Le pape François appelle à une « gouvernance mondiale » et à des « vaccins universels » dans une lettre adressée à un sommet financier mondialiste

‘Il reste urgent d’élaborer un plan mondial capable de créer de nouvelles institutions ou de régénérer les institutions existantes, en particulier celles de la gouvernance mondiale, et d’aider à construire un nouveau réseau de relations internationales pour faire progresser le développement humain intégral de tous les peuples.’

Jeu avr 8, 2021 – 9:46 am EST

VILLE DU VATICAN, 8 avril 2021 (LifeSiteNews) – Le pape François s’est adressé à la Banque mondiale et au Fonds monétaire international lors de leur réunion de printemps, appelant à une « gouvernance mondiale » à la lumière du COVID-19, plaidant fortement pour des vaccins universels et déplorant la « dette écologique » envers « la nature elle-même ».

Cette lettre est la dernière d’une série d’actes récents dans lesquels François s’est aligné sur des entreprises mondiales engagées dans des programmes anticatholiques.

La lettre a été remise par l’intermédiaire du cardinal Peter Turkson, préfet du Dicastère du Saint-Siège pour la promotion du développement humain intégral, à la réunion du printemps 2021 entre la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), qui se tient actuellement en ligne du 5 au 11 avril.

Datée du 4 avril, la lettre ne mentionne Dieu qu’une seule fois, à la dernière ligne.

Au lieu de cela, François s’est concentré sur l’appel à un système de gouvernement mondial qui mettrait en œuvre un nouvel ordre sociétal sur le monde, basé sur les politiques de changement climatique et la vaccination universelle.

Gouvernance mondiale

Faisant référence à « la pandémie de Covid-19 », François a déclaré que le monde avait été contraint « d’affronter une série de crises socio-économiques, écologiques et politiques graves et interdépendantes ».

Ces crises interdépendantes, il les a présentées à la Banque mondiale et au FMI, espérant que leurs réunions serviraient de base à une réorganisation des affaires mondiales : « J’espère que vos discussions contribueront à un modèle de ‘reprise’ capable de générer des solutions nouvelles, plus inclusives et durables pour soutenir l’économie réelle, en aidant les individus et les communautés à réaliser leurs aspirations les plus profondes et le bien commun universel. »

François a réitéré l’affirmation selon laquelle le COVID a montré que « personne n’est sauvé seul » et que, par conséquent, « des formes nouvelles et créatives de participation sociale, politique et économique » doivent être élaborées.

Citant sa récente encyclique Fratelli Tutti, qualifiée de « blasphématoire » par l’archevêque Carlo Maria Viganò, François a mentionné la « confiance » comme étant la « pierre angulaire de toutes les relations », un point que, selon lui, la Banque mondiale et le FMI « connaissent bien », étant donné qu’ils sont « experts en finance et en économie ».

Il a insisté pour que les deux géants financiers entretiennent de telles relations et s’engagent à « construire des ponts et à envisager des projets inclusifs à long terme ».

François a également renouvelé son appel fréquent à un changement de paradigme dans la politique mondiale, déclarant : « Il reste un besoin urgent d’un plan mondial qui puisse créer de nouvelles institutions ou régénérer les institutions existantes, en particulier celles de la gouvernance mondiale, et aider à construire un nouveau réseau de relations internationales pour faire progresser le développement humain intégral de tous les peuples. »

L’un des principaux effets du gouvernement mondial souhaité, serait la réduction de la dette afin de permettre un accès facile d’abord aux « vaccins », puis à « la santé, l’éducation et l’emploi. »

Une « dette écologique » envers « la nature elle-même »

Le pape François n’a toutefois pas manqué l’occasion de donner des instructions au FMI et à la Banque mondiale sur un autre de ses sujets de préoccupation habituels, à savoir le « changement climatique. » Il a mis en garde contre l’oubli de la « dette écologique », un phénomène qui, selon lui, touche le monde entier et oppose le « Nord global » au « Sud ».

« Nous avons, en fait, une dette envers la nature elle-même, ainsi qu’envers les personnes et les pays touchés par la dégradation écologique et la perte de biodiversité causées par l’homme », a écrit François.

