L’ÂGE DE PIERRE, UN MENSONGE ÉVOLUTIONNISTE

Le darwinisme soutient que l’homme – et donc sa culture – ont avancé d’un stade rudimentaire, primitif et tribal à un stade civilisé. Cependant, les données archéologiques montrent que depuis le premier jour de l’histoire humaine, des sociétés très avancées culturellement et d’autres plus retardées ont coexisté. Des communautés de la même période présentaient des niveaux de technologie et de civilisation différents, ainsi que de grandes disparités culturelles et sociologiques, comme c’est précisément le cas aujourd’hui. Prenons l’exemple du continent américain. Le Nord fait figure de fleuron en terme de médecine, science, architecture et de technologie ; tandis que certaines régions d’Amérique du Sud sont encore coupées du monde extérieur. Dans certaines parties du monde, les maladies sont identifiées et analysées grâce à des techniques d’imagerie avancées, puis traitées dans des hôpitaux modernes.

Dans d’autres endroits du monde, on croit encore que les maladies sont les manifestations des soi-disant esprits malveillants et on tente de guérir le malade au cours de cérémonies. Les civilisations de l’Indus, de l’Egypte ancienne, et des Sumériens, bien qu’elles remontent à 3.000 ans av. JC, étaient de loin des cultures plus riches sur tous les aspects que de nombreuses tribus d’aujourd’hui. Cela démontre que de tout temps, coexistaient des sociétés hautement civilisées et des sociétés plus arriérées. Il n’existe par conséquent pas de processus évolutionniste, ni un schéma générique du passage d’un état primitif à un état civilisé.

21ème siècle – Colombie

Au 21ème siècle encore, de nombreuses communautés entretiennent des croyances superstitieuses. Elles vénèrent de fausses divinités qui ne peuvent ni leur nuire ni leur profiter. Nous voyons, ici, le chef des Indiens Arhuaco accomplir un rituel après une attaque contre eux. Le chef affirme qu’ils appellent l’aide des esprits anciens de la nature pour apaiser la montagne.

21ème siècle – Miami, Etats-Unis

Dans certaines régions du monde, des hommes vivent encore dans des conditions primitives, alors qu’ailleurs d’autres hommes vivent confortablement dans des gratte-ciels, voyagent par avion ou font de luxueuses croisières. Contrairement aux idées des évolutionnistes, les sociétés avancées et “dites primitives” ont de tout temps coexisté..

Avec le temps, des progrès majeurs furent accomplis dans de nombreux domaines, avec de grandes répercussions dans la science et la technologie, grâce à l’accumulation de culture et d’expériences. Il n’est cependant pas rationnel ni scientifique de qualifier ces changements d’“évolutionnistes” dans le sens où l’entendent les évolutionnistes et les matérialistes. Tout comme il n’existe pas de différence physique entre un humain d’aujourd’hui et d’il y a des milliers d’années, il n’existe pas non plus de différences au niveau de l’intelligence et des compétences. Il est faux et fortement imputable aux évolutionnistes de croire que notre civilisation est plus avancée parce que la capacité cérébrale et l’intelligence de l’homme du 21ème siècle sont plus développées. La simple diversité géographique contribue à expliquer les différences de conceptions et de cultures. Un aborigène ne possède certes pas les mêmes connaissances qu’un scientifique américain, il n’en est pas moins intelligent et son cerveau n’en est pas moins développé. On peut ignorer l’existence de l’électricité et être intelligent à la fois.

L’environnement dans lequel vit un peuple ne permet pas de conclure s’il est avancé ou primitif. Tout au long de l’histoire, des hommes vécurent dans des conditions différentes. Sous la civilisation de l’Egypte antique, la compréhension de l’architecture était différente de la nôtre, mais cela ne signifie pas pour autant que notre culture soit nécessairement

plus développée. L’un des emblèmes de la civilisation du 20ème siècle est le gratte-ciel. En Egypte antique, il s’agissait alors des pyramides

et des sphinx.

Par ailleurs, différents besoins ont émergé au fil des siècles. Notre sens de la mode n’a rien à voir avec celui de l’Egypte antique, mais cela ne veut pas dire que notre culture est plus avancée que celles des Egyptiens d’antan. Si les gratte-ciels sont les symboles de la civilisation du 21ème siècle, les pyramides et les sphinx le sont aussi pour l’Egypte antique.

C’est la perspective de l’interprétation des faits qui importe. Quiconque a des idées préconçues en faveur du développement évolutionniste, évaluera les faits selon ses préjugés. Cet individu tentera alors de justifier ses assertions avec des fables imaginaires. A partir de fragments d’un simple fossile d’os, il extrapolera et imaginera un tas de détails, comme le mode de vie quotidienne, la structure familiale, les relations sociales en accord avec sa préconception. Il conclura alors que l’être vivant auquel appartenait le fragment d’os vivait à moitié recourbé, était couvert de poils, poussait des grognements et utilisait des outils de pierre brute. Ces conclusions ne résultent pas d’une démarche scientifique mais des exigences de son idéologie. Rien dans les faits ne permet en effet de déduire un tel scénario. Cette représentation trompeuse est l’interprétation de la mentalité darwiniste.

Actuellement, les archéologues qui proposent des interprétations détaillées à partir de morceaux de fossiles, de pierres gravées ou de peintures sur les parois d’une grotte ne diffèrent guère de l’individu cité en exemple ci-dessus. Les évolutionnistes continuent d’ailleurs à écrire sur pratiquement tous les aspects de la vie de l’homme prétendument primitif sur la base d’une analyse biaisée des preuves. C’est pourquoi on trouve régulièrement leurs articles et leurs descriptions fantaisistes dans les journaux et les magazines.

Voilà l’un de ces scénarios créés par Louis Leakey, l’un des plus célèbres évolutionnistes contemporains, à propos de la vie quotidienne de l’homme dit primitif :

Quiconque a des idées préconçues en faveur du développement évolutionniste, évaluera les faits selon ses préjugés. Cet individu tentera alors de justifier ses assertions avec des fables imaginaires. A partir de fragments d’un simple fossile d’os, il extrapolera et imaginera un tas de détails, comme le mode de vie quotidienne, la structure familiale, les relations sociales en accord avec sa préconception. Il conclura alors que l’être vivant auquel appartenait le fragment d’os vivait à moitié recourbé, était couvert de poils, poussait des grognements et utilisait des outils de pierre brute. Ces conclusions ne résultent pas d’une démarche scientifique mais des exigences de son idéologie.

Imaginons que nous puissions observer la séquence des évènements dans un abri de pierres, il y a vingt à trente mille ans.

Un chasseur de l’âge de pierre se promène dans la vallée à la recherche de gibier quand il aperçoit un abri de pierres sur le côté de la falaise au-dessus de lui. Il l’escalade prudemment, craignant que l’abri ne soit occupé par d’autres membres d’une famille de l’âge de pierre réticents envers son intrusion ou même que ce ne soit le repère d’un lion ou d’un ours. Il est suffisamment proche maintenant pour voir que l’abri est inoccupé. Il entre donc pour approfondir son examen des lieux. Il décide que l’endroit conviendra bien mieux à lui et sa famille que leur minuscule foyer. Il s’en retourne donc chercher sa famille.

Ensuite, voilà la famille qui arrive et s’installe dans leur nouvelle maison. Un feu est allumé soit par des charbons ardents apportés et soigneusement entretenus depuis l’ancienne demeure, soit par une simple mèche de feu de bois. (Nous ne pouvons pas dire avec certitude quelles méthodes étaient utilisées par l’homme de l’âge de pierre pour l’allumage du feu, mais nous savons que très tôt il utilisa le feu, car les foyers à feu étaient communs dans les cavernes et les abris de pierre.)

Peut-être que certains membres de la famille vont ramasser de l’herbe et des fougères sur lesquelles ils pourront dormir. D’autres s’occupent de casser des branches aux buissons et aux arbres environnants afin d’ériger un mur grossier à l’entrée de l’abri. Les peaux de divers animaux sauvages sont ensuite déroulées dans la nouvelle maison, ainsi que d’autres biens de ménage sont déballés.

Maintenant, la famille est complètement installée, et la routine quotidienne peut reprendre. Les hommes chassent et piègent les animaux pour la nourriture. Les femmes contribuent également et cueillent des fruits comestibles, des noix et des racines.2

Cette description minutieuse ne repose sur aucune preuve scientifique, mais est uniquement le fruit de l’imagination de l’auteur. Les évolutionnistes se permettent d’extrapoler à partir de petits morceaux d’os et habillent ici et là leurs contes fantastiques de termes scientifiques. (En réalité, les fossiles démontrent qu’aucun processus évolutionniste n’eut lieu, c’est-à-dire précisément le contraire de ce qu’affirment les évolutionnistes !) Evidemment, des fragments osseux ne peuvent en aucun cas permettre de déterminer les émotions ressenties par les hommes d’antan, ni ce qu’étaient leurs vies au quotidien, ni comment ils partageaient le travail entre eux. Pourtant, la fable de l’évolution humaine regorge de scénarios et d’illustrations imaginaires, largement utilisés par les évolutionnistes. Incapables de se débarrasser de ce dogme de l’évolution depuis la première apparition de la théorie, ils ont proposé des versions différentes du scénario ci-dessus. Leur intention n’était, cependant, pas d’éluder mais d’accentuer l’endoctrinement et la propagande afin de convaincre que l’homme primitif a réellement existé.

