L’enfant à naître est devenu une «pollution» pour la nouvelle écologie néopaïenne !

Le prince Harry et Meghan Markle ne veulent pas plus de deux enfants par «respect pour l’environnement» (British Vogue, septembre 2019). C’est ainsi que le couple le plus à la mode de la famille royale d’Angleterre conçoit le monde. Le nouveau geste écolo est de ne pas «encombrer» la planète avec des enfants qui seront les pollueurs de demain…

L’idéologie écologique sombre de plus en plus dans le néopaganisme tel qu’on peut le trouver dans le mouvement anglo-saxon Wicca qui prône le culte de la nature, croit dans des dieux païens et sombre dans le plus total irrationalisme (dont notre époque malade souffre tant !). Cette mouvance pourtant reconnue comme une religion aux États-Unis porte aussi une vision de «gauche», non seulement écologiste mais aussi féministe et altermondialiste (il existe évidemment un paganisme d’extrême droite qui possède en commun avec la Wicca le culte de la nature et le rejet des valeurs monothéistes).

Les théories les plus folles qui n’étaient, il y a quelques années encore, que l’apanage d’écolos illuminés et sectaires sont en train de se répandre dans tous les secteurs de la société occidentale en pleine décadence.
La divinisation de la nature, le culte voué à la terre, sont évidemment à rapprocher du retour en force du primitivisme et de l’idéal du «bon sauvage» (Rousseau, Diderot).
Il y a une volonté, face à un monde hyper-moderne qui nous dépasse par sa puissante nouveauté technologique et sa redistribution des cartes économiques, de revenir vers l’archaïque qui sommeille en chacun de nous.

Le processus civilisationnel (ou culturel) de nos sociétés, magistralement décrit par Freud comme progrès indéniable, mais aussi comme souffrance par l’obligation pour ses membres de réprimer leurs pulsions pour vivre ensemble, a toujours eu ses détracteurs. L’humain serait la cause de tous les maux par son ambition matérialiste. Il dé-naturerait donc le monde originel dans lequel l’harmonie aurait été première: Après tout, n’est-ce pas par la faute d’Adam et Ève que fut brisée l’harmonie absolue qui régnait dans le Jardin d’Éden dont ils furent chassés ?

Alors que le judaïsme y voit la chance (à posteriori) de faire entrer l’homme dans la grande aventure de l’Histoire, d’autres y voient un arrachement à la matrice originaire du Cosmos. Et, après tout, l’enfant à naître ne serait-il pas le symbole de l’Adam Harishon (le « premier homme », en hébreu) vivant en harmonie et dans le confort « paradisiaque » de l’utérus de la mère nourricière (espoir du retour à l’état archaïque), qui une fois sorti devra apprendre à se battre et bâtir pour survivre, en marchant parfois sur les pieds de son prochain pour y arriver ? La nature serait donc bonne et l’homme mauvais (sauf le « bon sauvage » qui lui, continuerait de vivre en relation symbiotique avec la nature).

Cette pensée hautement idéalisée (et donc par définition fausse) de la nature a pu mener à des aberrations dangereuses, comme celles professées par le célèbre naturaliste Théodore Monod (1902-2000), écologiste avant l’heure qui, bien que considéré comme un humaniste, envisagea l’idée, à la fin de sa vie, que la nature se porterait mieux sans l’homme… C’est bien à ce genre de totale vésanie que la radicalité écologique nous mène. Le nouveau geste écolo serait de ne pas faire (ou faire peu) d’enfants !

L’enfant est donc, dans une partie de nos sociétés déclinantes occidentales, devenu un fardeau, un pollueur potentiel, voire une pollution en devenir qu’il serait bon de détruire dans l’œuf… Nous assistons avec ahurissement au retour de la pratique païenne du sacrifice humain (sous une forme prophylactique), afin de retrouver la voie de la prétendue harmonie de la « déesse Terre ».
En tout cas, le culte de la terre (qui fut sacralisé, ne l’oublions pas, par le nazisme, mais je reviendrai sur ce sujet dans un prochain texte) est un leurre exécrable qui tente d’effacer la tradition judéo-chrétienne au profit de croyances archaïques, mythologiques et primitivistes (en 1998, les mouvements néopaïens se sont agglomérés aux religions polythéistes au sein du « Congrès mondial des religions ethniques »).

Nous assistons donc à une attaque frontale déclenchée contre les valeurs monothéistes et anthropocentriques de la Bible. Rappelons que c’est le monde anglo-saxon qui a vu naître le mouvement « New Age » qui s’est développé à partir de 1979 avec le livre de James Lovelock intitulé La Terre est un être vivant; l’hypothèse Gaïa. dans cet ouvrage Lovelock « explique » que la terre tiendrait son existence d’elle-même: négation totale du Dieu transcendant et créateur de toute choses de la Bible.
Ce Dieu qui donna pourtant comme commandements aux hommes (au Chapitre I, 29-31 de la Genèse):

«Croissez et multipliez ! Remplissez la terre et soumettez-la ! Commandez aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, à tous les animaux qui se meuvent sur la terre ! ».

Dieu ajouta: «Or, je vous accorde tout herbage portant graine, sur toute la face de la terre, et tout arbre portant des fruits qui deviendront arbres par le développement du germe. Ils serviront à votre nourriture.

Et aux animaux sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui se meut sur la terre et possède un principe de vie, j’assigne toute verdure végétale pour nourriture.» Et il en fut ainsi.

Dieu examina que tout ce qu’il avait fait était éminemment bien. Le soir se fit, puis le matin; ce fut le sixième jour.»

Source : https://www.europe-israel.org/2019/08/lenfant-a-naitre-est-une-pollution-selon-la-vision-de-lecologie-neopaienne/



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