De l’ordre dans la nature: Une étude épistémologique

Rodrigue Allard

Avant-propos

Ce travail a été réalisé dans le contexte d’un humble cadre de cours de baccalauréat, avec tout ce que cela comporte comme contraintes de temps et de moyens. En conséquences de quoi, il ne saurait être question que ledit travail creuse les immenses facettes et sous-facettes du sujet; ce ne sera qu’un petit “ buffet d’amuse-gueule ” destiné à initier chez le lecteur une exploration beaucoup plus approfondie dont la Bibliographie relativement riche servira de point de départ. On peut aussi utiliser la métaphore du tableau impressionniste : De nombreux points sur un petit tableau et dont ressort avec du recul une image assez représentative.

Étant étudiant du baccalauréat d’enseignement en Sciences sociales, il m’est apparu que je n’étais pas la meilleure personne pour réaliser une recherche sur un sujet très technique et qu’une recherche épistémologique sur la présence d’un ordre dans la nature conviendrait mieux à mes talents propres. Or, il s’avère qu’il ne m’a pas été possible de trouver de l’information spécialisée en géophysique portant sur ce sujet. Cela tient-il simplement à mon manque de temps ou cela correspond-t-il à un stéréotype détournant les spécialistes des sciences de la terre (“choses d’en-bas”) de parler des “choses d’en-haut” ? Je ne sais. Toujours est-il que ce travail en sera donc un d’épistémologie des sciences physiques en général, de la macrophysique à la nanophysique.

 

Introduction

De nombreux scientifiques, dont Jacques Monod (1967), Richard Dawkins (1985) et Steven Weinberg (1979), ont utilisé leur “autorité” pour répandre une vision du monde nihiliste[2], affirmant que l’Univers est sans but ni raison (“pointless”)[3]

De telles affirmations venant de gens (i.e. des savants) que la société regarde comme ses maîtres à penser, ne peuvent être tenues pour “ innocentes ” dans le contexte actuel. En effet, depuis le début du 19e s., suite à l’avènement de l’Idéologie du “ Progrès ”, la Science est devenue la “ vérité ” pour les masses populaires d’Occident et cette dernière forge donc sa vision du monde et ses valeurs sur la base de la “ vérité ” scientifique, une “ vérité ” considérée comme étant la seule digne d’être réellement prise au sérieux.

Bien-sûr, il est de bon ton dans les milieux scientifiques de regarder avec dédain les manifestations les plus spectaculaires et grossières de cette dévotion populaire dont leur profession (et donc leur propre personne) est l’objet. Pourtant, ces manifestations populaires de “scientolâtrie” ne représentent en réalité que le miroir amplifié des idéologies qui dominent les élites scientifiques sous une forme évidemment plus sophistiquée.

Ainsi, l’idéologie d’un “Progrès” (ayant inspiré Darwin) scientifique linéaire menant à un “Âge d’or” domine encore le monde des sciences, ce qui conduit nombre de scientifiques à une vision de “civilisations extraterrestres” issues d’une évolution sans fin ayant donné aux êtres matériels vivants des pouvoirs et une sagesse, divins tous deux.

Cette vision des choses domine suffisamment le monde scientifique pour que soient consacrées des centaines de milliards de dollars à la recherche d’une vie intelligente sur une autre planète (SETI : Search for Extra-Terrestrial Intelligence Voir partie IIC1 et III A) [4], ce qui est à mettre en étroit parallèle avec l’avènement de sectes matérialistes athées prônant le culte d’extraterrestres-ayant-créé-l’humanité-en-laboratoire[5], et dont le slogan est “ Ma religion, c’est la Science ”.