L’AN 2000

Des archéologues de tendance évolutionniste affirment

que les sculptures de bison dans la grotte de Tuc

d’Audoubert en contrefort des Pyrénées dans le sud de

la France – dont les statues n’ont pas moins de valeur

artistique que les oeuvres de Rodin par exemple – furent

créées par des hommes soidisant primitifs. Mais la technique et l’esthétique de l’ouvrage ne laissent pas de doute sur le fait que les auteurs de ces statues ne diffèrent en rien physiquement et mentalement des hommes d’aujourd’hui, et peut-être même qu’ils ’avèrent nettement plus sophistiqués que certains

de nos contemporains.

L’AN 8000

Si “le Penseur” de Rodin est découvert dans 6.000 ans, et s’il est interprété avec les mêmes préjugés que les

scientifiques d’aujourd’hui, on s’imaginera que les

hommes du 20ème siècle adoraient un homme pour ses

pensées et qu’ils n’étaient pas encore socialisés, etc. C’est dire à quel point ils seraient loin de la vérité.

Des évolutionnistes cherchent à prouver leurs affirmations en présentant de tels scénarios, même en l’absence de toute preuve concordante. Pourtant chaque nouvelle découverte pointe clairement vers certains faits, notamment que l’homme a toujours été un homme depuis sa première apparition. Des attributs comme l’intelligence ou le goût artistique sont les mêmes depuis toujours. Aussi loin que l’on remonte dans le temps, nul individu ne peut être qualifié de primitif, de créature mi-humaine mi-animale, comme veulent nous le faire croire les évolutionnistes. Les hommes ont toujours été des êtres aptes à penser et à parler, à créer des œuvres d’art et à developper des structures culturelles et éthiques avancées. Nous allons bientôt voir à quel point les données archéologiques et paléontologiques prouvent cela incontestablement.

La vraie histoire maquillée

Tout ce que nous savons de l’histoire, nous l’apprenons de livres. Les lecteurs remettent rarement en question le contenu de tels ouvrages et acceptent volontiers ce qu’ils contiennent. Mais quand il est particulièrement question de l’histoire humaine, très souvent, les livres présentent une théorie façonnée sur un concept qui n’est plus valable dans les domaines de la biologie, de la biologie moléculaire, de la paléontologie, de la génétique, de la biogénétique et de l’anthropologie. La chute scientifique de la théorie de l’évolution implique que notre compréhension de l’histoire n’est plus valable.

Si un historien plutôt favorable aux idées du national-socialisme analyse la Seconde Guerre Mondiale, il se peut qu’il voit, dans la photo de Hitler ci-contre, un leader magnifique. Pourtant la photo ci-dessous, prise dans les camps de concentration de Buchenwald, ne montre qu’un des nombreux massacres perpétrés au nom d’Hitler.

L’historien Edward A. Freeman présente comment notre connaissance historique reflète les “faits” :

Dans toutes les enquêtes historiques, nous avons affaire à des faits qui eux-mêmes relèvent du contrôle de la volonté humaine et du caprice humain, et à des preuves qui dépendent de la crédibilité des informateurs humains, qui peuvent soit tromper volontairement ou égarer inconsciemment. Un homme peut mentir ; un homme peut se tromper. 6

Alors comment peut-on être certain que l’histoire est vraie?

Tout d’abord, il faut s’assurer de la certitude objective des faits présentés par les historiens et les archéologues. Quand il est question d’objets abstraits, l’interprétation de l’histoire peut prendre différentes directions selon les individus. La description d’un événement peut varier selon le point de vue du narrateur. L’interprétation des événements diffère d’autant plus que les individus les relatant n’étaient pas des témoins..

“L’histoire” se définit par le rapport chronologique des événements passés. Ce qui apporte du sens à ces événements est la manière dont ils sont présentés par l’historien. L’histoire d’une guerre peut être influencée par l’opinion de l’auteur selon qu’il pense que le gagnant avait raison ou tort. S’il ressent de la sympathie pour l’un des deux adversaires, il le qualifiera de “champion de la liberté” même s’il a envahi le territoire de l’autre et commis de nombreuses atrocités.7 Si vous examinez les livres d’histoire de deux nations hostiles, vous verrez que chacune interprète les mêmes événements sous des angles totalement différents.

C’est précisément ce que les historiens évolutionnistes et scientifiques font. Sans la moindre preuve concrète à l’appui, ils présentent la prétendue histoire évolutionniste des hommes comme une vérité à part entière. Ils ignorent les éléments réfutant leur théorie, interprètent les données à la lumière de leurs préjugés et présentent cette théorie, adoptée en tant qu’idéologie par de nombreux scientifiques, telle une règle.

Que restera-t-il de notre propre civilisation?

Imaginons ce qu’il resterait des grandes civilisations d’aujourd’hui dans des centaines de milliers d’années. Nos stocks culturels – les peintures, les statues et les palais – disparaîtront, et c’est à peine si une trace de la technologie présente subsistera. Les matériaux conçus pour résister à l’usure finiront par succomber du fait des conditions naturelles. L’acier rouille. Le ciment se décompose. Les infrastructures souterraines s’effondrent. Tous les matériaux nécessitent un minimum d’entretien. Rappelons-nous qu’au cours de dizaines de milliers d’années, ils seront soumis à des milliers de litres de pluie, des siècles de vents forts, des inondations récurrentes et des tremblements de terre. Ne resteront alors peut-être que des grands morceaux de pierre, des vestiges de bâtiments, des restes de statues comme nous avons pu en hériter du passé. Ou alors il se peut que pas la moindre trace de notre civilisation développée ne demeure, seulement des tribus vivant en Afrique, en Australie ou en d’autres endroits dans le monde. En d’autres termes, les biens technologiques que nous possédons (télévisions, ordinateurs, micro-ondes, etc.) ne laisseront pas la moindre trace. Si les scientifiques du futur observaient les vestiges épars de notre époque, il ne serait pas étonnant qu’ils qualifient notre société de “culturellement arriérée”.

Que restera-t-il dans des dizaines de milliers d’années?

Comparé à l’histoire de l’humanité, la durée de vie de matériaux souvent utilisés dans le bâtiment, l’industrie, les produits technologiques est relativement courte. Si les hommes avaient vécu dans des édifices en bois extrêmement sophistiqués, il y a des dizaines de milliers d’années, il serait tout à fait compréhensible qu’il n’en restât rien. Imaginons que notre civilisation soit détruite suite à un terrible cataclysme. Qu’en resterait-il dans 100.000 ans? Si les hommes du futur nous considéraient comme des êtres primitifs sur la base de quelques os ou de quelques vestiges de construction, leur interprétation serait-elle juste?

Dans des dizaines de milliers d’années, les maisons en pierre modernes représentées ici seront peu différentes des ruines mises à jours lors des fouilles à Catal Huyuk. Dans des conditions naturelles, le bois dépérira en premier, ensuite les métaux se corroderont. Il ne restera alors très probablement que les murs de pierre, les vases et les bols en céramique. Les archéologues du futur qui concluront que les hommes des années 2000 vivaient dans des conditions primitives seront dans l’erreur. Les évolutionnistes se trouvent aujourd’hui dans la même position.

Dans des dizaines de milliers d’années, il ne restera des bâtiments d’aujourd’hui que des blocs de pierre. Le bois et le fer se décomposeront. Tout le Palais Ciragan d’Istanbul disparaîtra, avec ses peintures murales, son mobilier raffiné, ses splendides rideaux et tapis, les chandeliers, etc. Tout se désagrégera et disparaîtra. Si quelqu’un tombait sur les restes de ce palace dans un futur éloigné, il ne verrait que de gros morceaux de pierre et peut-être quelques-unes des fondations de l’édifice. Il se tromperait s’il concluait que nous n’étions pas encore établis et que nous vivions dans des abris primitifs

faits de pierres superposées.

Le Palais Ciragan à Istanbul après l’incendie et la destruction de son intérieur et de sa décoration. Dans cet état, le palais ne permet pas de se représenter pleinement la magnificence de son intérieur jadis.

Le Palais Ciragan après la restauration et la décoration

Les vestiges que nous découvrons ont très bien pu être de magnifiques édifices, comme le Palais Ciragan. Il suffirait d’y imaginer des meubles, des rideaux, des tapis et des luminaires pour redonner un aspect impressionnant à l’ensemble.

Dieu fait référence dans le Coran aux sociétés passées hautement accomplies dans les domaines de l’art, de l’architecture, de la culture et du savoir. Dans un verset Dieu nous indique même que certaines de ces sociétés étaient supérieures :

Ne parcourent-ils pas la terre, pour voir ce qu’il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ils étaient plus forts qu’eux et ont laissé sur terre bien plus de vestiges… (Sourate Gafir, 21)

Et si quelqu’un découvrait un ouvrage rédigé en mandarin et en concluait, sur la seule base de ce livre, que les Chinois étaient une race arriérée communiquant à travers des signes étranges, cela refléterait-il la réalité des faits?

Prenons pour exemple la statue d’Auguste Rodin, connue du public, “Le Penseur”. Si cette statue venait à être redécouverte par des archéologues dans des milliers d’années, elle pourrait prêter à différentes interprétations, selon les idées préconçues et la documentation de ces chercheurs. Ils pourraient ainsi très bien croire que notre civilisation vouait un culte à un homme pensant ou que cette statue représente une divinité de la mythologie.

