Algues converties en pétrole.
La bouillie d’algues se transforme en pétrole brut en quelques minutes.
Par Jonathan O’Brien et le Dr Carl Wieland.
Des scientifiques aux États-Unis ont trouvé comment convertir des algues en pétrole brut en moins de 60 minutes. Ressemblant beaucoup à de la soupe aux pois, un mélange d’algues vertes et d’eau est soumis à une température de 350°C et à une pression de 3000 PSI (207 bars), ce qui transforme les algues en pétrole et en gaz. Les scientifiques ont appris qu’un mélange de 80 à 90% d’eau constituait la meilleure bouillie d’algues pour le procédé.
Tout comme le pétrole brut qui sort des puits, le pétrole résultant peut être facilement raffiné en carburant d’aviation, essence, diesel et autres produits, et le gaz peut être converti en gaz naturel, avec des utilisations multiples telles que le chauffage de la maison et la cuisine, et l’alimentation des voitures.1
Il a été largement admis pendant des décennies que le pétrole et le gaz utilisés comme « combustibles fossiles » prenaient des millions d’années pour se former à partir d’algues et de plantes (et d’autres matériaux organiques enterrés – voir encadré), après avoir été lentement piégés dans des roches et soumis à la chaleur et à la pression terrestres sur de longues périodes.
Cependant, nous savons maintenant que les millions d’années sont inutiles. Ce procédé industriel (qui n’implique pas de réactifs chimiques) montre que la chaleur et la pression suffisent à former du pétrole en des périodes de temps ultra-courtes. Et tant la chaleur que la pression sont « naturellement » disponibles lorsque des matières organiques sont enfouies2 profondément au sein de la terre, ce qui se serait produit à une grande échelle au moment du Déluge de la Genèse. Les milliers d’années qui se sont écoulées depuis lors sont bien plus que suffisants pour générer les énormes gisements de combustibles fossiles d’aujourd’hui.
Fait intéressant, une proportion élevée d’eau est nécessaire dans le processus de transformer les algues en pétrole. La preuve suggère qu’une partie de notre gaz et pétrole fossiles est provenu des vastes proliférations d’algues qui se sont produites dans les eaux du Déluge global d’un an, causées par l’activité volcanique altérant l’équilibre chimique et la température de l’eau. Nous savons que les proliférations d’algues se produisent aujourd’hui en période de stress environnemental. D’énormes quantités d’algues auraient été catastrophiquement enfouies dans des dépôts sédimentaires pendant le Déluge – il y a environ 4 500 ans.
Ironiquement, chaque fois que des preuves comme celles-ci montrent de façon concluante que les combustibles fossiles n’auraient pas besoin de vastes âges, les rapports comportent souvent des phrases comme « Le processus produit en quelques minutes ce que la nature prend des millions d’années à produire ».
Tout le pétrole brut provient-il de plantes enfouies ou d’algues?
Avec l’aimable autorisation du Pacific Northwest National Laboratory.
Presque certainement pas. Certains gisements de pétrole, en particulier ceux du Venezuela, contiennent de hauts niveaux de vanadium, que l’on pense être le résultat de son accumulation préférentielle dans les organismes marins, en particulier les mollusques et crustacés.
Notez que la végétation enfouie soumise à la chaleur et à la pression peut d’abord devenir du charbon, qui peut également se former sur de courtes périodes de temps. Le charbon peut lui-même devenir du pétrole s’il est soumis à des températures et des pressions encore plus élevées. Par exemple, les dépôts de pétrole du détroit de Bass en Australie portent la signature chimique d’avoir été dérivés des gisements de charbons géographiquement voisins de Gippsland. On croit que le pétrole se forme maintenant quand les filons de charbon sont poussés plus profondément dans la terre.3
En outre, il y a des preuves pour suggérer qu’une partie du pétrole peut se former directement à partir de gaz de méthane profondément au sein de la terre. On trouve du pétrole dans les roches ignées, où rien ne semble avoir été enfoui dans les sédiments. L’action microbienne a été suggérée comme un agent probable dans sa formation.4
Références et notes
1-Rickey, T., Algae to crude oil: Million-year natural process takes minutes in the lab, pnnl.gov, 17 décembre 2013.
2-Empêchant ainsi l’exposition continue à l’oxygène, ce qui entraînerait une décomposition, et non une formation de pétrole.
3-Snelling, A.A., The recent origin of Bass Strait oil and gas, Creation 5(2):43–46, 1982; creation.com/bass-gas.
4-Wieland, C., Oil not always a ‘fossil fuel’, Creation 32(2):56, 2010; creation.com/oil-not-always-fossil.
Source : http://creation.com/algae-to-oil
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