De même, le paradigme darwinien, selon lequel l’humain n’est qu’un animal et rien d’autre, a-t-il inspiré de multiples tentatives de faire communiquer des animaux avec des humains, (voir sous-partie II D3) ce qui, là aussi, est en étroite relation avec la vision anthropomorphique que la culture populaire donne des animaux[6]

Surtout, on ne peut que mettre en évidence le fait que le matérialisme athée qui domine les sciences est à l’origine (ou a, à tout le moins fortement encouragé) d’un grand nombre de caractéristiques éthiques (ou en fait devrions-nous dire anti-éthiques) générales de la société moderne et post-moderne (Dawkins 1985 dans Barlow 1994) :

  • Culte matérialiste de l’argent et de la consommation.
  • Totalitarisme matérialiste marxiste (ce dernier se présentait comme étant lui-même une “science”)
  • Racisme biologique[7] (Le père de l’eugénisme racial est Galton, le neveu même de Darwin[8])
  • Culte de la connaissance scientifique et de la puissance technologique aux dépends de la survie planétaire[9], des dangers de déshumanisation de la société et rejet de ceux qui dénoncent ces dangers en les qualifiant d’“obscurantistes”, (i.e. L’équivalent d’“hérétique” en langage moderne).
  • Relativisme moral, amoralisme[10]
  • Négativisme nihiliste, décrochage, montée du suicide (comme Durkheim[11] le relevait déjà dans l’Allemagne proto-nazie où le matérialisme idéologique était déjà fort développé).
  • Montée des sectes “nouvel âge” et des pseudo-sciences, à cause du rejet “scientifique” susmentionné de toute idée de Sens de la vie, créant un vide que les gens s’efforcent de combler tout en “s’appuyant sur la science”[12]

– Individualisme et hédonisme, lesquels produisent à leur tour surtout depuis les années ’60, une croissance exponentielle des divorces, des grossesses non désirées (et donc des avortements), des M.S.T. et de la consommation de drogues, cette dernière étant basée sur une tentative de se donner une “spiritualité” matérialiste[13] (Voir aussi note 16)

À l’instar de Fred Hoyle (1981, 1983), il devient impératif dans un tel contexte de vérifier si ce nihilisme est réellement conforme aux faits comme ses tenants l’affirment.

Conséquemment, ce présent travail se présentera comme suit : La première exposera la réalité et le fonctionnement du matérialisme idéologique dans le monde des sciences. La seconde portera sur les faits qui contredisent le paradigme matérialiste. Pour les besoins de ce travail et pour des raisons assez évidentes pour toute personne ayant une bonne culture scientifique, ce présent travail désignera le paradigme matérialiste qui domine les sciences sous le nom de darwinisme : en effet, toutes les idéologies athées (marxisme, raëlisme,…) qui sont nées en même temps et après[14] cette dernière, l’ont fait en se greffant mentalement sur elle.

I – Réalité du matérialisme idéologique dans la profession scientifique

“Le biologiste doit continuellement garder à l’esprit que ce qu’il voit “n’est pas créé”” Sir Francis Crick, (1967) [15]

“L’évolution ‘simule l’apparence’ d’une conception réfléchie en vue d’un but ”Article Evolution” Britannica (1974)

“La biologie étudie des choses compliquées qui donnent l’impression d’avoir été conçues dans un but précis” Richard Dawkins (ultra-darwinien), (1987)

“La finalité est une dame sans laquelle aucun biologiste ne peut vivre, mais qu’il est honteux de se montrer avec elle en public” Van Bruecke[16]

Cette partie est particulièrement importante pour éviter toute confusion vis-à-vis de ce qui est en cause dans ce présent travail. Le matérialisme n’est pas simplement un outil méthodologique, mais un réel choix idéologique et un paradigme obligatoire d’interprétation des données. Il est vrai qu’Origines des espèces faisait preuve d’une habile discrétion vis-à-vis des conséquences métaphysiques logiques de sa thèse[17], mais quelques années plus tard, La Descendance de l’Homme et surtout son Autobiographie explicitèrent le fait que sa Théorie faisait effectivement partie d’une démarche de rejet du Créateur.

Selon cette même Autobiographie, la “lumière”[18] de l’évolution par hasard (et nécessité), serait supposée lui être “apparue” alors qu’il était croyant en Dieu tout en cherchant sincèrement la “vérité”. Bref, il était, selon ce récit, nullement biaisé en faveur de l’évolution sans Dieu, quand il en fit la “découverte”. Peut-on réellement croire en ce récit ou doit-on y voir une réécriture de l’histoire dans des buts de propagande (d’autant que son récit ressemble à un récit de conversion à la Saint-Augustin[19], à rebours) ?

