La stratégie culturelle islamique – Alain Wagner

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Crédit photo : Image: Fjordman / Article publié le 03.01.2017

Aussitôt après la défaite syro-égyptienne contre Israël en 1973, les pays arabo-musulmans ont riposté en déclenchant le premier choc pétrolier, et les pays européens se sont hâtés de négocier en position de faiblesse.

En 1973, c’est la guerre des Syriens et des Egyptiens contre Israël [guerre du Kippour] et la défaite cuisante des premiers.

Aussitôt après, l’OPEP et les pays arabes multiplient le prix du pétorle par 4 et classent les pays en trois catégories : amis, neutres ou ennemis, les ennemis étant tous ceux qu’ils associent de près ou de loin à Israël. Des pays comme les Pays-Bas ou les Etats-Unis se retrouvent sous embargo pétrolier.

Suite à ce chantage, les Européens vont négocier avec les Arabes et acceptent toutes leurs conditions.

6 novembre 1973 : les neuf pays de la Communauté Européenne de l’époque basculent dans le camp pro-arabe : reconnaissance du peuple palestinien, alignement sur le narratif arabe concernant Israël, création du DEA (Dialogue Euro-Arabe), l’ancêtre du processus de Barcelone.

Les pays arabo-musulmans ont établi une stratégie pour la préservation de l’identité musulmane des communautés immigrées et pour le noyautage des sociétés hôtes

Le DEA vise en réalité à mettre en œuvre une série d’éléments qui seront définis plus précisément en 1975 par les résolutions de Strasbourg.

Ce document pose les bases de ce que nous vivons encore aujourd’hui : mise en place d’une politique de recrutement de main-d’œuvre dans le monde maghrébin, aux conditions dictées par les pays musulmans.

Cette immigration a été réclamée par les Européens. Les pays musulmans ont fixé des conditions en parfaite cohérence avec la doctrine islamique : 1° égalité de traitement entre les immigrés et les nationaux (accès aux droits sociaux et politiques), 2° pas d’assimilation, les communautés musulmanes continuent à vivre en Europe à leur manière, chapeautées par les pays d’origine, 3° introduction dans les sociétés européennes d’un narratif concernant l’islam : l’islam est partie constitutive de votre culture, la presse doit avoir un traitement positif de l’islam, mise en place de centres culturels dans toutes les capitales européennes. Les populations musulmanes qui allaient arriver en Europe ne devaient pas être séparées de la communauté musulmane et devaient être libres de pratiquer leur culte et de vivre selon leur culture.

Ces accords fondateurs de 1975 et ceux qui suivent sont tous chapeautés par un document que j’ai découvert récemment : la Stratégie de l’Action islamique culturelle à l’extérieur du Monde islamique. C’est un document officiel, adopté par le neuvième Sommet islamique tenu à Doha en 2000. C’est donc le sommet des chefs d’Etat de l’OCI (Organisation de la coopération islamique), l’équivalent de l’ONU islamique, la 2e plus grande organisation internationale du monde, qui regroupe tous les pays musulmans. Ce document est public et téléchargeable en arabe, anglais et français sur le site de l’ISESCO (Organisation Islamique pour l’Education, les Sciences et la Culture) : http://www.isesco.org.ma/fr/strategies/

Il définit le mode d’action pour les années suivantes, qui consiste à « implanter » (sic) des communautés islamiques civilisationnellement différentes de l’Occident, selon les règles de la charia, communautés qui ont pour vocation de prendre les postes clés aux niveaux politique, économique et communicationnel dans les pays hôtes.

La mise en œuvre de cette stratégie, dit le document, s’appuie sur les centres culturels, les mosquées, les écoles islamiques (le document parle explicitement de processus éducatif parallèle ; la plupart de ces centres culturels en Europe sont financés par l’Etat, donc par les contribuables).

L’élaboration de ce document s’est étendue sur 9 ans, en concertation avec les organisations islamiques européennes.

Celle-ci ont réclamé à l’OCI car elles constataient qu’il y avait des signes d’assimilation des enfants des migrants dans la société occidentale.

Les pays musulmans ont donc mis en place un système qui vise à « immuniser » (sic) les enfants contre l’« invasion culturelle ». C’est-à-dire que les enfants musulmans qui vont dans une école européenne sont considérés comme subissant une aliénation, comme étant en danger de sortir de l’islam et de s’assimiler.

Cette stratégie, c’est ce qui se passe chez nous aujourd’hui, chaque fois que se construisent un centre culturel ou une mosquée.

Un des objectifs précisés comme fondamentaux et obligatoires, c’est l’enseignement de l’arabe aux populations européennes. C’est-à-dire qu’en ce moment nous avons en France une ministre qui, dans le cadre de ses fonctions ministérielles, agit comme un agent de mise en œuvre de cette stratégie « culturelle » de l’OCI.

La version anglaise mentionne explicitement comme traduction de « oumma » (dont on nous explique traditionnellement que c’est la communauté des croyants) par le terme de « nation » islamique.

Il faut savoir que l’ISESCO est un avatar des Frères musulmans.

Ce document stratégique est une bombe politique. Il signifie que nous avons ouvert les portes à un processus de colonisation.

Résumé : Cenator

Merci à G. V. pour la référence

Source : https://lesobservateurs.ch/2017/01/03/strategie-culturelle-islamique-alain-wagner/

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