Des scientifiques utilisent une stimulation cérébrale pour « vous faire cesser de croire en Dieu »

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Par Truthstream Media

Traduit par Hélios

Le Daily Express rapporte aujourd’hui que des scientifiques utilisent des électroaimants pour littéralement altérer (et donc contrôler) les pensées et croyances des gens.

Avant de commencer une discussion démontrant que cette technologie n’est pas nouvelle, voici l’idée générale [en anglais] :
Une expérience bizarre prétend pouvoir faire cesser des chrétiens de croire en Dieu et rendre des britanniques accueillants envers les migrants, des expériences que certains pourraient considérer comme une menace pour leurs valeurs.
À l’aide d’une technique appelée stimulation magnétique trans-crânienne (SMT), des chercheurs ont réussi à désactiver certains groupes de neurones dans le cerveau de volontaires.

La SMT, qu’on utilise pour traiter la dépression, consiste à appliquer une large spirale électromagnétique au contact du cuir chevelu et à envoyer des courants électriques qui vont stimuler les neurones de la région du cerveau correspondant au contrôle de l’humeur.

Les chercheurs se sont rendus compte que la technique altérait radicalement la perception et les préjugés qu’avaient les gens sur la religion… La croyance en Dieu était réduite d’environ un tiers, et la préoccupation des participants concernant les chiffres de l’immigration diminuait de 28,5 %.

Et ce petit aperçu n’est que le sommet de l’iceberg de la technologie moderne du contrôle de l’esprit.

L’un des ingénieurs en sciences sociales s’occupant de cette étude est le Dr Keise Izuma de l’université de York, maître de conférences dans le département de psychologie. Sa biographie sur le site de l’université annonce, « Mes intérêts en matière de recherche portent sur le domaine de la neuroscience cognitive sociale, incluant la prise de décision sociale, le comportement pro-social, l’influence sociale, le changement d’attitude et la cohérence cognitive (par exemple, la théorie de la dissonance cognitive, la théorie de l’équilibre). »

Réfléchissez un moment à cela… « neuroscience cognitive sociale » qui inclut le « comportement pro-social ». Le bon docteur est le co-auteur d’un article de 2013 intitulé, « Manipulation des préférences sociales dans le cerveau humain ». Aujourd’hui il utilise une stimulation cérébrale pour changer les croyances en Dieu ou dans la crise des immigrants qui en perturbent tellement en Europe… quel bon instrument à la solde du gouvernement.

L’étude a été faite en collaboration avec le Dr Colin Holbrook de l’UCLA [université de Californie Los Angeles], dont les intérêts portent sur « la détection de menace, la moralité, l’agression, le préjugé de groupe, la psychologie évolutionnaire, la neuroscience sociale. » Le Dr Holbrook, soit dit en passant, vient de recevoir une subvention de 360.000 dollars de la part du laboratoire de recherche de l’US Air Force pour des travaux sur les « préjugés de groupe et attribution de caractéristiques mentales envers les alliés, les antagonistes et les automates. » Super.

Comparez leur expérience avec une vidéo d’il y a quatre ans montrant Michael Mosley, un journaliste de la BBC, pendant qu’on désactivait des zones de son cerveau avec cette même technologie. La liste des choses que peuvent altérer ou inhiber les scientifiques à l’aide des électroaimants est impressionnante.

Avec cette technologie, le cortex visuel d’une personne peut être désactivé afin qu’elle ne puisse plus voir. L’interférence peut être encore plus spécifique, en nous rendant incapable de distinguer les visages. Ils peuvent arrêter quelqu’un réalisant des actions basiques, comme de bouger les membres ou les doigts. Ils peuvent nous empêcher de faire des calculs ou même de parler.

« Vous pensez à quelque chose que vous pouvez faire et à l’aide de cette machine nous créons tout simplement une interférence », dit en souriant le scientifique de la vidéo ci-dessus.

Donc, par extension, il n’est pas surprenant que certains neuro-scientifiques spécialistes en comportement pro-social et nantis de subventions de l’armée prétendent pouvoir aussi utiliser cette technologie pour influencer ou contrôler les pensées ou les sentiments d’une personne à propos, disons, de Dieu. Ou pour que les gens se sentent plus rassurés au sujet de la crise fabriquée des immigrants. Ou au sujet des vaccins, ou du football. Ou pour n’importe quoi d’autre.

Et il y a encore des gens qui pensent que le MK Ultra a cessé dans les années 70…

Il est certain que cette technologie s’avérerait pratique pour, par exemple, donner à l’économie le coup de fouet nécessaire en cas d’urgence ou influencer les croyances politiques ou apaiser les masses. Pourquoi pas.

Bon, par ailleurs, ces exemples particuliers exigent qu’une machine soit placée contre le crâne.

La vraie question, c’est, ont-ils la technologie leur permettant de le faire sans installation d’une machine directement contre la tête ?

Vous venez de voir une vidéo où une stimulation cérébrale a été utilisée pour désactiver à volonté l’aptitude d’un homme à parler, à la manière dont on actionne un interrupteur.

Il y a quelques années, il y a eu tout d’un coup une série de journalistes qui avaient un problème du même genre. En plein milieu d’un direct, ils devenaient soudain incapables de parler. Tous les mots sortant de leur bouche se transformaient en quelques secondes en complet charabia.

Regardez cette compilation mise en ligne en 2012.

On nous a dit plus tard que tous ces gens auraient souffert d’une migraine peu banale dont les symptômes ressemblaient à ceux d’un accident vasculaire cérébral.