Nous savons aujourd’hui que “Le Penseur” est uniquement un travail artistique, esthétique. Si, cependant, un chercheur du futur manque d’information et s’accroche à ses préjugés sur le passé, il lui est impossible d’aboutir à la vérité, puisqu’il interprètera “Le Penseur” à la lumière de ses idées pour en tirer un scénario concordant. Aussi est-il essentiel d’évaluer l’information disponible en dehors de tout préjugé et biais et d’ouvrir sa réflexion.

N’oublions jamais que nous ne disposons d’aucune preuve de l’évolution ni de l’aspect primitif des sociétés passées. Ces idées sont uniquement le fruit de conjectures et ne reposent que sur l’analyse d’historiens et d’archéologues en faveur de l’évolution. Par exemple, des peintures rupestres d’animaux datant de 30.000 ans furent immédiatement attribuées à des hommes des cavernes. Pourtant ces dessins sont révélateurs du goût esthétique des hommes de l’époque. Un artiste portant les plus modernes vêtements de son époque a pu les avoir produits uniquement pour des raisons artistiques. De nombreux scientifiques reconnaissent aujourd’hui qu’il est impossible que ces chefs d’œuvre soient le produit d’un esprit primitif.

Il y a 1,5 million d’années les hommes prenaient soin de leurs aînés

 

Dans un numéro spécial classant les principales découvertes scientifiques de l’année, le magazine Discover consacra un espace considérable à cette découverte : les hommes s’occupaient de leurs malades et de leur bien-être il y a des millions d’années. Cette nouvelle donnée présentée dans un article intitulé “L’Homo erectus* dorlotait-il ses grands-parents?” souligna que les êtres humains n’ont jamais vécu comme des animaux, à aucun moment de l’histoire.

Un fossile découvert à Dmanisi, en Géorgie en 2005 démontre une nouvelle fois le décalage entre le scénario de l’évolution de l’histoire humaine et les faits. Selon les évolutionnistes, les premiers êtres humains vivaient comme des animaux sans vie familiale ni ordre social. Toutefois, un crâne appartenant à un homme âgé découvert par le paléoanthropologue David Lordkipanidze invalide ces affirmations.

Ce crâne appartenait à un vieil homme à qui il ne restait plus qu’une dent. Les scientifiques croient qu’il souffrait également d’autres maladies. En dépit de ses infirmités, cet homme put survivre jusqu’à un âge avancé. On en déduisit qu’il était pris en charge et soigné par d’autres.

Lordkipanidze dit :

Il est clair que c’était un individu malade… Nous pensons que d’autres membres du groupe le soutenaient.8 Les évolutionnistes maintiennent que les êtres humains développèrent un comportement culturel social au moins 1,5 million d’années après la mort du vieil homme. Le crâne de cet homme réfute leur théorie, montrant que les hommes éprouvaient de la compassion envers les malades, qu’ils s’occupaient d’eux et les protégeaient.

Ne parcourent-ils pas la terre, pour voir ce qu’il est advenu de ceux qui ont vécu avant eux? Ils étaient [pourtant] plus forts qu’eux et ont laissé sur terre bien plus de vestiges. Allah les saisit pour leur péchés et ils n’eurent point de protecteur contre Allah.(Sourate Gafir, 21)

Les silex sont supposés être les premiers outils fabriqués par les soi-disant hommes-singes. Pourquoi les hommes de l’époque n’auraient-ils pas façonné les pierres de la sorte pour un but décoratif? Rien n’indique, si ce n’est des suppositions, que ces silex servaient clairement d’outils.

Les scientifiques évolutionnistes ont examiné les données résultant des fouilles d’un angle biaisé. Ils ont conservé les fossiles qui servaient leurs théories et ignoré le reste. Des techniques similaires sont employées pour démontrer que l’histoire a également évolué.3

L’anthropologue américain Melville Herskovits décrit comment la thèse de l’évolution de l’histoire est née et le mode d’interprétation des preuves par les évolutionnistes :

Chaque représentant de l’évolution culturelle a apporté sa touche hypothétique à la progression qu’il jugeait avoir marqué le développement de l’humanité, c’est pourquoi de nombreux exemples de séquences non linéaires furent enregistrés. Certaines de ces progressions étaient limitées à un seul aspect de la culture…4

Un exemple illustre précisément les propos de Herskovits : l’étude de l’ethnographe évolutionniste Lewis Henry Morgan. Ses travaux portaient sur les phases menant une société à une structure patriarcale et monogame, et donc l’évolution du primitif vers le plus développé. Dans le cadre de ses recherches, il s’inspira des différentes sociétés aux quatre coins du monde, totalement non reliées les unes aux autres. Il organisa alors ses données de sorte à obtenir le résultat escompté. Il apparaît clairement que parmi les milliers de cultures dans le monde, il ne sélectionna que celles compatibles avec sa thèse préconçue.

Herskovits illustre comment Morgan réarrangea l’histoire à son avantage. En commençant par les très primitifs Australiens matrilinéaires, il dessina une ligne menant aux indiens d’Amérique patrilinéaires. Il déplaça sa série vers les tribus grecques de la période protohistorique, quand la descendance était fermement établie par la lignée mâle, mais sans monogamie stricte. La dernière entrée dans son échelle ascendante était représentée par la civilisation d’aujourd’hui avec la descendance par la lignée mâle avec une stricte monogamie. Herskovits commente cette série imaginaire : Mais cette série, du point de vue d’une approche historique, est assez fictive…5

Un art raffiné dans les cavernes

L’une des peintures rupestres découvertes dans les grottes de Lascaux. Elles ne peuvent en aucun cas être l’oeuvre d’un homme soi-disant primitif qui viendrait tout juste de descendre du singe.

D’après les évolutionnistes, il y a trente à quarante mille ans en Europe, et plus tôt en Afrique, de prétendus humains simiesques vécurent un soudain processus de transition par lequel ils acquirent subitement la capacité de réfléchir et de fabriquer des choses, comme les hommes d’aujourd’hui. Ceci est dû au fait que les découvertes archéologiques liées à cette période offrent des preuves significatives que la théorie de l’évolution ne peut expliquer. Selon les darwinistes, les outils de pierre, qui n’avaient pas changé depuis plus de 200.000 ans, furent soudainement remplacés par une technologie beaucoup plus avancée se développant rapidement. Les dits hommes primitifs n’étaient descendus des arbres et n’avaient commencé à se moderniser que peu de temps auparavant. C’est alors qu’ils firent preuve de talents artistiques en gravant ou en peignant des images d’une extraordinaire beauté et sophistication sur les parois des cavernes et en fabriquant des objets d’ornements tels que des colliers et des bracelets.

Qu’est-ce qui causa un tel développement? Comment et pourquoi les soi-disant êtres primitifs simiesques ont-ils acquis cette compétence artistique? Les scientifiques évolutionnistes n’ont pas de réponse, mais avancent tout de même des hypothèses. L’évolutionniste Roger Lewin décrit les difficultés des darwinistes face à cette question dans son ouvrage The Origin of Modern Humans (L’origine des humains modernes) :

Peut-être parce que les données archéologiques encore incomplètes sont équivoques au mieux, les savants répondent à ces questions de différentes manières. 9

Les découvertes archéologiques révèlent cependant que l’homme a toujours été doté d’une compréhension artistique. De temps à autre, cette compréhension a pu avancer, reculer ou subir de brusques changements. En aucun cas cela ne signifie qu’un processus évolutionniste eut lieu, mais plutôt que des changements et des développements culturels se produisirent. Les œuvres d’art que les évolutionnistes qualifient de “soudains” ne reflètent pas le progrès humain biologique (particulièrement en termes de capacité intellectuelle). Les hommes de l’époque ont dû vivre divers changements sociaux, ce qui eut pour effet de modifier leur compréhension artistique et productive. Cela ne constitue pas une preuve de la transition du primitif vers le moderne.

La contradiction entre les vestiges archéologiques laissés par les hommes du passé et les vestiges anatomiques et biologiques, qui auraient dû exister selon les évolutionnistes, infirme une fois de plus les théories des darwinistes sur la question. Les évolutionnistes avancent que le développement culturel des hommes doit être directement proportionnel au développement biologique. Les hommes doivent donc d’abord exprimer leurs émotions à travers de simples dessins, puis les enrichir graduellement jusqu’à ce que leur développement atteigne l’accomplissement artistique. Or, les plus anciens vestiges artistiques de l’histoire humaine remettent complètement en cause cette supposition. Les peintures rupestres, les gravures et les reliefs, considérés comme les premières œuvres d’art, prouvent que les êtres humains possédaient bel et bien un sens élevé de l’esthétique.

Les scientifiques ayant effectué les recherches dans les grottes estiment que ces représentations sont certaines des pièces les plus importantes et les plus précieuses de l’histoire de l’art. L’ombre, les perspectives, la finesse des lignes, la profondeur des sentiments reflétée dans les reliefs et les formes esthétiques qui apparaissent lorsque le soleil frappe les gravures ne peuvent être expliqués par les évolutionnistes car selon le point de vue darwiniste ce développement n’aurait dû apparaître que beaucoup plus tard.

Si les générations futures devaient évaluer les oeuvres d’art actuelles à la lumière des préjugés évolutionnistes, il en ressortirait une myriade d’opinions à propos de notre société.