En effet, Charles était le petit-fils d’un philosophe évolutionniste, Erasmus Darwin. De plus, l’aristocratie et la bourgeoisie britanniques et européennes étaient dominées par l’indifférence et l’hostilité envers la religion (à la stupéfaction de Voltaire lui-même[20]) et la Franc-maçonnerie[21]; tout cela depuis au moins le temps de Hobbes[22] et des Libertins (Ce terme Universalis).

Déjà au 18e s., Buffon (Universalis) avait mis de l’avant une théorie de l’évolution sur laquelle s’appuyait son racisme biologique. En effet, les égalitaristes du 18e et de la première moitié du 19e s. étaient des dévôts motivés par la foi en une Bible qui disait que tous les humains formaient une seule et même race issue d’Adam et créée à l’image de Dieu (Bibliographie dans Allard 2001, 2002); une défense de l’inégalité des humains devait présenter une doctrine concurrente de cette création, ce fut le polygénisme évolutionniste qui remplit cette tâche. Au même 18e s., un historien britannique, E. Gibbon (1776)[23], répandit la thèse selon laquelle l’Empire romain s’était effondré “à cause de l’Église primitive” qui prêchait le Pacifisme. De fait, le Pacifisme est une marque de commerce de l’Église primitive et de toute tentative sérieuse de restaurer le Christianisme primitif, i.e. le Christianisme des trois premiers siècles, mais ce Pacifisme chrétien interdisait tout autant la guerre contre l’Empire romain que la guerre pour l’Empire romain, malgré les persécutions de ce dernier contre les Chrétiens qui étaient par le fait même en état de légitime défense. Quand l’Anarchie militaire s’instaura dans l’Empire aux IIIe et IV siècles, les Pacifistes absolus de l’Église primitive devinrent les seuls fonctionnaires dignes de confiance. [24] Malgré cela, le mythe antichrétien susmentionné fut reçu comme un fait avéré par les philosophes profanes et Hitler plus tard appuya son antichristianisme sur lui.[25]

Selon le rédacteur (darwinien) de l’article “ Darwin ” du Robert (1980), c’est en s’appuyant sur la doctrine capitaliste sauvage (et athée) de Thomas Malthus ( lui-même disciple d’Adam Smith, qui a aussi inspiré David Ricardo) que Darwin a conçu sa thèse selon laquelle les humains, comme les animaux, “ progressent ” en éliminant les plus faibles; une thèse qui arrivait à point nommé pour justifier l’Impérialisme, le Racisme et le Capitalisme sauvage de la race anglo-saxonne. L’historien des sciences Marcel Blanc a confirmé (La Recherche mai 1984) le fait que le Darwinisme social avait bel et bien Darwin lui-même comme auteur : ce dernier proclamait que les races non-blanches “ sont le chaînon manquant entre les singes et la race blanche ”[26] (Voir note iv) Aussi, Darwin travaillait pour la marine de guerre de l’Empire britannique au moment où il a “ découvert ” l’évolution par hasard, et dans les années qui suivent l’adoption du Darwinisme par la société occidentale, on assiste à la radicalisation de l’Impérialisme “ blanc ” en Afrique. Dans les premières décennies du 19e s., en effet, l’interventionnisme britannique en Afrique s’étaient principalement faite contre le trafic des esclaves qu’elle avait été la première à interdire partout dans son Empire, à l’instigation des dévôts [27]. Suite à l’adoption du Darwinisme par la société britannique, par contre, la politique de cette dernière fut dominée par des exploiteurs des Noirs comme Cecil Rhodes (fondateur de la Rhodésie ségrégationniste) et H.M. Stanley (fondateur du Congo belge) (Trebaol 2002)

Plus précisément, le neveu même de Darwin, Galton, est le père du l’Eugénisme racial (il fut suivi dans cette voie par la mère de l’avortement au États-Unis, Margaret Sanger[28]).

