Le temps n’est pas un ami de l’évolution

Notre dégradation génétique correspond à la chronologie biblique de la création

Beaucoup de biologistes évolutionnistes disent qu’ils ne peuvent pas comprendre comment les créationnistes, « même ceux qui sont rationnels et possèdent un doctorat en biologie »1, peuvent nier l’évolution, alors que « nous voyons l’évolution se produire devant nos yeux ». Selon eux, les modifications génétiques facilement observables dans les populations actuelles d’êtres vivants sont une démonstration « évidente » que l’évolution partant des microbes et allant jusqu’à l’homme est un fait. Il suffit d’allouer suffisamment de temps, disent-ils, et ces petits changements observables s’accumuleront et, filtrés par la sélection naturelle, finiront par produire les grands changements qui ont permis de transformer la vase des étangs en être humains, etc.

« Ce n’est pas la quantité de changements que nous observons qui importe, mais bien plutôt la direction de ces changements. »

Tout cela paraît bien logique. Alors, où est l’erreur?

Ce n’est pas la quantité de changements que nous observons qui importe, mais bien plutôt la direction de ces changements.2 Les changements observables cités par les évolutionnistes comme preuve de leur paradigme — comme chez les épinoches3, le mouflon d’Amérique4, la morue de l’Atlantique5, les vers résistants à la pollution6 et comme la résistance aux antibiotiques et aux pesticides7,8,9vont tous dans le mauvais sens. Ils sont complètement à l’opposé de ce qu’exige une évolution partant des microbes et allant jusqu’à l’homme.

L’addition de ces changements « vers le bas » ne peut jamais conduire à une progression évolutive « vers le haut » permettant de transformer une grenouille en prince.

De plus, le temps ne résoudra pas le problème; en fait, plus il y a de temps qui s’écoule, pire devient le problème. Le temps n’est pas un ami de l’évolution! Pour utiliser une analogie tirée du commerce, si une épicerie continue de cumuler une perte nette de 1 $ par jour, le temps ne pourra jamais permettre de faire un profit, mais finira plutôt par conduire à la faillite.

Malheureusement, c’est justement vers cela que nous nous dirigeons biologiquement, comme en témoigne notre connaissance croissante du génome humain.

Une dégradation mutationnelle implacable

Le Dr John Sanford10, généticien de renom et inventeur du canon à gènes, met en évidence le problème dans son livre de référence L’entropie génétique et le mystère du génome (Genetic Entropy and the Mystery of the Genome)11. L’implacable effet net des mutations aléatoires (que les évolutionnistes supposent être le « moteur » de l’évolution) est en fait la dégradation ou la destruction complète de la fonction.

Ce n’est pas seulement l’opinion du Dr Sanford. Les chercheurs en génétique en général, qu’ils soient créationnistes ou évolutionnistes, reconnaissent maintenant que les mutations ponctuelles dans les cellules reproductrices humaines sont de l’ordre d’une centaine par personne à chaque génération12. De plus, d’autres types de mutations s’ajoutent, par exemple des délétions et des mutations mitochondriales, qui aggravent la situation. L’ensemble des contributions implique des changements de 1000 nucléotides dans chaque personne à chaque génération.

Le livre du Dr John Sanford, révélateur de mauvaises nouvelles au sujet de nos gènes qui se dégradent, se termine par la bonne nouvelle qu’il existe un « canot de sauvetage » : « Je crois que l’Auteur de la vie a le pouvoir de vaincre la mort et la dégénération […] C’est lui qui nous a donné la vie au début de notre existence, alors il peut bien nous donner une vie nouvelle aujourd’hui […] Je vous soumets humblement à votre réflexion un paradigme différent : Jésus est notre unique espérance. » – p. 159, Genetic Entropy and the Mystery of the Genome.

Comme le dit le Dr Sanford : « Chacun de nous est donc un mutant de nombreuses fois! »13

Or, un taux de mutations de seulement quelques-unes par personne par génération causerait un problème, car tout le monde reconnaît que la plupart des mutations sont nuisibles, même si elles ne le sont que légèrement, alors que la sélection naturelle ne peut se débarrasser que d’une ou deux mutations par génération. Plusieurs mutations dans un génome de la taille du génome humain signifient que des mutations nuisibles doivent nécessairement s’accumuler14. Un chiffre encore beaucoup plus élevé crée un énorme problème.