Les évolutionnistes du futur considéreront peut-être les oeuvres de Pablo Picasso, de Salvador Dali, ou d’autres surréalistes, et par

extension notre société comme étant plutôt primitives. Cela ne refléterait pourtant pas la réalité des faits. Au milieu : Homme à la pipe, Pablo Picasso Guitare, Pablo Picasso A gauche : Le cheval en flamme, Salvador Dali A droite : Montre explosant, Salvador Dali

De nombreuses peintures rupestres découvertes en France, en Espagne, en Italie, en Chine, en Inde et en différentes régions d’Afrique fournissent d’importantes informations sur la structure du passé culturel de l’humanité. Les techniques de style et de coloration utilisées sont d’une telle qualité qu’elles étonnent les chercheurs. Les scientifiques darwinistes persistent néanmoins à les évaluer à travers leurs propres préjugés, interprétant ces travaux de manière biaisée pour les faire concorder avec les contes de fées de l’évolution. Selon eux, les créatures qui venaient de devenir des humains dessinaient les animaux qu’elles craignaient ou chassaient dans les conditions extrêmement primitives des cavernes où elles vivaient. Pourtant les techniques employées dénotent que les artistes étaient doués d’un impressionnant sens artistique.

Les techniques de peinture utilisées montrent également que les hommes ne vivaient pas dans des conditions primitives. Et d’ailleurs comment les peintures rupestres permettent-elles de dire que les hommes vivaient dans des cavernes? Ces artistes avaient peut-être élu domicile dans des abris alentours et choisi de peindre sur les murs des grottes. Quelles émotions et quelles pensées les ont poussés à dessiner est un mystère connu de l’artiste seul. Nombre de spéculations furent avancées, la plus irréaliste étant de dire que ces peintures furent élaborées par des êtres à l’état primitif. Un rapport publié sur le site web de BBC Science le 22 février 2000 dit de ces peintures rupestres :

… Nous pensons qu’elles furent créées par des êtres primitifs… Mais selon deux scientifiques travaillant en Afrique du Sud, cette opinion de peintres anciens est totalement fausse. Ils croient que ces peintures sont la preuve d’une société moderne et complexe..10

Si des œuvres d’art d’aujourd’hui devaient être analysées avec la même logique dans des milliers d’années, de nombreux débats poseraient la question de savoir si la société du 21ème siècle était une société tribale primitive ou une civilisation avancée. Si des œuvres d’artistes modernes restaient intactes pendant les cinq mille prochaines années, et si aucune documentation écrite à propos du présent ne survivait, que penseraient les hommes du futur à propos de notre époque?

S’ils tombaient sur une peinture de Van Gogh ou de Picasso et l’évaluaient d’un point de vue évolutionniste, comment verraient-ils notre société? Les paysages de Claude Monet inspireraient-ils des commentaires comme “l’industrie ne s’était pas encore développée et les hommes avaient un mode de vie agricole”? Que déduirait-on des œuvres de Wassily Kandinsky : “Ces hommes encore incapables de lire et d’écrire communiquaient à travers des gribouillages”? Ces interprétations leur permettraient-ils de comprendre notre société?

Les peintures rupestres découvertes en Algérie remontant à quelques 9.000 ans

Reliefs de bison dans la grotte de Tuc d’Audoubert

Les images reflètent la compréhension visuelle et conceptuelle de l’artiste. Cependant, n’a rien de scientifique une démarche qui tire des conclusions de ces images à propos de ce que les hommes mangeaient, des conditions dans lesquelles ils vivaient et de la nature de leurs relations sociales à l’époque et qui maintient que ces commentaires sont absolument corrects. A cause de leurs préjugés, les évolutionnistes persistent dans leur entêtement à qualifier les peuples passés de primitifs. Les personnages sur cette photo portent un tissu à chevrons, par conséquent ils n’avaient rien de sauvage et ne se promenaient pas à demi nus, comme voudraient le faire croire les évolutionnistes.

Ces objets et ces découvertes archéologiques soulèvent une série de questions auxquelles le darwinisme, qui soutient que les êtres humains et les singes descendent d’ancêtres communs, ne peut répondre. Comment et pourquoi les créatures simiesques supposées avoir vécu il y a des dizaines de milliers d’années, s’exprimant par des grognements et menant un mode de vie animal, ont-elles commencé à devenir des êtres sociaux? Il s’agit d’un véritable dilemme pour les évolutionnistes. La théorie de l’évolution ne dispose pas de réponses scientifiques et rationnelles pour expliquer comment ces créatures simiesques descendirent des arbres, comment elles décidèrent de se mettre debout sur deux jambes et comment leur intelligence et leurs capacités se développèrent. Leurs “explications” ne sont rien moins que des idées préconçues et des contes de fées issus de l’imagination. Comment des singes sautant d’une branche à une autre ont-ils décidé de descendre sur le sol? A cette question, les évolutionnistes diront que les facteurs climatiques en sont la cause.

La théorie de l’évolution n’apporte pas de réponses rationnelles et logiques aux premières interrogations qui viennent à l’esprit. Pourquoi les autres singes ont-ils décidé de rester sur les arbres, alors qu’ils auraient pu imiter ceux qui en sont descendus? Comment les facteurs climatiques ont-ils influencé certains singes uniquement? Qu’est-ce qui a pu empêcher les autres singes de descendre des arbres alors qu’ils étaient sous les mêmes influences climatiques? Les évolutionnistes proposent différentes versions quand on les interroge sur les raisons qui poussèrent les singes à descendre au sol et à marcher sur deux jambes. Certains diront, par exemple, que ces créatures simiesques décidèrent de se redresser sur deux jambes pour mieux se défendre contre de puissants ennemis. Cette réponse ne repose sur aucun élément scientifique.

En premier lieu, il convient de préciser que l’évolution de la bipédie n’a jamais existé. Les êtres humains marchent debout sur deux jambes – une forme de locomotion très particulière et inexistante chez d’autres espèces. Par ailleurs, il faut souligner que la bipédie ne constitue absolument pas un avantage de l’évolution. Les mouvements des singes sont beaucoup plus simples, rapides et efficaces que la démarche bipède. Les êtres humains ne sont pas capables de sauter d’arbres en arbres comme les chimpanzés, ni courir à une vitesse de 125 kilomètres par heure comme le guépard. Au contraire, le fait de marcher sur deux jambes nous ralentit considérablement dans nos mouvements au sol. Pour la même raison, nous sommes l’une des espèces les moins protégées de la nature. D’après la logique de la théorie de l’évolution, les singes n’auraient rien eu à gagner en adoptant une démarche bipède. Au lieu de cela, les hommes auraient dû devenir quadrupèdes pour se renforcer et survivre. Par ailleurs, la bipédie ne s’accorde pas avec le modèle de “développement graduel” du darwinisme, qui constitue pourtant une base de l’évolution et requiert une démarche intermédiaire entre la bipédie et la quadrupédie. 29 Or, grâce à des recherches informatiques menées en 1996, l’anatomiste anglais Robin Crompton démontra qu’une telle démarche hybride était impossible. La conclusion de Crompton est sans équivoque : un être vivant peut marcher debout ou à quatre pattes. Un mélange entre les deux types de démarche est impossible car cela supposerait une consommation énergétique excessive. Par conséquent, le mi-bipède n’existe pas.

Comment des êtres dits primitifs ont-ils développé un comportement social intelligent? Le non-sens évolutionniste veut qu’en vivant en groupes, ces êtres aient développé un comportement social intelligent. Pourtant, il semble que les gorilles, les chimpanzés, les singes et d’autres espèces animales vivent également en groupes ou en meutes sans toutefois développer un comportement social intelligent à la manière des hommes. Aucun de ces animaux n’a construit de monuments, ne s’est intéressé à l’astronomie, ne composa d’oeuvres d’art, parce que la création intelligente est le propre de l’homme. Les objets dont nous avons hérité du passé furent réalisés par des hommes doués d’un réel sens artistique. Les données archéologiques ont tôt fait de prouver qu’ils ne vivaient pas dans des conditions primitives.

L’art raffiné des peintures supestres dans les grottes

Dans les Pyrénées françaises, les parois de la grotte de Niaux sont couvertes d’impressionnantes images dessinées par des hommes de l’ère préhistorique. La datation au carbone nous informe qu’elles remontent à 14.000 ans. Ces peintures furent découvertes en 1906 et ont été, depuis, étudiées en détail. La partie la plus décorée de la cave se situe dans une chambre latérale formée dans une haute cavité, dans une partie sombre appelée le Salon Noir. Dans son livre The origin of modern humans (L’origine des humains modernes), Roger Lewin, fait le commentaire suivant à propos de cette partie couverte de représentations de bisons, de chevaux, de cerfs et de bouquetins :

… arrangés en panneaux et donnant l’impression de la prévoyance et de la délibération dans leur exécution. » 11

La technique de peinture employée fut, particulièrement, relevée par les scientifiques. La recherche a conclu que les artistes obtenaient des composés spéciaux en mélangeant des ingrédients naturels locaux. Cette capacité à penser, planifier et produire s’avère bien au-delà de la portée d’un être primitif.