De même, une spécialiste de l’histoire des femmes a mis en évidence le caractère foncièrement misogyne de Darwin[29], ce dernier affirmait par ex. que la femme était inférieure au mâle à cause de ses organes reproducteurs qui “empêchent son cerveau de fonctionner”, cela à une époque où beaucoup de mâles occidentaux résistaient de toutes leurs forces aux revendications du mouvement des Suffragettes. Tout cela nous montre bien que la thèse darwinienne étaient des plus opportunes aux mâles blancs anglo-saxons bourgeois du 19e et de la première moitié du 20e s., (D’autant qu’une chose que l’on daigne rarement signaler dans les milieux universitaires est le fait pourtant attesté que les mouvements antiracistes, syndicaux et antisexistes sont nés, de même que la révolution scientifique, du Réveil évangélique des 18e et surtout 19e s.[30] ).


1. Le fonctionnement du paradigme : Quelques exemples

“Les Athées étaient déterminés à enlever à Dieu Ses attributs (infinitude, éternité,…) et à les donner au Cosmos, ce qui était une profonde attitude irrationnelle de Scientisme idéologique” Alexandre Koyré, Von Weisecker[31]

“ Certains savants, dont Fred Hoyle (dans les années ’50 et ’60), étaient si hostiles à l’idée d’un Univers ayant un Commencement, donc un Créateur, qu’ils s’opposèrent, à cause de cela, obstinément à l’idée du Big-Bang ” Stephen Hawking (1984)[32], Allen Orr (oct.1999), Ilya Prigogine (1996)

“La notion de création et de commencement dans le domaine scientifique sentait le souffre. Maints cosmologistes ne voulaient pas en entendre parler et étaient tout heureux qu’une théorie (le “Steady State”) leur donne sur un plateau un Univers ayant existé de tous temps. Cela leur permettait d’envoyer aux oubliettes le problème de la création tout en gardant bonne conscience” Trinh Xuan Tuan (1988)

Qu’est-ce qu’un “paradigme” ? L’expression a été mis de l’avant par les épistémologues Thomas Kuhn (1982) et Paul Feyerabend (1976) et désigne un cadre idéologique qui oriente l’interprétation des faits au point que l’on en vienne à ignorer ou sous-estimer ceux qui contredisent le paradigme.

Un exemple de la manifestation du paradigme est rapportée par le défenseur du darwinisme Gert Korthof (U. d’Utrecht) Ce dernier reconnaît le fait que sa formation universitaire a systématiquement tu les lacunes très sérieuses du Darwinisme.

Denton lui-même manifeste très clairement en lui-même la puissance du Paradigme : Tout son ouvrage de 1985 consiste à réfuter tous les arguments du Darwinisme les uns après les autres. Particulièrement les chapitres “Hors de portée du hasard” et “l’énigme de la perfection (de la nature)” sont si convaincants qu’ils semblent quasi impossible de ne pas entonner un cantique d’adoration en son for intérieur; pourtant leur auteur commence son ouvrage par le chapitre “Le rejet de la Genèse” qu’il résume par ce postulat, cette profession de foi orthodoxe darwinienne :

“Le but fondamental de la science : réduire, chaque fois que c’est possible, les phénomènes à des explications naturelles (i.e. dans lesquelles l’Être surnaturel n’a aucun rôle)” (La même attitude se voit chez Felden 1994).

Plus grave que cela est le fait que les tribunaux du monde anglophone, surtout les États-Unis[33], obligent les enseignants de sciences du secondaire à enseigner le Darwinisme… et rien d’autre; toute référence ou allusion à une Intelligence créatrice est explicitement interdite[34]; passer outre représentant un mépris de cours, passible de prison. Tout cela à la demande du “parti” darwinien au sein de la communauté scientifique (Behe déc. 1999) De même en 1995, un professeur d’université du Sud des États-Unis a été renvoyé pour avoir dit, une fois, en classe : “Je suis chrétien” (Magazine Cornerstone).