« le temps ne résoudra pas le problème; en fait, plus il y a de temps qui s’écoule, pire devient le problème. »

Ainsi, plus l’existence des hommes sur ​​la terre se prolongera, pire deviendra la situation, avec l’augmentation de la fréquence des malformations congénitales et d’autres symptômes évidents de troubles génétiques tels le cancer. (Le cancer est fondamentalement le résultat de mutations dans les cellules de notre corps. Aussi, il y a de plus en plus de données indiquant que le vieillissement serait dû à l’accumulation de mutations dans les cellules de notre corps.)

Le rythme alarmant de l’augmentation du nombre total de mutations accumulées de génération en génération dans la population humaine (la charge génétique ou le fardeau génétique) est si alarmant que les généticiens évolutionnistes sont déconcertés et se demandent comment il se fait que nous ne sommes pas déjà disparus. Par exemple, le généticien évolutionniste Alexey Kondrashov a demandé: « Pourquoi ne sommes-nous pas déjà morts cent fois? »15 Cependant, ils sont de plus en plus perplexes parce qu’ils croient que les humains ont existé sur la terre depuis au moins 100 000 ans (certains diraient un million d’années).

En d’autres mots, le fait que nous ne sommes pas disparus indique que le génome humain n’existe pas depuis assez longtemps pour s’être détérioré jusqu’à des niveaux mortels, mais cela ne correspond pas à la chronologie de l’évolution — d’où leur désarroi.

Cependant, rien de tout cela ne devrait être surprenant (Romains 8:21–22). Le fait que nous soyons toujours là, avec un taux aussi élevé de dégénérescence par mutations, s’accorde avec la chronologie biblique des 6000 ans d’histoire humaine, comprenant environ seulement 200 générations depuis que nos ancêtres Adam et Ève ont été créés avec leur corps « très bon » (Genèse 1:31). Le fait que le déclin génomique soit compatible avec la diminution de la longévité après la réduction catastrophique de la population lors du déluge (Genèse 6 à 9)16,17 en est une confirmation supplémentaire. Cela nous aide également à mieux comprendre le moment choisi par Dieu dans la succession des générations pour ordonner à Moïse d’interdire les mariages entre proches parents (Levitique 18:9, 20:17Deutéronome 27:22.) — c’était devenu nécessaire afin de minimiser chez leur progéniture le risque de malformations pouvant résulter de mutations communes à des parents génétiquement proches.18

Faire face à l’effondrement génétique

« comme pour le Titanic, nous nous enfonçons de plus en plus profondément; nous n’évoluons pas vers le haut. »

Dans son livre, le Dr Sanford avertit sans ambages qu’ »il n’y a pas de méthode réaliste pour arrêter la dégénérescence ».13 Ce sont de mauvaises nouvelles — comme pour le Titanic, nous nous enfonçons de plus en plus profondément; nous n’évoluons pas vers le haut. Mais le Dr Sanford ne tente pas d’éviter cette réalité. Voici un extrait de ce qu’il dit dans le « postlude personnel » de son livre:

« Un de mes critiques m’a dit que le message de ce livre est à la fois terrifiant et déprimant. Il a suggéré que je suis peut-être un peu comme un steward sadique à bord du Titanic, tout heureux de répandre la nouvelle que le bateau est en train de couler. Mais c’est inexact. Je déteste les conséquences de l’entropie (la dégénérescence). Je déteste les constater dans mon propre corps, dans la santé défaillante des êtres qui me sont chers ou dans la malformation d’un nouveau-né. Je trouve tout cela absolument horrible, mais également absolument indéniable. Il est bien certain qu’un véritable steward sur ​​le Titanic a dû avoir la responsabilité de faire savoir aux passagers que le navire coulait, même si certaines personnes ont pu le détester pour cela. J’ai l’impression d’être dans cette position. Des gens responsables devraient être reconnaissants de connaître la mauvaise nouvelle, leur permettant ainsi d’y répondre de manière constructive. Si nous avons mis toute notre espérance dans un navire en perdition, ne serait-il pas opportun de le reconnaître et d’abandonner le faux espoir? C’est seulement dans cette perspective que nous pouvons apprécier les mauvaises nouvelles. C’est seulement à la lumière de la mauvaise nouvelle que nous pouvons vraiment apprécier la bonne nouvelle qu’il y a un canot de sauvetage. »19

