Le paradoxe de la végétation de climat chaud en Antarctique

6941tropical-forestpar Michael J. Oard

Les terres arctiques de l’hémisphère Nord sont bien connues pour leurs fossiles de plantes et d’animaux de climat chaud du Mésozoïque et Cénozoïque précoce de la colonne géologique uniformitariste.1-4 (Bien que je crois que la colonne géologique soit une séquence générale diluvienne avec de nombreuses exceptions,5 j’utilise la classification scientifique orthodoxe ici pour les besoins du raisonnement.) Cette situation se produit généralement aussi à mi latitudes.6

Parfois, les troncs sont en position verticale sur ces sites de paléoflore ou dans les mines de charbon à proximité, même survenant à de multiples niveaux, suggérant une croissance in situ pour le scientifique uniformitariste. Les créationnistes décrivent ces troncs verticaux comme des fossiles polystrates, et ont rapportés des caractéristiques qui sont contraires à une croissance in situ.7 De tels plantes et animaux de climat chaud, y compris des dinosaures (en supposant que les dinosaures vivaient sous un climat chaud), se trouvent également en Antarctique.

Plus d’énigmes concernant le climat de l’Antarctique

Un article récent montre que la flore de l’Antarctique au cours du Permien et du Trias était celle d’un climat chaud et ajoute ainsi de nouvelles énigmes au paradoxe du climat.8 Les géologues ont trouvé des troncs verticaux interprétés comme in situ et un tronc horizontal de 20 m de long. La largeur des cernes de croissance était 10 fois supérieure à celle trouvée dans les zones polaires aujourd’hui. Les cernes contenaient principalement du bois initial et seulement une petite quantité de bois final, suggérant un climat tempéré avec une fin rapide de la saison de croissance, considérée comme causée par une réduction rapide des niveaux de lumière à cette haute latitude.

Il est connu depuis longtemps que les fossiles de la flore de la fin du Paléozoïque au tertiaire proviennent de climats plus chauds que prévu à partir de la latitude actuelle, et même la paléolatitude présumée de l’Antarctique selon le paradigme de la tectonique des plaques. De telles découvertes ne comprennent pas d’hiver glacial répandu au début du Crétacé,9 de grands cernes d’arbres qui suggèrent une forêt tropicale tempérée chaude au début du Crétacé au début du Tertiaire,10,11 supposés in situ, des arbres verticaux avec de grands cernes et pas de bagues de gel dans un climat polaire chaud Permien,12 des fossiles de dinosaures en Antarctique3 et des hêtres nains dans les montagnes Transantarctiques de près de 1800 m d’altitude à une latitude 85°S de la fin du Pliocène, indiquant un climat froid mais encore beaucoup plus chaud qu’aujourd’hui.13

Le nouveau rapport ajoute le paradoxe en ce qu’il compare les arbres de la fin du Permien à ceux du
milieu du Trias suivant. Ce qu’ils ont trouvé était que les cernes montrent une structure similaire, impliquant des conditions de croissance similaires, sur les supposés dizaines de millions d’années. Ces arbres étaient encore semblables aux arbres du début du Permien de Victoria Land, en Antarctique. Ce résultat était surprenant car le paléoclimat pendant les deux périodes est considéré comme ayant été très différent. Par exemple, l’Antarctique ainsi que d’autres continents de l’hémisphère Sud étaient censés être sous l’emprise d’un énorme âge de glace au début du Permien, le dernier de quatre principaux âges glaciaires pré-Pléistocène.14

Déductions diluviennes

Toutes ces informations sur ce climat chaud de la paléoflore de haute latitude est favorable au modèle tapis-de-troncs flottant pendant le déluge,15-17 puisque toute masse près du pôle Sud aurait eu un climat froid. Les arbres auraient été transportés vers l’Antarctique à partir des latitudes plus basses, comme je l’ai déduit pour la paléoflore de l’hémisphère Nord.18 Le fait que les arbres soient restés si semblables durant des dizaines de millions d’années suggère que ces dizaines de millions d’années n’existent pas. Au contraire, l’épaisseur du sédiment représente le dépôt d’arbres à partir du tapis de troncs durant la sédimentation rapide.

En outre, ces arbres de climat chaud dans le Permien inférieur renforcent l’idée qu’il n’y a pas eu d’âge de glace Paléozoïque, et que les dépôts semblables et leurs signatures glaciaires supposées sont le résultat de glissements sous-marins gigantesques pendant le déluge.14

Les arbres polystrates verticaux, qui se trouvent dans de nombreux endroits à travers le monde, y compris l’Antarctique, indiquent que les troncs du tapis de troncs ont parfois coulés verticalement, tout comme ceux observés au Mont St Helens.19 De façon intéressante, le Mont St Helens, a même amené les géologues de l’Antarctique à questionner leur déduction d’arbres in situ:

« Alors que l’identification des arbres fossiles en position de croissance semblent être une tâche relativement simple, l’après
éruption du Mont St Helens de 1982 (Cascade Range, États-Unis) démontre qu’il peut souvent être difficile de déterminer si oui ou non les dépôts de tronc et de souche sont in situ. »20

En fait, ces chercheurs pensent que les arbres du Permien et du Trias auraient été transportés vers leur emplacement actuel, en partie à cause d’un manque d’écorce sur les arbres: « Presque tout le bois est largement décortiqué, à savoir, les tissus externes (écorce) ont disparus à la suite du transport. »21 L’absence d’écorce est une des preuves utilisées pour soutenir le modèle du tapis de troncs.22