Un autre exemple est l’affaire des “Rhinogrades” rapportée dans un article (Herglieta) dont les photocopies furent distribuées par B. Sasseville dans le cadre de son cours Méthodologie des Sciences humaines (Dép. Sc. de l’Éduc. UQAR 2000) : Un savant ayant réussi à faire croire aux chercheurs et étudiants d’une université française à l’existence d’un animal menacé de disparition se déplaçant sur son nez et vivant dans l’Île des Aïaïaïe. Le savant fit cette expérience pour montrer comment le monde scientifique était porté à croire n’importe quel “fait” confirmant un de ses paradigmes (l’amour des animaux dans ce cas-ci), à condition qu’il soit présenté par une personnalité jouissant d’un bon renom auprès de la communauté scientifique; le savant fit l’expérience précisément pour montrer comment le Darwinisme avait réussi à s’imposer avec une telle force chez des gens devant pourtant avoir l’esprit critique pour outil de travail.

Autre exemple : Dans le cours Histoire de l’Afrique (UQAR 2002) l’enseignant, à un certain moment, se gaussait des récits qu’on lui faisait dans son enfance sur le dévouement des missionnaires sauvant des enfants des cannibales. L’auteur de ce présent travail qui y était étudiant adressa ce commentaire à l’enseignant : “Pourtant, c’était une réalité le cannibalisme, n’est-ce pas” Le professeur répondit : “ Eeeeh, hmmm…oui, mais ils faisaient cela parce que c’était partie intégrante de leur spiritualité”[35]. Le paradigme suscitait, par automatisme, un a priori hostile à cette Religion (chrétienne) qui fait en sorte que les Païens cessent de se dévorer les uns les autres (au sens littéral)[36] (Cette position est celle qui est officiellement défendue par la profession des anthropologues Gosselin 2001)

II L’idéologie matérialiste remise en cause : De la théorie du chaos à l’Intelligence créatrice

“Un peu de philosophie nous éloigne de Dieu, beaucoup nous y ramène” Rivarol (1793)

“Il appartient aux hommes de décoder ces lois divines” Ilya Prigogine (cité par Trinh Xuan Tuan 1989)

“La science ne naquit pas en Chine, parce que la notion d’un Dieu créateur régissant l’Univers avec ses lois y était absente. Newton, imprégné de religion chrétienne, incarna bien cette science occidentale, cette urgence à rechercher dans les lois de la Nature, le reflet de Dieu” Trinh Xuan Tuan (1989)

“Il y a quelque ‘chose’ dans le monde invisible” Hubert Reeves (ONF 2001)

A) Impacts de la Théorie du Chaos sur le paradigme matérialiste

1) Le problème des méthodes de datation

Le postulat du hasard “ créateur ” s’appuie depuis plusieurs décennies sur la mesure des éléments radioactifs dans les roches et les fossiles d’êtres vivants. Ces éléments sont supposés se transformer ou disparaître à un rythme immuable, donc en les mesurant, on est supposés être capable de se fier sur ces susdits éléments pour attribuer des âges de plusieurs millions et milliards d’années aux susdits fossiles et roches. Ces millions et milliards d’années sont sensées rendre une formation par hasard beaucoup plus plausible. Mais cet argument fait lui-même face à un grave problème : Nous n’avons pas la possibilité d’observer si réellement l’élément radioactif disparaît ou se transforme perpétuellement au même rythme.

Par exemple, l’Argon radiogénique est sensé être absent des roches en fusion, de telle manière que la quantité dudit Argon dans une roche donnée est supposée indiquer l’âge de cette dernière, mais A. Snelling rapporte le fait que nombres de roches d’âge historique ont été fortement surdatées. Entre autres, il cite Dalrymple (1969) de l’U Stanford, ce dernier ayant rapporté par ex. que du basalte hawaïen bicentenaire a été daté de 1.5 Ma et du plagioclase nonagénaire de Californie de 110 Ka.

Le (State of) New Mexico Geochronology Research Laboratory, rapporte le même genre de problème de surdatation provoqué par l’Argon, dans la page IIC “ Problems and limitations… ” de leur site www.ees.nmt.edu

Cela n’est qu’une manifestation parmi d’autres du problème logique fondamental des méthodes de datation : Personne ne peut confirmer que le rythme de transformation de l’élément n’a pas accéléré (ou ralenti) au cours des siècles, millénaires, (etc.) puisque personne n’est là pour observer cette transformation (sauf Dieu justement…) de telle manière que ce rythme constant est non falsifiable, donc étranger à la science.[37]

Cela d’autant que le Darwinisme postule le transformisme comme étant le phénomène central à l’œuvre dans la nature…sauf dans le cas des méthodes de datation qui lui apporte les milliards d’années dont il a besoin pour rendre plausible le “ hasard créateur ”. Or, c’est là qu’entre en scène la Théorie du chaos.