Lewin décrit la technique de peinture utilisée en ces termes :

 

Les matériaux – les pigments et les liants minéraux – furent soigneusement sélectionnés par les hommes du paléolithique supérieur et moulus entre 5 et 10 micromètres pour fabriquer un mélange spécifique. Le pigment noir, comme nous l’avions suspecté, était du charbon de bois et du dioxyde de manganèse. Notre intérêt va surtout vers les liants, dont il semble y avoir pas moins de quatre recettes différentes. Les liants aident à faire ressortir

la couleur du pigment et comme leur nom l’indique, ils ajoutent de la texture à la peinture sans en diluer la couleur. Les quatre recettes de liants utilisés à Niaux sont le talc, un mélange de baryte et de feldspath de potasse, du feldspath de potasse seul, et du feldspath de potasse mélangé à de la biotite. Clottes et ses collègues testèrent certains de ces liants et les trouvèrent particulièrement efficaces.12

Cette technique hautement avancée est la preuve que les hommes du passé ne peuvent nullement être assimilés à des créatures primitives. Depuis sa première apparition l’homme a toujours été un être supérieur, capable de penser, de parler, de raisonner, de comprendre, d’analyser, de planifier et de produire. Il est, par conséquent, totalement irrationnel et illogique de prétendre que les hommes qui utilisaient dans leurs peintures des liants tels que le talc, la baryte, le feldspath de potasse et la biotite venaient à peine de descendre des singes et commençaient tout juste à se civiliser.

Les pigments utilisés pour les peintures rupestres étaient fabriqués à partir de mélanges que même un étudiant en chimie aurait du mal à reproduire aujourd’hui.

Ces composés aux formules très complexes ne peuvent être obtenus que par des ingénieurs en chimie dans des laboratoires. Il est clair que les peintures contenant du talc, de la baryte, du feldspath de potasse et de la biotite nécessitent indéniablement une connaissance poussée de la chimie. Il est donc

insensé d’affirmer que leurs fabricants viennent juste de se développer.

 

L’artiste a ici réalisé une image en trois dimensions. C’est un effet que seuls les individus bien formés aux techniques de l’art peuvent utiliser, et qui reste en dehors de la portée de beaucoup.

 

 

 

 

Les auteurs des peintures rupestres remontant à 35.000 ans utilisaient des peintures contenant des substances chimiques telles que l’oxyde de manganèse, l’oxyde de fer, l’hydroxyde de fer et la dentine (la partie interne des dents des vertébrés composée de collagène et de calcium). Quiconque devrait reproduire ces peintures sans la moindre formation en chimie ne saurait quel produit chimique utiliser, comment le manipuler et avec quelles autres substances le mélanger. On sait également que les hommes de cette époque versaient dans l’anatomie animale, puisqu’ils savaient où trouver du collagène et de la poudre de calcium.

 

Le cheval en bas à droite est l’une des peintures de la grotte de Niaux. Grâce à la recherche on sait que ces peintures remontent à 11.000 ans. La ressemblance étroite entre ce cheval et ceux qui vivent dans la région aujourd’hui est remarquable et dénote le talent de l’artiste. Que les peintures en question aient été réalisées sur les parois d’une caverne ne sous-entend pas que leurs auteurs menaient une vie primitive. Il est très probable qu’ils choisirent ces murs comme support par pure préférence personnelle.

 

Les travaux découverts dans la caverne de Blombos anéantit le scénario

Les perles et les divers objets d’ornements ici représentés furent découverts dans les cavernes de Blombos. Ils indiquent que les hommes avaient alors un sens artistique et le goût de la beauté.

Les découvertes au cours de fouilles dans les cavernes de Blombos sur la côte d’Afrique du Sud ont une nouvelle fois bouleversé le scénario de l’évolution humaine. Le Daily Telegraph couvrit l’histoire sous le titre “L’homme de l’âge de pierre n’était pas si bête”. De nombreux journaux et magazines reprirent également l’histoire, relayant que les théories sur l’homme préhistorique nécessitaient d’être révisées. BBC News indiquait, par exemple : “Les scientifiques disent que la découverte montre que les modes de pensée moderne se développèrent beaucoup plus tôt que nous le pensions.”13

On trouva dans les cavernes de Blombos des morceaux d’ocre datant de 80.000 à 100.000 ans. On suppose qu’ils étaient utilisés pour peindre le corps et d’autres travaux artistiques. Avant cette découverte, les scientifiques avaient suggéré que la preuve des facultés de pensée, de compréhension et de production avait émergé il y a 35.000 ans au plus tôt. Ces découvertes abolissent totalement cette hypothèse. Les hommes de cette époque, décrits par les évolutionnistes comme étant primitifs et même des semi-singes, étaient bien capables de comprendre et de produire.

Des images stupéfiantes dans la grotte de Chauvet

Les peintures découvertes dans la grotte de Chauvet en 1994 suscitèrent une réaction importante dans le monde scientifique. Avant cela, les oeuvres d’art en Ardèche, les dessins de 20.000 ans à Lascaux et ceux de 17.000 ans à Altamira en Espagne avaient tous attiré une attention considérable. Les dessins

de Chauvet se sont avérés beaucoup plus anciens. La datation au carbone donne une estimation de 35.000 ans. Voilà quelques-uns des commentaires à ce propos dans le magazine National Geographic :

Les premières photographies captivèrent aussi bien les spécialistes que le grand public. Depuis des décennies, les savants avaient théorisé que l’art avait progressé en lentes étapes, depuis des tracés primitifs jusqu’à des rendus vivants et réalistes… Environ deux fois plus anciens que celles des grottes célèbres, les peintures de Chauvet représentaient non pas l’apogée de l’art préhistorique mais seulement ses débuts connus.14

Le panneau des chevaux dans la grotte de Chauvet mesure six mètres de long. Les belles peintures représentent entre autres des rhinocéros, des chevaux à la crinière épaisse, des bisons, des lions et des bouquetins. Un art si richement développé né d’une époque où les évolutionnistes s’attendent uniquement à trouver des gribouillages primitifs ne peut s’expliquer en termes de théorie darwiniste.

 

A la lumière de la finesse artistique des peintures, le magazine National Geographic décrivit les artistes qui les peignirent comme des “hommes comme nous”.

 

 

Un léopard représenté dans la grotte de Chauvet, dessiné à l’ocre rouge

Le panneau des chevaux, détail.

Des plans astronomiques de 16.500 ans à Lascaux

D’après les investigateurs scientifiques, les points dans la partie inférieure du cheval représentent probablement les 29 jours du cycle de la Lune.

La série de 13 points au bas d’une peinture de renne représente la moitié du cycle mensuel de la Lune.

Suite à ses recherches, Dr. Michael Rappenglueck, un chercheur de l’Université de Munich, révéla que les peintures sur les parois des grottes de Lascaux en France avaient une signification astronomique. Il reproduisit les dessins sur un ordinateur, en utilisant une technique de photogrammétrie. Les cercles géométriques, les angles et les lignes droites qui apparurent pouvaient très bien avoir un sens particulier. Toutes les valeurs liées à l’inclinaison écliptique, les précessions des équinoxes, les mouvements réguliers des étoiles, les diamètres et les rayons du Soleil et de la Lune, et les réfractions dans l’univers furent ajoutés aux calculs de l’ordinateur. Ces ébauches semblaient se référer à des constellations d’étoiles et à des mouvements spécifiques de la Lune. BBC News rapporta l’information dans sa section Science :

Une carte préhistorique du ciel fut découverte sur les parois peintes des célèbres grottes de Lascaux en France. La carte, qu’on estime datant de 16.500 ans, montre trois étoiles brillantes aujourd’hui connues comme le “Triangle d’été”. Une carte de l’amas d’étoiles des Pléiades fut également discernée dans les fresques de Lascaux… Découverte en 1940, la grotte est la vitrine des talents artistiques de nos lointains ancêtres. Il se peut que ces dessins démontrent également leur connaissance scientifique.15

D’après la théorie des darwinistes, les hommes qui peignirent ces dessins venaient à peine de descendre des arbres. Leur développement intellectuel n’était alors pas encore achevé. Ces hypothèses furent renversées par la valeur artistique des peintures et le résultat des recherches. Les auteurs de ces peintures possédaient indéniablement un sens artistique supérieur et une technique assurée, et une connaissance scientifique.

Représentations de vaches dans la grotte de Lascaux

Représentations de bisons dans la grotte de Lascaux

 

 

En haut : des représentations animales de Lascaux datant de 17.000 ans

A gauche : paroi nord de la rotonde des grottes des Lascaux

A droite : représentation d’un cheval

Les mouvements et la vie sont parfaitement reproduits dans ces peintures, dont l’attrait et la qualité égalent les oeuvres des artistes ayant reçu une formation académique. Il est impossible d’affirmer que l’auteur de ces images était mentalement sous-développé.

 

 

Un reportage sur le site de la BBC intitulé “Le plus ancien calendrier lunaire identifié” contenait des informations réfutant une fois de plus la théorie darwiniste de l’“évolution des sociétés”.

 

 

Des reliefs et des dessins en Afrique du Nord étonnent les évolutionnistes

Ces reliefs de girafe remontant à 7.000 ans furent si parfaitement conçus qu’ils donnent l’impression que le troupeau est en mouvement. Ce travail est clairement l’oeuvre d’individus pensants, capables de juger et de s’exprimer, et doués d’un sens artistique. Cette peinture vieille de 7.000 ans représente un homme jouant d’un instrument de musique. La récente

photographie ci-dessous présente un membre des Dzu, une communauté d’autochtones au Botswana, jouant d’un instrument similaire. Le fait est qu’un instrument remontant à 7.000 ans est encore en usage aujourd’hui ! Il s’agit d’un autre exemple abolissant les théories darwinistes. La civilisation ne va pas toujours en avant, comme l’affirment les évolutionnistes. Parfois, elle stagne pendant des milliers d’années. En Afrique, cet homme continue à jouer d’un instrument ayant existé 7.000 ans auparavant, alors que de l’autre côté de la planète, des symphonies digitales sont composées avec la technologie informatique de pointe. Les deux cultures coexistent en même temps.

