La France au bord du chaos et de la guerre civile, par Thieulloy (de) Guillaume

Il faut quitter les grandes villes qui deviendront un enfer; les forces de l’ordre et l’armée seront débordées.

Car elles devront faire face à une guérilla urbaine de grande ampleur.  Les émeutiers – en réalité ont en effet constitué des stocks d’armes de guerre et se livreront à des actions de sabotage multiformes ( centrales électriques, eau potable, réseau ferré, tirs de missiles  sur des avions de ligne…), à des actions de commando, à des assassinats ciblés visant en priorité tous ceux, musulmans ou non, qui se dresseront contre eux.

Laurent Obertone s’est fait connaître du grand public par son essai « La France Orange mécanique » sur l’insécurité. Mais il est d’abord un excellent romancier et il le prouve dans son nouvel ouvrage : « Guérilla ».

Ce qui est très frappant dans cet ouvrage, c’est que tout y est vraisemblable. Bien sûr, ce n’est pas le scénario le plus probable pour l’avenir immédiat, mais rien n’y est absurde ou incohérent. Les péripéties du roman sont largement calquées sur des faits divers récents. Les personnages eux-mêmes évoquent inexorablement qui François Hollande, qui Tariq Ramadan, qui tel caïd de banlieue, bien réel…

La trame de l’histoire est, hélas, simplissime. Elle commence avec un contrôle de police qui tourne mal dans l’une des innombrables banlieues de nos métropoles qui sont entièrement sous le contrôle de l’islamisme radical et des voyous. Un policier est violemment frappé par un caïd. Un autre riposte et tue l’agresseur…

Aussitôt, l’histoire s’emballe.

Les habituelles pleureuses médiatiques, qui ne pleurent jamais sur un « flic » assassiné, se lamentent sur le sort de ce « malheureux » dealer, anesthésiant toute velléité de résistance. Les habituels casseurs s’adonnent à leur sport favori. Jusqu’ici, scénario classique…
Mais l’émeute devenant plus « chaude », les forces de l’ordre ne suffisent plus à la besogne.

Les islamistes et les extrémistes de gauche, sentant le « grand soir » arriver, se jettent à leur tour dans la ba­garre. Certains gauchistes aggravent le chaos, par exemple en pillant Rungis. Des islamistes abattent un avion à la roquette…

Le plus étonnant, c’est cette absence de résistance de « l’ancien monde ». Le président, une sorte de clone de François Hollande, habitué à la petite tactique électorale, à la communication verbeuse, et au clientélisme, tente de calmer le jeu en déversant de nouveaux milliards dans la politique de la ville. Sans succès.

Mieux. Le clone de Tariq Ramadan tente de reprendre la main en « exigeant » des excuses publiques et quelques milliards pour lutter contre « l’islamophobie ». Mais, lui aussi est emporté comme un fétu par le torrent des événements.

Au bout de 3 jours, la France est livrée aux bandes de pillards. Les caïds, parce qu’ils étaient déjà armés et violents, survivent. Les autres se terrent chez eux, dans des appartements privés d’électricité, au milieu de villes en ruines et sans nourriture…

Ce récit terrifiant se lit d’une traite. Et, en le refermant, on ne peut s’empêcher de maudire les « élites » désastreuses qui, par démagogie, faiblesse, connivence idéologique, ou électoralisme, ont laissé une telle immigration, de telles « zones de non-droit » proliférer…

Mais on ne peut s’empêcher de constater que le scénario n’a rien de farfelu. Notre société est profondément vulnérable. Notre haute technicité nous rend aussi plus fragiles, plus dépendants de réseaux (électricité, eau, internet…) que nous ne maîtrisons pas.

Ajouter à cette vulnérabilité, la faiblesse d’une société identitairement aussi hétérogène que notre malheureuse patrie, avec ses millions d’immigrés ou de Français de fraîche date, est tout simplement criminel !

C’est pourquoi il faut absolument lire et faire lire ce roman. Pour que les Français se réveillent devant l’imminence du danger et que ce scénario catastrophe ne voie pas le jour.

« Voici ma tribune, refusée par le Huffington post. Merci de la diffuser massivement : personne d’autre ne le fera ! Il y a juste Big Brother en face de vous, et vous êtes en train de gagner… ». L’écrivain et essayiste Laurent Obertone, qui  vient de publier Guerilla (Ring ed.), un époustouflant roman d’anticipation sur la guerre civile à venir en France, a posté sur sa page Facebook une tribune libre. Les médias du Système n’ont pas souhaité la publier.

Breizh- Info, attaché à la liberté d’expression,  la propose volontiers à ses lecteurs.

PLG

Pourquoi écrire sur la guerre civile ?

Peut-être parce que tout le monde y pense, et que personne n’ose en parler. En janvier 2013, sortait La France Orange Mécanique, enquête en guise d’avertissement, conspuée par la plupart des grands médias. Deux ans et demi plus tard, la France a enterré plus de 250 victimes du terrorisme. On ne compte plus les « déséquilibrés » et les victimes de l’insécurité « ordinaire ».