C’est peut-être vrai, mais depuis combien de temps y-a-t-il des reporters à l’antenne ? Depuis 1952 ? Et combien de fois, dans toutes ces décennies, avez-vous été témoins de cet étrange défaut d’élocution non pas chez un seul reporter mais chez cinq ? On a subitement cette épidémie qui se produit en direct à de multiples reprises dans le même intervalle de temps ?

En 2010, l’année où des parties du cerveau de Mosley ont été désactivées dans une émission spéciale de la BBC, le Département de la Défense publiait un bulletin d’informations intitulé, « Contrôle à distance de l’activité cérébrale par des ultrasons », qui détaillait la dernière recherche du Dr William J. Tyler, professeur-assistant à l’université d’Arizona, financée par une subvention de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency).

Le concept ressemble beaucoup à la STM, sauf qu’elle est exécutée à distance.

En voici quelques extraits :
« La pose d’électrodes et de batteries pour une stimulation profonde du cerveau utilisée dans le traitement des troubles moteurs comme ceux de la maladie de Parkinson nécessite une neurochirurgie. La stimulation magnétique trans-crânienne qui sert à traiter la dépression et autres troubles ne répondant pas aux médicaments, ne nécessite pas de chirurgie, mais elle a une faible résolution spatiale d’un centimètre environ et ne peut stimuler les réseaux du cerveau profond où résident de nombreux circuits malades. »
« Pour surmonter les limitations ci-dessus, mon laboratoire a mis au point une nouvelle technologie qui met en œuvre des ultrasons pulsés pour stimuler à distance et directement les circuits cérébraux sans avoir recours à une chirurgie. Nous avons montré de plus que cette approche par neuro-modulation ultrasonique apporte une résolution spatiale cinq fois plus grande qu’avec la SMT et qu’elle exerce ses effets sur les circuits cérébraux sous-corticaux logés profondément dans le cerveau. »

Ils admettaient en 2010 pouvoir accomplir cela à distance.

La prochaine étape s’accomplirait à l’aide d’un réseau d’antennes qui influenceraient le circuit cérébral et les schémas d’activité des ondes cérébrales, ajouté à des transducteurs ultrasoniques pour stimuler le cerveau.

La technologie est presque toujours présentée au public sous le jour le plus bienveillant possible. On nous rassure toujours en disant que c’est sous prétexte d’aider les gens atteints de Parkinson ou pour les soldats qui ont souffert sur le champ de bataille de lésions traumatiques au cerveau, mais ne nous berçons pas d’illusions et soyons honnêtes avec nous-mêmes.

Il est bien évident qu’on peut utiliser sur d’autres personnes que celles citées ci-dessus ces technologies et voyons qui les finance en majorité : le complexe militaro-industriel.

Ils s’amusent maintenant à altérer les croyances des gens et leurs émotions sur des trucs comme la religion et la politique.

Ce n’est pas, loin s’en faut, la seule technologie qui peut changer la fonction des ondes cérébrales. Ces exemples représentent quelques gouttes d’eau dans l’océan.

Pensez au monde toujours politiquement correct de l’ingénierie sociale dans lequel nous nous retrouvons aujourd’hui. Nous sommes au bord d’un précipice « techno-féodal » où des mégadonnées seront rassemblées pour traquer un criminel en puissance comme dans le film Minority Report. On punit déjà les crimes de pensée. Bien que toute technologie est de par sa nature neutre, l’important ici est d’envisager qui développe et manie cette technologie et quelles en sont les réelles motivations.

Sommes-nous amenés à vivre le classique film-culte de John Carpenter, Invasion Los Angeles ? Sous de nombreux aspects, il semble que nous y sommes déjà. La question n’est pas peuvent-ils le faire, c’est oseront-ils ?

Notre gouvernement a un long passé bien documenté de recherche sur le contrôle de l’esprit et du comportement des individus et des masses. En décembre 1965, au cours de l’offensive top secret de contrôle de l’esprit MKUltra de la CIA, le New York Times publia un article « Contrôle de l’esprit en cours, préviennent des scientifiques », détaillant l’effrayante conclusion d’une conférence de l’Académie Américaine des Sciences, qui se tenait à Berkeley en Californie.

Quittons-nous ici avec cette dernière citation.
« Cette nouvelle et grandiose entreprise, cette audacieuse science de l’esprit, a déjà réalisé quelques avances majeures et elle est sur le point d’en réaliser d’autres encore plus importantes », a dit le Dr Krech (professeur de psychologie à l’université de Californie). « Il est tout à fait possible que dans les quelques travaux présentés aujourd’hui se trouvent les premières vraies percées sur la compréhension de l’esprit. Si ce n’est pas aujourd’hui, ce sera demain ou après-demain ou l’année suivante. Je n’ai pas besoin de vous expliquer ce qu’une telle compréhension de l’esprit peut signifier en termes de contrôle de l’esprit. »
« Je ne pense pas tomber dans le mélodrame en suggérant que les découvertes potentielles de cette recherche pourraient entrainer des implications encore plus sérieuses que les terribles, dans les deux sens du mot, prouesses des physiciens de l’atome. Évitons de nous retrouver dans leur situation, bêtement pris par surprise, naïvement déconcertés et d’avoir à afficher publiquement une attendrissante culpabilité pour ce qu’ils ont provoqué. »

Source : http://bistrobarblog.blogspot.com/2015/10/des-scientifiques-utilisent-une.html

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