Vous devinerez sans doute que le Dr Sanford poursuit en révélant l’identité du « canot de sauvetage », à savoir Jésus-Christ. Et il y a une grande différence entre ce « canot de sauvetage » offert gratuitement et les canots de sauvetage du Titanic. Beaucoup de personnes sont mortes lors du naufrage du Titanic, en grande partie parce qu’il n’y avait pas suffisamment de place dans les canots de sauvetage pour accueillir tous les passagers et les membres d’équipage. Le « canot de sauvetage » de l’Auteur de la vie20 ne souffre toutefois pas d’une telle restriction, car il y a dans ce « canot » amplement de place pour tous ceux qui reçoivent avec reconnaissance l’offre de salut en Jésus-Christ:

« Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit; car je vais vous préparer une place. » (Jean 14:2).

Références

  1. Ceux-ci sont nombreux, voir creation.com/creation-scientists.
  2. Voir Wieland, C., Le train de l’évolution s’en vient (ou plutôt s’en va dans la mauvaise direction), Creation 24(2):16–19, 2002.
  3. Les épinoches d’eau douce ont tendance à avoir moins de plaques protectrices et des épines plus courtes que les populations d’eau de mer, desquelles ils sont présumés descendre. Catchpoole, D., The stickleback evidence of evolution?, creation.com/stickleback, 8 septembre 2009.
  4. Catchpoole, D., Bighorn horns not so big, Creation 32(4):12–14, 2010.
  5.  Catchpoole, D., Smaller fish to fry, Creation 30(2):48–49, 2008.
  6.  Catchpoole, D., Worm evolution in pollution? Evolution in action turns out to be nothing of the sort, Creation 26(3):54–55, 2004.
  7. Wieland, C., Superbugs not super after all, Creation 20(1):10–13, 1997; creation.com/superbugs.
  8. Sarfati, J., Anthrax and antibiotics : Is evolution relevant?, creation.com/anthrax, 15 novembre 2001, mis à jour le 8 avril 2005.
  9. Catchpoole, D., Pesticide resistance, Creation 33(3):38–40, 2011; creation.com/pesticide.
  10. Voir notre entrevue avec le Dr Sanford dans Creation 30(4):45–47, 2008; creation.com/sanford.
  11. Sanford, J., Genetic Entropy and the Mystery of the Genome, 3e édition, FMS Publications, New York, 2008. Disponible via creation.com/store. (Voir la revue de livre par Truman, R., J. Creation 21(1):43–47, 2007; creation.com/sanford-review.)
  12. Mutation rate varies between families, Creation 34(2):8, 2012. Retourner au texte.
  13. Réf. 11, p. 34.
  14. Ey, L., and Batten, D., Weasel, A flexible program for investigating deterministic computer demonstrations of evolution, J. Creation [TJ] 16(2):84–88, 2002, creation.com/weasel.
  15. Kondrashov, A., Contamination of the genome by very slightly deleterious mutations: why have we not died 100 times over? Journal of Theoretical Biology 175:583–594, 1995.
  16. Wieland, C., Decreased lifespans: Have we been looking in the right place? J. Creation 8(2):138–141, 1994; voir aussi creation.com/900.
  17. Sanford, J.C., Genetic Entropy (DVD), CMI, de sa présentation en Australie, 2009; disponible via creation.com/store.
  18. Catchpoole, D., Church shock : Can you marry your relative? creation.com/relative, 14 novembre 2008.
  19. Réf. 11, p. 158.
  20. C’est-à-dire Jésus (Actes 3:15).

Source : http://creation.com/time-no-friend-of-evolution-french



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