Cette représentation d’un homme jouant de la flûte de 7.000 ans montre que les hommes possédaient une culture de la musique, et étaient par conséquent mentalement développés et cultivés.

Ci-côté : cet homme du Botswana joue d’un instrument similaire.

 

 

 

 

Catal Huyuk, considérée comme la première ville de l’histoire, réfute l’évolution

Remontant à 9.000 ans av. JC, Catal Huyuk est considérée comme l’une des premières villes connues dans l’histoire. Ses premières découvertes initièrent de grands débats dans le monde archéologique et confirmèrent une fois de plus l’erreur des évolutionnistes. L’archéologue James Mellart décrit son

étonnement face au stade avancé de la région :

La quantité de spécialisation technologique à Catal Huyuk est l’un des traits frappants de cette société hautement développée, qui était visiblement à l’avant-garde du progrès néolithique… Comment ont-ils, par exemple, poli un miroir en obsidienne, un verre volcanique très dur, sans le rayer? Comment ont-ils perforé des trous dans des billes de pierre (et d’obsidienne), des trous si petits qu’aucune aiguille moderne en acier ne peut y pénétrer? Quand et comment ont-ils appris à fondre le cuivre et le plomb…?16

Ces données permirent de comprendre que les habitants de Catal Huyuk avaient le sens de la vie urbaine, étaient capables de planifier, de concevoir, de calculer et que leurs goûts artistiques étaient bien plus avancés que l’on ne l’eut cru. Le professeur Ian Hodder, le responsable actuel de l’équipe de

fouilles, affirme que les données obtenues annulent totalement la théorie des évolutionnistes. Il dit qu’ils ont déterré des oeuvres d’art étonnantes dont les origines n’étaient pas claires. Il remarque qu’il était très difficile d’expliquer la position géographique de Catal Huyuk – qui selon Hodder n’a aucun

lien géographique avec les zones peuplées de l’époque. Les fresques découvertes sont très en avance pour l’époque. En enquêtant sur le cheminement et les raisons de ce niveau artistique élevé, Ian Hodder affirme que la véritable question est de savoir comment un groupe d’hommes a pu aboutir à

un succès culturel si stupéfiant. Il ajoute :

Jusque-là, nous savons qu’il n’y eut pas d’évolution dans le développement culturel à Catal Huyuk, où des oeuvres d’art majeures apparurent spontanément, à partir de rien.17

Des lances de 400.000 ans étonnèrent les évolutionnistes

En 1995, l’archéologue allemand Hartmut Thieme découvrit un nombre de vestiges en bois à Schöningen en Allemagne. Il s’agissait de lances soigneusement fabriquées – soit, les outils de chasse les plus anciens jamais découverts à ce jour. Cette découverte causa un certain émoi parmi les évolutionnistes, pour qui la chasse systématique ne remonte qu’à 40.000 ans, lorsque les hommes modernes venaient soi-disant juste de faire leur apparition. Pour que les lances de Clacton et Lehringen, découvertes plus tôt, concordent avec le mensonge évolutionniste, elles furent rétrogradées comme étant des bâtons pour creuser ou des sondes pour la neige.18

En réalité, les lances de Schöningen remontaient encore plus loin dans le temps – à 400.000 ans. Par ailleurs, il n’y avait aucun doute sur leur âge, car Robin Dennell, l’un des archéologues de l’Université de Sheffield dont l’article fut publié dans le magazine Nature, affirma lui-même qu’il était impossible d’altérer leur date ou de mal les interpréter :

Mais les découvertes de Schöningen sont des lances, sans la moindre ambiguïté : les considérer comme des sondes pour la neige ou des bâtons pour creuser équivaut à prétendre que les perceuses sont des presse-papiers.19

Ces lances s’avérèrent si étonnantes pour les scientifiques évolutionnistes parce qu’ils s’imaginaient que les hommes soi-disant primitifs de cette époque manquaient d’habileté pour fabriquer de tels objets. Pourtant, ces lances sont bien le produit d’un esprit capable de calculer et de planifier des étapes. Le tronc d’un épicéa d’environ 30 ans servit pour chaque lance, et son bout provenait de la base de l’arbre, là où le bois est le plus dur. Chaque lance fut conçue dans les mêmes proportions, avec un centre de gravité situé à un tiers du bout pointu. En présence de toutes ces informations, Robin Dennell commente :

Elles représentent un investissement considérable en temps et en talent – dans la sélection de l’arbre adéquat, l’ébauche de la forme et la finition. En d’autres termes, ces [prétendus] hominidés ne vivaient pas dans une culture spontanée éphémère, agissant de manière opportuniste en réponse

aux situations immédiates. Ils étaient plutôt très sérieux dans la planification, la sophistication de la conception et la patience dans leur travail du bois, des tâches qui ont toutes été attribuées à des humains modernes.20

Thieme, qui découvrit les lances, dit :

L’usage de lances sophistiquées à une époque aussi précoce que le mi-pléistocène peut signifier que de nombreuses théories

actuelles sur les premiers comportements humains et la culture doivent être révisées..21

Comme l’affirment Hartmut Thieme et Robin Dennell, les hypothèses darwinistes concernant l’histoire de l’humanité ne reflètent pas les faits. La vérité est que jamais l’humanité ne subit l’évolution. Des civilisations arriérées ainsi que d’autres très développées ont existé par le passé.

Traces de civilisation sur Gobekli Tepe

Quelques-unes des pierres en forme

de T découvertes à Göbekli Tepe sont

ornées d’images de lions.

Les scientifiques qualifièrent d’“extraordinaires et sans pareilles” les découvertes réalisées au cours de fouilles à Göbekli Tepe, près d’Urfa en Turquie. Il s’agit de piliers géants en forme de T, plus grands qu’un homme et de 20 mètres de diamètre, ornés d’animaux en relief. Ils étaient arrangés en cercle. Le monde scientifique estime que le site date de 11.000 ans. Selon les évolutionnistes, les hommes de cette époque n’auraient eu à leur disposition que des outils rudimentaires en pierre pour construire ce site. Cette merveille de génie aurait été l’oeuvre de chasseurs et cueilleurs et de leurs outils très primitifs il y a quelques 11.000 années. Cela est bien évidemment assez peu crédible.

Le professeur Klaus Schmidt, qui dirige l’équipe de fouilles à Göbekli Tepe, corrobore cette invraisemblance en affirmant que les hommes de cette époque semblaient avoir la capacité de penser. Contrairement à ce que l’on s’imagine, poursuit Schmidt, ces hommes n’étaient pas primitifs et ne doivent pas être considérés comme des créatures simiesques, venant de descendre des arbres et tentant de bâtir une civilisation. En termes d’intelligence, ils semblaient être comme nous.22

Les motifs de lion gravés dans certains piliers

Une statue humaine découverte à Göbekli Tepe

Une sculpture de sanglier sauvage déterrée à Göbekli Tepe

Les évolutionnistes considèrent que la période dont sont issus ces objets est ‘“l’âge de pierre”. Durant cette phase, ils affirment que seuls des outils en pierre étaient utilisés. Cependant, les objets découverts montrent le contraire. Cette forme animale précise sur la roche, ni les yeux de la statue, ni son nez, ni sa bouche ne peuvent être obtenus au moyen d’outils en pierre uniquement.

Schmidt mena une petite expérience pour déterminer comment ces piliers géants avaient pu être transportés dans les conditions de l’époque et comment ils furent taillés. Lui et son équipe tentèrent de graver un géant bloc de roche sans l’assistance de machines, et uniquement au moyen des outils primitifs supposés être en usage chez les hommes préhistoriques d’après les évolutionnistes. Ensuite, ils essayèrent de le transporter sur une courte distance. Une partie de l’équipe s’attaqua aux pierres avec des rondins de bois, des cordes et du muscle, formant de simples et naturels treuils. D’autres membres de l’équipe essayèrent de créer une cavité dans la base avec des outils manuels en pierre, comme les maçons d’il y a 9.000 ans. (Selon la vision évolutionniste de l’histoire, puisqu’il n’y avait pas d’outils en fer à cette époque, les hommes de la prétendue âge de pierre utilisaient des pierres à feu dures.)

Au bout de deux heures de travail ininterrompu, les ouvriers ne firent qu’obtenir une vague ligne gravée dans la pierre. L’équipe de douze hommes chargée de déplacer le bloc de pierre travailla dur pendant quatre heures pour ne parvenir à le bouger que de sept mètres. Cette simple expérience révéla que le

labeur de centaines d’ouvriers pendant des mois aurait été nécessaire pour former un simple cercle de pierres. Les hommes du passé disposaient, sans aucun doute, d’une expertise avancée à la place des méthodes primitives suggérées par les scientifiques évolutionnistes.

Les céramiques sont l’une des traces les plus fréquentes laissées par les cultures passées. Des hommes continuent, aujourd’hui encore, à gagner leur vie en fabriquant des pots en terre. Si quelques tessons actuels subsistaient assez longtemps pour être découverts par des scientifiques du futur, ces derniers concluraient peut-être que notre civilisation ignorait la métallurgie.

