L’éternité dans leur coeur

« L’éternité dans leur cœur », Don RICHARDSON.

Don est un missionnaire canadien, connu pour son travail d’anthropologue et de linguiste. « L’éternité dans leur cœur » est un livre au message à la fois percutant et édifiant. L’auteur nous montre que de nombreux peuples païens, Incas, Gédéos, etc., ont pressenti Dieu.

Non seulement ils l’ont pressenti, mais ils se sont ralliés à un monothéisme universel et des origines. Ces peuples, ces tribus, complètement isolés pour la plupart existaient bien avant Internet et les smartphones et n’ont eu de contact avec les hommes blancs que très tardivement. C’est notamment le cas des Santals d’Inde, découverts en 1867 par deux missionnaires qui décidèrent d’apprendre leur langue. Les Santals expliquèrent qu’ils adoraient depuis bien longtemps un dieu du nom de Thakur Jiu, ce qui signifie : le vrai Dieu, précisant que ce dieu avait crée Haram, le premier homme, et Aya la première femme et qu’il les avait placés dans un lieu appelé Hikiri Pipiri. C’est dans cet endroit qu’un être du nom de Lita les poussa à faire de la bière de riz et à s’enivrer. A leur réveil, ils prirent conscience de leur nudité, et découvrirent la honte. Comment ne pas penser au récit de la Genèse ? Guillaume explique.

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Ces constatations rejoignent les conclusions d’études récentes comme celle dont il est parlé dans cette interview. Extrait :

« S & S: Vous avez récemment mené des études interculturelles impliquant des enfants britanniques et japonais. Quels étaient les objectifs et les résultats de cette recherche?

Petrovich: J’étais vraiment intéressée par la capacité des enfants à offrir à la fois des explications scientifiques causales et des explications métaphysiques qui vont au-delà de la science. La culture japonaise est très différente de la culture occidentale avec une histoire très différente de la science et de la tradition religieuse. J’ai donc pensé pouvoir faire des comparaisons intéressantes entre les enfants japonais et occidentaux.

J’ai testé à la fois les enfants japonais et britanniques sur les mêmes tâches, en leur montrant des photographies très précises et détaillées de certains objets naturels et artificiels et en leur posant ensuite des questions sur les origines causales des divers objets naturels au niveau scientifique (par exemple comment ce chien en particulier est-il devenu un chien?) et au niveau métaphysique (par exemple, comment le premier chien est-il apparu?). Avec les enfants japonais, il était important d’établir s’ils distinguaient même les deux niveaux d’explication parce que, en tant que culture, le Japon décourage la spéculation métaphysique, simplement parce que c’est quelque chose que nous ne pouvons jamais connaître, donc nous ne devrions pas tenter de le faire. Mais les enfants japonais ont volontiers spéculé, et de la même manière que les enfants britanniques. Sur les questions de choix forcés, qui consistent en trois explications possibles de l’origine primaire, ils choisiront de façon prédominante le mot « Dieu », au lieu d’une réponse agnostique (par exemple, « personne ne sait ») ou d’une réponse incorrecte (par exemple, « par les humains »). C’est absolument extraordinaire quand vous pensez que la religion japonaise -le shinto- n’inclut pas la création comme un aspect de l’activité de Dieu. Alors, où ces enfants ont-ils été chercher l’idée que la création est entre les mains de Dieu? C’est un exemple d’inférence naturelle qu’ils forment sur la base de leur propre expérience. Mes assistants de recherche japonais me disaient: « Nous, les japonais, ne pensons pas à Dieu comme créateur – cela ne fait simplement pas partie de la philosophie japonaise. » C’était merveilleux quand ces enfants ont dit: Kamisama! Dieu! Dieu l’a fait! » C’était probablement la conclusion la plus importante.

J’ai aussi établi que les concepts naturels des enfants sur Dieu ne sont pas purement anthropomorphiques. Ils acquièrent certainement une conception de Dieu-comme-homme à travers leur éducation religieuse, mais aucun enfant ne relie réellement la représentation de, par exemple, Dieu-comme-Jésus avec le créateur du monde. Au contraire, leurs images du Dieu créateur correspondent à des notions abstraites comme le gaz, l’air et la personne sans corps. Quand on les presse, ils retombent bien sûr sur ce qu’on leur a dit, disant des choses comme: « Je sais qu’il est un homme parce que je l’ai vu à la télé, » ou « Il est comme mon papa. » Ce sont des réponses très rationnelles, mais ce ne sont pas des conceptions naturelles formées par des enfants. Elles sont plutôt imposées par la culture dans laquelle vivent les enfants. »

Or que dit l’Écriture en Romains 1:19-20?:

« Ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, Sa puissance éternelle et Sa divinité, se voient comme à l’oeil, depuis la création du monde, quand on les considère dans Ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables. »

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