Dans La fin des certitudes sa plus récente mise à jour (1996) de la théorie du chaos Ilya Prigogine rapporte (p. 13) que ce que signifie le Chaos est : “ formulation nouvelle des lois de la physique (qui) brise la symétrie entre passé et futur qu’affirmait la physique traditionnelle (dans laquelle) dès lors que des conditions initiales (observables) étaient données, elles garantissaient…la possibilité de rétrodire le passé ”


2) Le Chaos et l’Ordonnateur des particules

Dans l’ouvrage de1996, Ilya Prigogine n’aborde pas directement la question de la cause première de l’Univers. De plus, le titre (La fin des certitudes) pourrait donner à penser que la Théorie du chaos tend à confirmer le nihilisme “ scientifique ”, mais tel n’est pas le cas.

La Théorie du chaos a son origine dans la Loi de la Thermodynamique de Carnot qui mettait de l’avant que par elle-même, la nature tendait non pas à l’ordre mais au désordre, toute manifestation d’ordre dans la nature aurait donc une origine étrangère au monde matériel. Or, ordre il y a. En observant les particules et les sous-particules (quarks, hadrons, neutrinos,…) des physiciens comme Bénard ont constaté un étrange phénomène: Aucun élément physique ne relie les particules et sous-particules et leur comportement semble a priori anarchique donc ce comportement serait supposé empêcher la conservation de la matière; pourtant une “ main ” semble les retenir et les forcer à demeurer en place pour que la matière se maintienne (Trinh Xuan Tuan 1988, Bogdanov 1995). On doit donc admettre l’une ou l’autre de ces deux possibilités : chacune des centaines de milliards de duodécillions[38] de particules et sous-particules est douée d’intelligence et s’entend depuis des milliards d’années[39] avec toutes les autres pour garder la matière en place (option pour laquelle les probabilités semble absolument nulles, même si Prigogine peut avoir donné l’impression d’avoir été tenté par elle[40]) ou un Être intelligent, puissant et supranaturel, et éventuellement assisté par de multiples adjoints dans son genre, surveille les particules et sous-particules.

 

A) Les “ coïncidences ” anthropiques cosmiques [41] : Le réglage exact des phénomènes spatiaux

 

Le but fondamental de toute investigation du monde extérieur devrait être de découvrir l’ordre rationnel et l’harmonie qui y a été imposé par Dieu et qu’Il nous révèle dans le langage des mathématiques” Johannes Kepler

“ Les Lois de la Nature sont écrites par la main de Dieu, dans le langage des mathématiques ” Galileo Galilée[42]

“ Pour tout le processus d’évolution cosmique, l’Univers est biocentrique dans son essence même ” Lawrence Henderson, biochimiste agnostique

“ A common sense interpretation of the facts suggests that a superintellect has monkeyed with physics, as well as with chemistry and biology, and that there are no blind forces worth speaking about in nature ”[43]

Fred Hoyle, astronome matérialiste vigoureusement athée jusqu’au début des années ’80

“ l’harmonie de la loi naturelle… révèle une intelligence d’une telle supériorité qu’en comparaison, toute la pensée systématique et tous les actes des êtres humains ne sont qu’un reflet absolument insignifiant. ” Albert Einstein, matérialiste athée dans les premières années de sa carrière scientifique [44]

 

1. Avant le raz-de-marée des découvertes des “ coïncidences ”, le Principe anthropique était une méthodologie qui a fait progresser la science (plus que le Darwinisme)

