Liens entre christianisme et santé

Je signale le livre « Why America Needs Religion: Secular Modernity and its Discontents » de Guenter Lewy, Eerdmans, 160 p, 22 janvier 1997. Voir: http://www.amazon.fr/Why-America-Needs-Religion-Discontents/dp/0802841627.

Voici une revue critique.

Nancy Pearcey, écrivain chrétien très connu, héritière de Francis Schaeffer, en donne le résumé suivant:

« David Larson, docteur en psychiatrie, à lui seul ou presque, a inversé la tendance dans le milieu médical en matière de religion et de santé. Larson fut invité à quitter la profession. Le stéréotype de l’institution voulait alors que la croyance religieuse soit associée à la maladie mentale. Depuis les déclarations de Freud qui assimilait la croyance en Dieu à « une névrose obsessionnelle universelle, » la définition était devenue un dogme : la religion est nuisible à la santé mentale; c’est même une pathologie.

Voici quinze ans à peine, les recherches sur les liens entre la religion et la santé ne pouvaient pas même être publiées.

Larson fit observer un jour que « ce type de recherche pourrait presque être décrit comme une activité faisant obstacle à la titularisation. » « La recherche sur la religion était presque inconnue et mes collègues estimaient qu’elle mettait en danger la carrière académique. » Les choses ont changé. Les chercheurs non chrétiens admettent peu à peu les corrélations. Herbert Benson (de l’Université de Harvard), qui ne se déclare pas croyant, est célèbre pour sa saisissante formule selon laquelle nous sommes tous « branchés sur Dieu. » Nos corps, dit-il, fonctionnent tout simplement mieux quand nous avons foi en Dieu.

Guenter Lewy, auteur du livre « Why America Needs Religion », fut un autre incroyant persuadé, lui aussi, par des preuves accablantes, imparables. Il avait commencé par rédiger un livre sur le thème opposé – pourquoi l’Amérique n’a pas besoin de la religion. De nombreux hommes politiques conservateurs ont affirmé le rôle fondamental de la religion pour la morale et l’équilibre social, et Lewy avait l’intention de leur montrer leur erreur. Son livre se voulait selon ses propres termes « une défense de l’humanisme séculier et du relativisme éthique. »

Mais l’examen des preuves amena Lewy à revoir complètement sa position. Il finit par rédiger un ouvrage dans lequel il avance que la religion, en particulier le christianisme, est corrélée à des taux très bas de pathologies sociales comme la délinquance, la drogue, la natalité chez les adolescentes, et les foyers en crise. Pour le dire en termes positifs, le christianisme motive des attitudes qui signalent une société en bonne santé, tels la responsabilité, l’honnêteté, la compassion et l’altruisme. « Il conclut ainsi: « Contrairement aux attentes des « Lumières, » « la libération des chaînes de la religion traditionnelle ne conduit pas au progrès moral des individus. » Tout au contraire, les faits démontrent maintenant qu’ »aucune société n’est encore parvenue à enseigner la morale sans la religion. »

Les faits vont aujourd’hui dans le même sens: La science elle-même confirme en effet l’action pertinente des principes bibliques dans le monde – ce qui est un fort indice de leur véridicité. La Bible décrit les modes de fonctionnement des êtres humains créés par Dieu, et ses prescriptions nous rendent plus heureux et plus sains dans la mesure où nous les suivons. Il n’y a pas de meilleure grille de lecture des données positives de la création que des vies (les nôtres) en phase avec la structure objective de la réalité. »

Exemple saisissant des préjugés humanistes antichrétiens en science. Et illustration des effets positifs de la mise en pratique des prescriptions divines.

 



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