Etude épigénétique du néanderthal: une simple ethnie disparue

http://www.icr.org/article/8058/

Néandertal: La réponse c’est l’épigénétique pas l’évolution
par Jeffrey Tomkins, Ph.D. *

Des rapports récents sur le génome montrent que les Néandertaliens sont essentiellement pleinement humain, amenant les scientifiques à les reclasser comme des « humains archaïques. »1,2 Mais quid des différences subtiles apparentes dans l’anatomie qui ont amené les scientifiques à prétendre que les Néandertaliens étaient une espèce complètement différente? Il s’avère que la réponse peut être trouvée dans l’épigénétique, selon une récente étude publiée.3

L’épigénétique, dans le sens plus moderne, se réfère à des modifications chimiques héréditaires effectuées par des machines cellulaires de l’ADN qui modifient la fonction du gène sans réellement changer le code du nucléotide de l’ADN. Dans le domaine de la génomique, on parle plus précisément de modification de la chromatine. La chromatine est la substance dont les chromosomes sont faits qui se compose de la molécule d’ADN emballée autour de protéines appelées histones. Tant l’ADN que les protéines histones peuvent être modifiés chimiquement pour contrôler le fonctionnement des gènes et sont régulés le long du chromosome.

Plus précisément, la molécule d’ADN est modifiée par l’addition des groupes méthyle aux nucléotides de la cytosine appelées méthylation de l’ADN. En général, plus l’ADN est méthylée au début d’une région du gène, moins le gène est actif. Les motifs de méthylation de l’ADN dans le génome sont collectivement appelés le méthylome et peuvent être comparés entre les génomes similaires et corrélés avec des types spécifiques de l’activité des gènes.

Dans un rapport récent paru dans la revue Science, les chercheurs ont étudié les méthylomes de deux Néandertaliens différents en utilisant une nouvelle méthode indirecte d’analyse pour l’ADN archaïque.3 Ils ont corroborés leurs profils de méthylation d’ADN avec les humains modernes et ont rapporté que « plus de 99% des deux génomes archaïques ne montrent pas de différences de méthylation significatives par rapport à l’homme actuel ». Une autre vérification de leur technique, c’est qu’ils ont aussi analysé les modèles de méthylation de Néandertal par rapport à l’homme moderne dans les gènes domestiques – ceux qui sont nécessaires pour le maintien de la fonction cellulaire de base. Les modèles de méthylation sont les mêmes par rapport à l’homme moderne, ce qui indique que la méthodologie de l’étude était assez précise.
L’aspect le plus intéressant de l’étude est apparu quand les chercheurs ont indiqué que « dans chaque être humain archaïque nous avons trouvé ~ 1100 régions différentiellement méthylées. » Bien que certaines de ces zones peuvent avoir été juste reliées à la variabilité de la population, les différences de méthylation significatives entre Néandertaliens et hommes modernes ont été trouvées dans les régions du génome associées au contrôle et la régulation des groupes de gènes Hox. Les gènes Hox sont connus pour être associés au développement de l’os et du squelette. En conséquence, les auteurs du rapport estiment que les changements régulatoires dans ces régions conduits par l’épigénétique était à l’origine des diverses différences anatomiques que nous voyons entre les humains modernes et les Néandertaliens, même si les séquences d’ADN sont essentiellement les mêmes.

Les profils épigénétiques du génome sont affectés par le régime alimentaire, le mode de vie, et les facteurs environnementaux. Les climatologues créationnistes croient que l’environnement de la terre et les conditions de vie humaines étaient très différents tout de suite après le Déluge – il y a environ quatre mille ans – de ce qu’ils sont aujourd’hui. Nous savons aussi que les restes de Néandertal trouvés ne sont pas dans des sédiments diluviens, mais enterrés dans les grottes de sorte que nous pouvons supposer qu’ils ont probablement vécu pendant les premières générations d’humains post-diluviens. Ainsi, cette nouvelle preuve épigénétique s’accorde bien avec les prédictions fondées sur la Bible: les Néandertaliens n’étaient clairement pas une espèce pré-humaine en évolution, mais étaient en fait pleinement humains avec une variabilité de caractéristiques déterminée par des facteurs épigénétiques.

Références

1. Tomkins, J. 2014. Ancient Human DNA: Neandertals and Denisovans. Acts & Facts. 43 (3): 9.
2. Tomkins, J.P. DNA Proof That Neandertals Are Just Humans. Creation Science Update. Mis en ligne sur icr.org le 21 février, 2014, consulté le 20 avril, 2014.
3. Gokhman, D., et al. 2014. Reconstructing the DNA Methylation Maps of the Neandertal and the Denisovan. Science. DOI: 10.1126/science.1250368.

*Dr. Tomkins est associé de recherche à l’Institute for Creation Research et a obtenu son Ph.D. en génétique à la Clemson University.

Article posté le 2 mai, 2014.

 



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.