ces îles du Pacifique. Au total, treize espèces, qui diffèrent de manière significative par la taille du corps et celle du bec ainsi que la forme, peuvent être identifiées. Ces pinsons de Darwin sont souvent invoqués comme preuve de l’évolution en général, mais il est incontestable que l’évolution de ces oiseaux se situent dans le domaine de la microévolution. Ces différentes variations sont encore des pinsons et continueront à rester des pinsons (1).

Mikro- & Makroevolution

Développements macroévolutifs:

Selon l’enseignement de Darwin sur l’origine des espèces, les organismes vivants devraient, dans leur histoire biologique, être capables de créer des plans complètement nouveaux, complexes, qui n’étaient pas présents, des organes et des fonctions par des occurrences spontanées dans leurs machineries génétique, des mutations, la sélection, le transfert de gènes, la combinaison de segments de gènes, la duplication de gènes et d’autres facteurs. En ce sens, le terme « développement supérieur » est généralement utilisé.

Dans un cas présumé de développement supérieur, par exemple; les mammifères à partir des reptiles, des structures telles que les poils, glandes mammaires, les mécanismes de contrôle de la température et tout ce qui différencie les mammifères des reptiles devraient apparaître.

Ces structures supposées nouvellement créées ne diffèrent pas des « anciennes » structures par un seul gène mais généralement par de nombreux gènes, dont les modèles d’activité spatiale et chronologique doivent être compatibles entre eux. Avec les processus de macroévolution, ce devrait être le cas avec chaque forme intermédiaire individuelle. L’orchestre des gènes doit toujours être en harmonie.

Qu’est-ce que l’évolution?

La Dutch Standaard Encyclopedie sous la rubrique « Evolution » se lit comme suit : « la macroévolution, qui embrasse l’apparition périodique et la dispersion des nouveaux groupes comme c’est le cas au cours des périodes géologiques, et qui affecte les ordres supérieurs de classification comme les genres, les familles et les ordres ou classes, ne peut pas être directement confirmée par la génétique expérimentale. Les hypothèses supposées fondées sur la modification drastique des traits génétiques, ne peuvent pas, en fait, être prouvées. »

Les causes, qui sont censées au cours de millions d’années avoir conduit à la complexité accrue des créatures vivantes, sont inconnues. Le biologiste Willem J. Ouweneel conclut que la génétique ne fournit pas de support à la croyance en la macroévolution. A son avis elle souligne plutôt le contraire: que les formes originales de vie, pour la plus grande part les espèces, mais parfois les genres, et peut-être même les familles, aussi variable qu’elles puissent être, sont en général constantes et mutuellement discontinues ( 2).

Spéciation rapide et/ou microévolution:

Que la microévolution se produise est un fait incontesté. En effet, il est également documenté qu’elle peut survenir 10.000 à dix millions de fois plus rapidement que ce qui est revendiqué pour de nombreuses séquences fossiles (3) ( 4).

Contrairement aux hypothèses antérieures, les animaux peuvent s’adapter aux conditions environnementales changeantes en quelques générations (5). Ainsi, il est clair que pour les processus microévolutifs paléontologiquement prouvés, d’un point de vue biologique, des délais supplémentaires n’étaient pas nécessaires (6).

(1)  Helmut Schneider, Natura, Biologie für Gymnasien, Band 2, Lehrerband, Part B, 7. to 10. Schuljahr, Ernst Klett Verlag, 2006, page 274.

(2)  Willem J. Ouweneel, Evolution in der Zeitenwende, Christliche Schriftenverbreitung Hückeswagen.

(3)  Virginia Morell, Predator-free guppies take an evolutionary leap forward, Science 275, 28. March 1997, page 1880.

(4)  Stephen Jay Gould, The paradox of the visibly irrelevant, in: The Lying Stones of Marrakech, Frankfurt/M., 2003, pages 411–429.

(5)  Klaus Neuhaus, Schnelle Anpassung von Leguanen (Anolis) an neue Lebensräume (The rapid adaptation of iguanas to new habitats), Studium Integrale 1997/4, pages 81–83.

(6)  Uwe Brüggemann, Studium Integrale 1998/1, pages 38–39.

(Image « Mikro- & Makroevolution ») Reinhard Junker und Siegfried Scherer, Evolution ein kritisches Lehrbuch, 2006, page 52.

Source : http://www.0095.info/en/index_thesesen_95onesentencethesesagainste_microandmacroevolution.html