« À cet égard, je crois que l’industrie financière, qui se distingue par sa grande créativité, se montrera capable de développer des mécanismes agiles pour calculer cette dette écologique, afin que les pays développés puissent la payer, non seulement en limitant de manière significative leur consommation d’énergie non renouvelable ou en aidant les pays plus pauvres à adopter des politiques et des programmes de développement durable, mais aussi en couvrant les coûts de l’innovation nécessaire à cette fin. »

Ces lignes semblent faire écho aux sentiments exprimés par le mondialiste et fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, dont la proposition de « grande réinitialisation » anticatholique est sous-tendue par l’accent mis sur un programme financier vert, puisqu’il mentionne le « retrait des subventions aux combustibles fossiles » et un nouveau système financier basé sur des « investissements » qui font progresser « l’égalité et la durabilité » et la construction d’une « infrastructure urbaine ‘verte' ».

Schwab, le FMI et un grand nombre des banques les plus influentes du monde (y compris la Banque mondiale) se sont en fait déjà engagés à appliquer le programme vert de la Grande Réinitialisation et semblent prêts à faire de l’adhésion à ces politiques vertes un critère d’accès au financement à l’avenir.

François a déjà signalé son intimité avec Schwab, en adressant un discours au WEF quatre fois au cours de ses huit années de pontificat, et en autorisant une table ronde annuelle du Vatican à Davos, le site de la conférence annuelle du WEF en Suisse.

Une société séculière à la recherche d’un nouveau « bien commun »

François a également fait référence au « bien commun », à plusieurs reprises dans sa lettre, qu’il a intimement lié à la finance et à une forme de fraternité laïque du type de celle décrite dans Fratelli Tutti.

« Il s’ensuit que l’argent public ne peut jamais être disjoint du bien public, et que les marchés financiers doivent être étayés par des lois et des règlements visant à garantir qu’ils travaillent réellement pour le bien commun. Un engagement en faveur de la solidarité économique, financière et sociale implique donc bien plus que des actes sporadiques de générosité. »

De tels objectifs, pour François, incluent « une solidarité vaccinale justement financée », qui, a-t-il dit, fait partie de « la loi de l’amour et de la santé de tous ».

« Ici, je réitère mon appel aux chefs de gouvernement, aux entreprises et aux organisations internationales à travailler ensemble pour fournir des vaccins pour tous, en particulier pour les plus vulnérables et les plus nécessiteux. »

En conclusion de sa lettre, François a réitéré son souhait d’un monde axé sur un nouveau style de fraternité, sous-tendu par un accent sur les politiques vertes, exhortant la Banque mondiale et le FMI à élaborer des solutions pour « un avenir plus inclusif et durable ».

Il s’agirait d’un avenir « où la finance est au service du bien commun, où les personnes vulnérables et marginalisées sont placées au centre, et où l’on prend bien soin de la Terre, notre maison commune ».

La lettre ne mentionne pas le Christ, l’Église catholique ou l’enseignement catholique sur le bien commun.

Asservissement à l’agenda mondialiste

La lettre du pape François n’est pas une grande surprise, puisque l’Argentin de 84 ans a considérablement renforcé ses liens de longue date avec des groupes et organisations mondialistes, tels que les Nations unies (ONU) et le WEF.

François a récemment appelé à un « nouvel ordre mondial », affirmant que le « drame du gaspillage » de la « crise » du COVID-19 serait pire que les perturbations causées par les mesures du COVID dans le monde entier.

À cette occasion également, il a abordé le sujet du salut, en le considérant une fois de plus avec une compréhension purement terrestre, et en liant le salut au nouvel ordre mondial et à une focalisation des politiques vertes : « La voie du salut de l’humanité passe par la création d’un nouveau modèle de développement, qui se concentre incontestablement sur la coexistence entre les peuples en harmonie avec la Création. »

À cette fin, le pape François a lancé sa propre initiative avec l’ONU et avec les entreprises mondialistes, afin de promouvoir un nouveau « système économique » du capitalisme, et d’assurer la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) de l’ONU. Entre autres aspects, les partenariats encouragent les « modes de vie durables », « l’égalité des sexes » et la « citoyenneté mondiale », tandis que les ODD eux-mêmes encouragent les « services de santé sexuelle et reproductive ».

Source : https://www.crashdebug.fr/le-pape-francois-appelle-a-une-gouvernance-mondiale-et-a-des-vaccins-universels-dans-une-lettre-adressee-a-un-sommet-financier-mondialiste-lifesitenews-com

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