Un autre non-sens de la chronologie évolutionniste réside dans le fait que cette période où ces travaux furent réalisés corresponde au néolithique précéramique”. Selon cette interprétation irréaliste, les hommes de cette époque n’avaient pas encore la technologie nécessaire à la fabrication de la céramique et de la poterie. Sachant qu’ils avaient des statues, qu’ils transportaient des pierres géantes qu’ils transformaient en piliers, qu’ils gravaient des bas-reliefs, qu’ils ornaient leurs murs de peintures et qu’ils employaient leurs connaissances en ingénierie et en architecture, peut-on continuer à prétendre qu’ils ne savaient pas faire des pots en terre? Les évolutionnistes persistent dans leur entêtement uniquement pour protéger leurs idées préconçues. Les objets en question montrent indéniablement que leurs auteurs appartenaient à une civilisation plus avancée que l’on ne croyait, et dont le savoir et les capacités technologiques s’avérèrent bien plus pointus. Ces hommes n’avaient par conséquent rien de primitif. Un article dans le magazine turc Bilim ve Teknik (Science et Technique) dit que les découvertes de Göbekli Tepe dévoilent une idée fausse répandue à propos de l’histoire de l’humanité : Ces données nouvelles révèlent une erreur majeure concernant l’histoire de l’humanit..23 Cette erreur provient de l’interprétation faite de l’histoire à la lumière de la fausse théorie de l’évolution.

Un traitement dentaire utilisant des techniques professionnelles il y a 8.000 ans

Cela fait partie des récits que Nous te [Muhammad] racontons concernant des cités: les unes sont encore debout, tandis que d’autres (sont complètement) rasées. (Sourate Houd, 100)

Grâce à des fouilles menées au Pakistan, on sait désormais qu’il y a 8.000 ans, les dentistes perçaient les dents pour soigner les caries. Au cours de ces fouilles, le professeur Andrea Cucina de l’Université de Missouri – Columbia remarqua de minuscules trous d’un diamètre de 2,5 millimètres environ, sur des molaires datant de 8.000 à 9.000 ans. Impressionné par la perfection de ces trous, Cucina fit analyser ces trous au microscope électronique. Lui et son équipe conclurent que ces trous étaient trop parfaits pour avoir été causés par une bactérie. Il ne s’agissait donc pas de cavités naturelles, mais bien du résultat d’une intervention artificielle, dans le but de traiter la dent. Aucune dent ne présente les signes de carie. Ce qui d’après le magazine New Scientist, “peut être simplement le témoignage de l’habileté des dentistes préhistoriques.” 24

Durant cette période, la doctrine évolutionniste affirme que les êtres humains venaient de diverger des singes. Ils vivraient alors dans des conditions très primitives et auraient appris récemment à faire des pots en terre, mais dans certaines régions seulement. Comment dans de telles circonstances, des hommes ont-ils pu percer des cavités aussi parfaites dans des dents malades, sans la moindre technologie? Il semble clair que ni leurs conditions de vie ni ces hommes n’étaient à un stade primitif. Au contraire, ils savaient diagnostiquer une maladie et la soigner avec succès par des traitements et des moyens techniques. Cette découverte infirme à nouveau la théorie darwiniste qui voudrait que les sociétés évoluent du primitif vers le moderne.

La passion des peuples anciens pour la musique

Cette flûte fabriquée par un Néandertalien montre que les hommes utilisaient une gamme de sept notes comme la musique occidentale moderne. La fabrication d’une flûte fait appel à un ensemble d’information, de culture et d’aptitudes, et le fait d’en jouer fait appel à d’autres compétences.

L’intérêt des peuples ayant vécu il y a 100.000 ans pour la musique est une autre indication de leur similitude avec les hommes contemporains. Le plus vieil instrument de musique datant de 70.000 à 80.000 ans fut découvert à Haua Fteah en Libye et il s’agissait d’une flûte faite d’un os d’oiseau..25 Prolom II est un site de la Crimée orientale où 41 phalanges sifflantes furent découvertes.26 Ce site remonte à 90.000 à 100.000 ans.27

La connaissance musicale des civilisations passées va toutefois plus loin. Le musicologue Bob Fink analysa une flûte différente, faite à partir du fémur d’un ours, découverte en juillet 1995 par l’archéologue

Ivan Turk dans une caverne au nord de la Yougoslavie. Fink prouva que cette flûte produisait quatre notes et avait des tons et des demi-tons. La découverte montre que les Néandertaliens utilisaient une échelle de sept notes – la gamme basique de la musique occidentale moderne. En examinant

la flûte, Flink remarqua que la distance entre les deuxième et troisième trous était deux fois plus grande que celle entre le troisième et le quatrième trou. Cela signifie que la première distance représente un ton entier et que la distance suivante est un demi-ton. Fink écrivit : Ces trois notes… sont diatoniques et sonneront presque en parfait accord au sein de n’importe quelle échelle diatonique

standard, qu’elle soit moderne ou antique.28 Cela prouve que les Néandertaliens avaient une oreille musicale et une connaissance musicale.

Pour tailler la pierre, divers outils du fer le plus solide ou d’acier sont nécessaires… Tout comme les tailleurs de

pierre d’aujourd’hui, ces constructeurs et ces artisans du passé avaient recours à de tels outils en métaux pour couper et façonner les pierres…

Ces objets et ces découvertes archéologiques soulèvent une série de questions auxquelles le darwinisme, qui soutient que les êtres humains et les singes descendent d’ancêtres communs, ne peut répondre. Comment et pourquoi les créatures simiesques supposées avoir vécu il y a des dizaines de milliers d’années, s’exprimant par des grognements et menant un mode de vie animal, ont-elles commencé à devenir des êtres sociaux? Il s’agit d’un véritable dilemme pour les évolutionnistes. La théorie de l’évolution ne dispose pas de réponses scientifiques et rationnelles pour expliquer comment ces créatures simiesques descendirent des arbres, comment elles décidèrent de se mettre debout sur deux jambes et comment leur intelligence et leurs capacités se développèrent. Leurs “explications” ne sont rien moins que des idées préconçues et des contes de fées issus de l’imagination.

Comment des singes sautant d’une branche à une autre ont-ils décidé de descendre sur le sol? A cette question, les évolutionnistes diront que les facteurs climatiques en sont la cause. La théorie de l’évolution n’apporte pas de réponses rationnelles et logiques aux premières interrogations qui viennent à l’esprit. Pourquoi les autres singes ont-ils décidé de rester sur les arbres, alors qu’ils auraient pu imiter ceux qui en sont descendus? Comment les facteurs climatiques ont-ils influencé certains singes uniquement? Qu’est-ce qui a pu empêcher les autres singes de descendre des arbres alors qu’ils étaient sous les mêmes influences climatiques? Les évolutionnistes proposent différentes versions quand on les interroge sur les raisons qui poussèrent les singes à descendre au sol et à marcher sur deux jambes. Certains diront, par exemple, que ces créatures simiesques décidèrent de se redresser sur deux jambes pour mieux se défendre contre de puissants ennemis. Cette réponse ne repose sur aucun élément scientifique.

Les évolutionnistes n’ont pas de preuves à l’appui de leurs théories

Les évolutionnistes affirment, sans la moindre preuve, que les êtres humains et les singes descendent d’un ancêtre commun. Interrogés sur comment l’évolution a pu se produire, ils répondent de manière non scientifique :

“Nous ne savons pas, mais nous espérons le savoir un jour.” La paléoanthropologue évolutionniste Elaine Morgan reconnaît : Quatre des plus grands mystères à propos de l’évolution des humains sont :

1) pourquoi marchent-ils sur deux jambes?
2) pourquoi ont-ils perdu leurs poils?
3) pourquoi leur cerveau s’est-il autant développé?
4) pourquoi ont-ils appris à parler? Les réponses orthodoxes à ces questions sont :

1) Nous ne savons pas encore,
2) Nous ne savons pas encore,
3) Nous ne savons pas encore,
4) Nous ne savons pas encore.

La liste de questions pourrait considérablement s’allonger sans affecter la monotonie des réponses.30

Des découvertes réfutent la représentation évolutionniste de l’histoire de l’humanité

Les preuves fournies dans The hidden history of the human race : forbidden archeology par les archéologues Michael A. Cremo et Richard L. Thompson, bouleversent l’image de la prétendue évolution de l’humanité présentée par les évolutionnistes. Les documents du livre proviennent des périodes historiques totalement inattendues – du point de vue évolutionniste. Dans les années 50, Thomas E. Lee, un anthropologue au National Museum de Canada dirigeait des fouilles à Sheguiandah, sur l’île de Manitoulin dans le lac Huron. Il y découvrit des outils dans une couche de till, un dépôt de sable et

de gravier laissé par les glaciers qui reculent. Quand il apparut que ces outils dataient de 65.000 à 125.000 ans, la publication de ses résultats de recherche fut repoussée – parce que l’idée erronée prévaut dans le monde scientifique que les êtres humains étaient arrivés en Amérique du Nord par la

Sibérie il y a seulement 120.000 ans et qu’une arrivée plus tôt était impossible.