En fin de quinquennat, on parle de construire les 10 000 places de prison annulées en début de quinquennat… Certains s’effarant du fait qu’on risque bien de les remplir. Qu’on applique enfin un peu – si peu ! – la loi.

Le scandale est toujours d’en parler…

Comme l’expliquait La France Big Brother, sorti en janvier 2015, certains grands médias et faiseurs d’opinion jugent criminelles les inquiétudes, et réduisent le « débat » à quelques formules quasi-religieuses : « pas d’amalgame », « union sacrée », « tolérance, « ouverture », « ne pas stigmatiser »…

Menaces à l’appui, on fait comprendre au citoyen qu’il ferait mieux de renoncer à sa sécurité, à ses libertés, à son jugement.

Quoi d’autre ? Sa fierté ? Son pays ? Sa civilisation ?

Oui, lui dit-on. S’il est un bon citoyen, il doit tout sacrifier au vivre ensemble. Et avec le sourire : sa mauvaise humeur fait le jeu de l’extrême droite.

Jusqu’où ira-t-on ? Jusqu’où le citoyen doit-il renoncer ? En quoi un vivre ensemble qui ressemble à une tyrannie est-il défendable ?

Et si continuer, accepter, attendre, c’était voter pour le désastre ?

La guerre civile…

Voici quelques années, elle n’était qu’un fantasme, un délire. C’est peu à peu devenu une possibilité. Aujourd’hui, c’est une probabilité. On ne se demande plus pourquoi, on se demande comment.

Comment ? C’est ce que j’ai voulu raconter dans Guerilla.

On comprendra que la police n’a pas les moyens de faire face à un soulèvement généralisé des quartiers « sensibles », compliqué d’attaques terroristes d’envergure, de complicité militante, de paralysie étatique. On comprendra que chacun, soudain confronté à cette terrible réalité, privé d’informations, d’aides, d’électricité, sera réduit à ses propres moyens, et devra faire face, seul, à un véritable carnage. On comprendra, à la lecture de ce livre, que cette gigantesque bataille de  France n’a plus rien d’invraisemblable, et est même largement déjà vécue par nos policiers d’une part, et prévue par le renseignement d’autre part.

La guerre civile est-elle possible si un camp ne se bat pas ?

Oui. Ça s’appelle un massacre.

Dans Guerilla, les faits viennent à ceux qui pensaient leur échapper, comme cela finira par nous arriver, si nous persistons à refuser les faits.

Alors que le « vivre ensemble » nous entraîne chaque jour un peu plus loin dans le chaos, tous les éditorialistes, décideurs, littérateurs, gouvernants, producteurs, artistes, ne font que donner l’existence à des utopies. C’est la France « Plus belle la vie ».

Guerilla rend palpable un futur proche et infernal, que tout le monde redoute aujourd’hui, parce qu’il se fait chaque jour plus perceptible. On peut créer tous les faux débats qu’on veut, on ne peut plus dissimuler le délitement du tissu social, l’énorme pression qui monte dans le pays, autour de l’ultraviolence criminelle, des « déséquilibrés » de l’islam radical, et des incantations républicaines…

Le citoyen moyen se débat, depuis longtemps déjà, entre les « engagés » qui parlent en son nom, entre les criminels et les terroristes qu’il ne faut pas « amalgamer », entre les grands moralistes qui lui interdisent de s’inquiéter…

Face aux autorités et aux condamnations, face au grand spectacle qui doit continuer, le citoyen se rend bien compte que lui, sa toute petite voix, son art de vivre, sa souveraineté pèsent bien peu de choses… Son angoisse demeure suspecte. Comme si elle créait le mal… On marginalise, on ignore, on menace… Mais plus personne n’entend le peuple. Il y a un fossé gigantesque entre l’opinion et la morale que les médias lui imposent.

Trouve-t-on normal que les médias décident d’autoriser ou de refuser, auprès du public, de communiquer une opinion, cela en vertu d’une « morale » qui n’est pas partagée par ce même  public ? L’expression est libre, mais ce sont eux qui décident ou non de la diffuser. Ils n’ont aucun mandat pour le faire.

La souveraineté du peuple est maltraitée, niée, conditionnée, accusée…

Après la parution de Soumission, on demandait à Houellebecq s’il était « responsable ». Il serait bon que les médias, les partis, les gouvernants, se posent la même question. Pourquoi, alors que le Français rejette depuis soixante ans l’immigration, s’est-il vu imposer une telle immigration ?

C’est lui, qui subit aujourd’hui la situation.

Il n’est responsable que d’avoir montré jusque-là son extrême patience, que partis, médias et gouvernants sont pourtant loin de mériter.

Il est temps de se fier à son intelligence, à son jugement. Il est temps de lui rendre sa souveraineté morale et intellectuelle. Il est temps de lui donner, plutôt que des conseils et des réprimandes, une véritable information, donc un véritable choix.

En lui faisant lire le désastre, je ne l’oblige plus à le voter.

Laurent Obertone



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