Je dois mentionner que les arbres du Pliocène tardif trouvés dans le groupe Sirius dans les montagnes transantarctiques13 pourraient être post-diluviens parce que les cernes de croissance des arbres sont très étroits et les hêtres sont une variété naine. La température moyenne est prétendue être de -12°C, avec une moyenne de courte saison de croissance de seulement 5°C. Ces températures, si elles sont correctes, sont nettement plus chaudes que celles enregistrées dans la région aujourd’hui, mais très probablement beaucoup trop froides pour la végétation pré-diluvienne. En outre, la végétation a été trouvée dans un diamictite, interprété comme un till glaciaire. Une telle végétation relativement de climat chaud a généré énormément de controverse parmi les scientifiques uniformitaristes,23 car elle suggère que la majeure partie de la calotte glaciaire de l’Antarctique a fondu il y a 2 à 5 millions d’années! Une idée plus raisonnable dans le modèle de l’âge de glace créationniste est que le Groupe Sirius, avec sa végétation de climat plus chaud, représente les dépôts des calottes glaciaires sur les montagnes Transantarctiques tôt durant l’âge de glace post-diluvien – avant que les feuilles de glace de l’Antarctique de l’Est et de l’Ouest aient atteint une grande taille. La température atmosphérique aurait été beaucoup plus chaude au début de l’âge de glace à cause de l’océan adjacent beaucoup plus chaud et de la libération abondante de chaleur latente dans l’atmosphère résultant de l’évaporation océanique massive.24,25

Références

  1. Oard, M.J., Mid and high latitude flora deposited in the Genesis Flood Part I: uniformitarian paradox, Creation Research Society Quarterly 32(2):107–115, 1995.
  2. Oard, M.J., Polar dinosaurs and the Genesis Flood, Creation Research Society Quarterly 32(1):47–56, 1995.
  3. Oard, M.J., Polar dinosaur conundrum, Journal of Creation 20(2):5–7, 2006.
  4. Oard, M.J., A tropical reptile in the ‘Cretaceous’ Arctic: paleofauna challenge to uniformitarianism, Journal of Creation 14(2):9–10, 2000.
  5. Oard, M., The geological column is a general Flood order with many exceptions; in: Reed, J.K. and Oard, M.J. (Eds.), The Geological Column: Perspectives within Diluvial Geology, Creation Research Society Books, Chino Valley, AZ, pp. 99–121, 2006.
  6. Oard, M.J., Tropical cycad reinforces uniformitarian paleofloristic mystery, Journal of Creation 12(3):261–262, 1998.
  7. Oard, M.J. and Giesecke, H., Polystrate fossils require rapid deposition, Creation Research Society Quarterly 43(4):232–240, 2007.
  8. Taylor, E.L. and Ryberg, P.E., Tree growth at polar latitudes based on fossil tree ring analysis, Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology 255:246–264, 2007.
  9. Douglas, J.G. and Williams, G.E., Southern polar forests: the Early Cretaceous floras of Victoria and their palaeoclimatic significance, Palaeogeography, Palaeoclimatology, Palaeoecology 39:171–185, 1982.
  10. Jefferson, T.H., Fossil forests from the Lower Cretaceous of Alexander Island, Antarctica, Palaeontology 25(4):681–708, 1982.
  11. Francis, J.E., Growth rings in Cretaceous and Tertiary wood from Antarctica and their palaeoclimatic implications, Palaeontology 29(4):665–684, 1986.
  12. Taylor, E.L., Taylor, T.N. and Cúneo, N.R., The present is not the key to the past: a polar forest from the Permian of Antarctica, Science 257:1675–1677, 1992.
  13. Francis, J.E. and Hill, R.S., Fossil plants from the Pliocene Sirius Group, Transantarctic Mountains; evidence for climate from growth rings and fossil leaves, Palaios 11:389–396, 1996.
  14. Oard, M.J., Ancient Ice Ages or Gigantic Submarine Landslides, Creation Research Society Monograph No. 6, Creation Research Society, Chino Valley, AZ, 1997.
  15. Woodmorappe, J., A Diluvian interpretation of ancient cyclic sedimentation; in: Woodmorappe, J. (compiler), Studies in Flood Geology, Institute for Creation Research, pp. 201–220, 1999.
  16. Coffin, H.G., Origin by Design, Review and Herald Publishing Association, Washington D.C., 1983.
  17. Austin, S.A., Mount St. Helens and catastrophism; in: Proceedings of the First International Conference on Creationism, Volume I basic and educational sessions, Creation Science Fellowship, Pittsburgh, PA, pp. 3–9, 1986.
  18. Oard, M.J., Mid and high latitude flora deposited in the Genesis Flood Part II: creationist hypothesis, Creation Research Society Quarterly 32(3):138–141, 1995.
  19. Morris, J. and Austin, S.A., Footprints in the Ash; the Explosive Story of Mount St. Helens, Master Books, Green Forest, AR, 2003.
  20. Taylor, E.L., Taylor, T.N. and Cúneo, N.R., Permian and Triassic high latitude paleoclimates: evidence from fossil biotas; in: Huber, B.T., Macleod, K.G., and Wing, S.L. (Eds.), Warm climates in Earth History, Cambridge University Press, London, pp. 325–326, 2000.
  21. Taylor et al., ref. 20, p. 325.
  22. Morris and Austin, ref. 19, pp. 82–89.
  23. Oard, M.J., The Frozen Record: Examining the Ice Core History of the Greenland and Antarctic Ice Sheets, Institute for Creation Research, Dallas, TX, pp. 33–34, 2005.
  24. Oard, M.J., An Ice Age Caused by the Genesis Flood, Institute for Creation Research, El Cajon, CA, 1990.
  25. Oard, M.J., Frozen in Time: the Woolly Mammoths, the Ice Age, and the Biblical Key to Their Secrets, Master Books, Green Forest, AR, 2004.

Source : http://creation.com/the-paradox-of-warm-climate-vegetation-in-antarctica



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.