Le livre présente un autre exemple : celui de l’archéologue Carlos Ameghio qui découvrit des outils en pierre dans une formation pliocène datant de 3 millions d’années à Miramar en Argentine. Il déterra également le fémur d’un toxodon/notongulé, un mammifère à sabot d’Amérique du Sud. Dans cet

os était incarnée une tête de flèche ou une pointe de lance en pierre. Plus tard, un autre chercheur exhuma un morceau de mâchoire humaine dans la même formation. Pourtant d’après les darwinistes, les êtres humains ne furent capables de fabriquer des balles de pierre ou des têtes de flèche qu’il y a entre 150.000 et 100.000 ans. C’est pourquoi les évolutionnistes sont incapables d’expliquer des os et des têtes de flèches datant de 3 millions d’années. Une fois de plus, la théorie de l’évolution s’avère incompatible avec les données scientifiques..31

Dans son livre Ancient Traces (Traces anciennes), le chercheur et écrivain anglais Michael Baigent décrit qu’une chaîne en or datant de 320 à 260 millions d’années fut découverte en 1891. Il apparut que cette chaîne était faite d’un or de huit carats, c’est-à-dire de huit parts d’or mélangées avec seize parts d’autres métaux. Le milieu de la chaîne s’était détaché du morceau de charbon où elle était enfermée, laissant ainsi d’excellentes empreintes, tandis que les deux bouts de la chaîne restaient fermement incrustés. Cela permet de dire que la chaîne est aussi vieille que le charbon lui-même. L’âge de la

couche carbonifère où la chaîne fut découverte est estimé à 320 à 260 millions d’années.32 La présence d’une chaîne en or à une époque où les évolutionnistes prétendent que les êtres humains n’existaient même pas, abolit totalement l’histoire de l’humanité qu’ils élaborèrent.

Le fait qu’une société utilisent des bijoux et fabriquent des articles d’ornements prouve que ses citoyens menaient une vie civilisée. Sans compter que la fabrication d’une chaîne en or requiert une expertise et un équipement technique. On ne peut fabriquer une chaîne régulière à partir du minerai d’or en utilisant uniquement des outils en pierre. Il semble désormais évident que les hommes vivant des millions d’années avant nous, connaissaient la joaillerie et prenaient plaisir dans les belles choses. La découverte d’un morceau de clou estimé à 387 millions d’années bouleverse également la théorie de l’évolution de l’histoire. Selon un rapport de Sir David Brewster de la British Association for Advancement of Science (Association anglaise pour l’avancée de la science), le clou fut trouvé dans un morceau de grès. La strate dont provient la pierre remonte au dévonien inférieur, soit à environ 387 millions d’années.33

Ces quelques exemples indiquent que l’homme n’a jamais été un être à moitié animal ni n’a vécu une vie animale, comme veulent nous le faire croire les évolutionnistes. Après cette énumération, Michael Baigent poursuit avec le commentaire suivant :

 

… Il est clairement impossible que n’importe laquelle de ces données puisse s’accommoder avec la compréhension scientifique conventionnelle de ’histoire terrestre… En fait cette preuve – si elle peut être substituée à un seul des cas que nous avons vu – indiquent que les humains, dans leur forme moderne, marchent effectivement sur cette planète depuis très longtemps. 34

L’histoire de l’archéologie est riche en découvertes, face auxquelles la mentalité évolutionniste conventionnelle décrite par Baigent est dans une situation sans espoir. Les évolutionnistes préservent ces spécimens soigneusement en dehors du regard du public et les ignorent eux-mêmes. Quels que

soient les efforts déployés par les darwinistes pour maintenir en vie leur idéologie, les preuves accumulées dénotent que l’évolution est un mensonge et que la création est un fait indéniable. Allah créa l’homme du néant, lui insuffla Son esprit et lui enseigna ce qu’il devait savoir. A travers l’inspiration

divine, l’homme vit une vie humaine depuis son apparition.

Les découvertes de « Ein Gev I » réfutent la thèse de l’évolution de l’histoire

Les recherches révélèrent que les hommes ayant vécu il y a des milliers d’années utilisaient des outils similaires à ceux utilisés dans certaines zones rurales aujourd’hui. Des meules pour moudre les céréales, un mortier en pierre et des faucilles furent découverts dans les fondations d’une hutte remontant

à 15.000 ans av. JC sur le site de fouilles de “Ein Gev I” en Palestine actuelle. Le plus ancien de ces outils date d’avant 50.000 ans av. JC.34 35

Tous les objets issus de ces fouilles rappellent que les besoins de l’humanité sont restés les mêmes au cours du temps. Les solutions que l’homme développa sont très similaires, en proportion directe avec la technologie de l’époque. Les outils pour la moisson et la mouture des céréales étaient également déjà utilisés durant la période en question.

References

2. L. S. B. Leakey, Adam’s Ancestors: The Evolution of Man and His Culture, New York and Evanston: Harper & Row, Publishers, 4ème Ed., 1960, pp. 9-10

3 Abram Kardiner, Posthumous Essays by Branislau Malinowski isimli yazının özeti, Scientific American, Juin 1918, p..58

4. Melville Herskovits, Man and His Works, Knopf: NY, 1950, p. 467

5. Ibid., p. 476.

6. Edward Augustus Freeman, « Race and Language, » in Essays, English and American, with introductions notes and illustrations, New York: P. F. Collier & Son, [c1910] Harvard classics; No. XXVIII

7. Ahmad Thomson, Making History, London: Ta-Ha Publishers Ltd., 1997, p. 4

8 Zach Zorich, « Did Homo erectus Coddle His Grandparents?, » Discover, Vol. 27, No. 01, January 2006, p. 67.

9. Roger Lewin, The Origin of Modern Humans, New York: W. H. Freeman and Company, 1993, p. 116

10. Claire Imber, « Ape-Man: Origin of Sophistication, » BBC News, 22 February 2000, online at http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/650095.stm

11.  Lewin, The Origin of Modern Humans, p. 148-149

12.  Ibid., p. 149

13. Dr. David Whitehouse, « ‘Oldest’ Prehistoric Art Unearthed, » BBC News, 10 January 2002, online at http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/1753326.stm 

14.  Jean Clottes, « Chauvet Cave: France’s Magical Ice Age Art, » National Geographic, August 2001, p. 156.

15. Dr. David Whitehouse, « Ice Age Star Map Discovered, » BBC News, 9 August 2000, online at http://news.bbc.co.uk/1/hi/sci/tech/871930.stm

16.  http://www.goldenageproject.org.uk/ 108catalhuyuk.htm

17. Fenomen, 15 September 1997, p. 45

18. Robbin Dennell, « The World’s Oldest Spears », Nature 385, fév.. 27, 1997, p. 767

19. Robbin Dennell, « The World’s Oldest Spears », Nature 385, fév. 27, 1997, p. 767

20.  Ibid., p. 768.

21. Hartmut Thieme, « Lower Palaeolithic Hunting Spears from Germany, » Nature, Vol. 385, 27 Feb. 1997, p. 807

22. Tas Devrinde Yasam (« Life in the Stone Age »), Terra X Documentary Film, TRT

23. Bilim ve Teknik (« Science and Technology » Magazine), September 2000

24. Philip Cohen, « Open Wide, » New Scientist, Issue 2286, 14 April 2001, p. 19. )

25. Glynn Isaac, Barbara Isaac, The Archaeology of Human Origins, Cambridge: Cambridge University Press, 1989, p. 71; C.B.M. McBurney, The Haua Fteah (Cyrenaica), Cambridge: Cambridge University Press, 1967, p. 90

26. Vadim N. Stpanchuk, « Prolom II, A Middle Palaeolithic Cave Site in the Eastern Crimea with Non-Utilitarian Bone Artefacts, » Proceedings of the Prehistoric Society 59, 1993, pp. 17-37, pp. 33-34

27. Paul Mellars, The Neanderthal Legacy, Princeton: University Press, 1996, p. 17; Vadim N. Stpanchuk, « Prolom II, A Middle Palaeolithic Cave Site in the Eastern Crimea with Non-Utilitarian Bone Artefacts, » Proceedings of the Prehistoric Society 59, 1993, pp. 17-37, p. 17

28. « Neandertals Lived Harmoniously, » The AAAS Science News Service, 3 April 1997.

29. Ruth Henke, « Aufrecht aus den Baumen, » Focus, Vol. 39, 1996, p. 178.

30. Elaine Morgan, The Scars of Evolution, New York: Oxford University Press, 1994, p. 5

31.  Chi, April 2005, p. 46

32. Michael Baigent, Ancient Traces: Mysteries in Ancient and Early History, England: Penguin Books, 1999, pp. 10-11

33. David Brewster, « Queries and Statements Concerning a Nail Found Imbedded in a Block of Sandstone Obtained from Kingoodie (Mylnfield) Quarry, North Britain, » Annual Report of the British Association for the Advancement of Science, 1844, p. 51

34. Baigent, Ancient Traces, p. 14

35. John Baines, Jaromir Malek, Eski Mısır Medeniyeti, Istanbul: İletişim Yayınları, 1986, Introduction. l

Source : http://harunyahya.fr/fr/books/4158/UN-MENSONGE-DE-L%E2%80%99HISTOIRE-L%E2%80%99AGE-DE-PIERRE/chapter/9773/Les-civilisations-avancent-et-reculent



darwinisme

Un commentaire pour “L’ÂGE DE PIERRE, UN MENSONGE ÉVOLUTIONNISTE”

  1. comme vous le dites: comment savoir si c’est la vérité?

    Et vous prétendez en savoir plus?

    Pourtant la photo ci-dessous, prise dans les camps de concentration de Buchenwald, ne montre qu’un des nombreux massacres perpétrés au nom d’Hitler. (Votre citation)

    Massacres ou maladies?

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