Un grand nombre des découvertes considérées comme étant les plus capitales de l’histoire des sciences a été le fait de croyants et même de dévots : Aristote (Miracle grec) Roger Bacon (Méthode rationnelle/expérimentale, acoustique, optique, astronomie), Kopernic (Héliocentrisme), Galilée (Télescope), Descartes (Doute méthodique), Newton (Atomisme de la lumière, gravitation), Pascal (Hydrostatique, probabilités), Leibniz (Physique), Pasteur (Vaccin contre la rage, hygiène, rejet de la génération spontanée), Mandel (Génétique), Jérôme Lejeune (Origine de la trisomie); etc. (On a souvent invoqué l’affaire Galilée contre le Christianisme, mais c’est en tant qu’homme politique que le Pape a permis les poursuites contre ce dernier, des poursuites exigées par le lobby des scientifiques aristotéliciens. Galilée a été considéré comme un héros par les protestants qui ont imprimé et répandu ses écrits. Galilée suivait la même démarche que les Protestants, i.e. refuser de se soumettre à la Tradition héritée du Paganisme. Sur le Protestantisme, voir Allard, R. “ La révolution des saints ” Sur les origines chrétiennes de la révolution scientifique “ Historical papers ” de l’American Scientific Affiliation )

D’autres découvreurs (Démocrite, Monod, les Curie, les artisans des Bombes A et H) furent incroyants ou indifférents; mais chez ces derniers, on peut faire remarquer que ce n’est pas l’Athéisme ni le Darwinisme qui les ont aiguillonnés sur leurs découvertes, d’autant que le concept de hasard se marie mal avec celui de Lois, pourtant fondamental à la science.

À ce sujet, Walter Bradley (1999, 2003) fait remarquer que les mathématiques sont un phénomène caractéristique de l’esprit, de l’intelligence; si le hasard est à l’origine de l’Univers, ce dernier ne peut pas être organisé selon des concepts mathématiques; or, c’est pourtant bel et bien ce qui arrive; les Lois de l’Univers se synthétisent en cinq équations (celles d’Einstein, Maxwell, Boltzmann, Schrodinger et Hamilton) que Bradley reproduit dans son article (revue Origins).

À partir de 1937 (Dirac), les cosmologistes darwiniens[45] se sont retrouvés devant un grave problème méthodologique : Un Univers sans but ne donne aucun fil directeur pour explorer la masse sans cesse grossissante des informations disponibles.

Pour faire face à ce problème, ces mêmes cosmologistes acceptèrent d’orienter leurs recherches “ comme si ” l’Univers avait été conçu tout entier dans le but que la vie humaine puisse faire son avènement sur la Terre. Cet anthropocentrisme rompait avec le paradigme nihiliste, mais fut loin de nuire au développement de la Cosmologie dont les connaissances augmentèrent de manière exponentielle. (Pour la science, fév. 1982)

  1. Début du raz-de-marée des constatations

Le nouveau principe permit de constater des faits auxquels on n’avait pas porté attention ou que l’on n’avait pas su trouver jusqu’alors.

Cela amena Brandon Carter à présenter une synthèse de ces découvertes pendant un colloque de 1974 en Europe de l’Est marxiste-léniniste, sous la forme des Principes anthropiques Faible et Fort.

Le Faible consistait seulement en la méthodologie susmentionnée. Le Fort, lui, consiste à faire le constat que l’Univers a été réellement tout entier contraint par une Force intelligente à mettre en place les conditions nécessaires à la vie (ce qui était déjà suggéré 60 ans plus tôt, dans le classique de Biochimie The Fitness of the Environment, d’Henderson[46] et un an avant par Hawking[47])

Ce qui est essentiel de rappeler est le fait qu’une majorité de ces coïncidences ont été découvertes par des savants qui étaient darwiniens…à tout le moins au début.. (Pour la science, fév. 1982)


C) Les “ coïncidences ” cosmiques : Réglage exact (“ fine tuning ”) dans la naissance et la structuration de la Terre et de l’Univers

Hugh Ross (1998) rapporte que 18 ans après le constat de Carter, l’année 1992 fut celle de la démonstration, une fois pour toute, de la réalité du Commencement de l’Univers, suite aux plus récents relevés des sondes spatiales.

Or, l’éventualité d’un Univers ayant toujours existé, était un des arguments fondamentaux du matérialisme puisque selon les tenants de ce dernier, un temps infini augmentait à l’avenant les probabilités du hasard créateur. De plus, comme Hawking (1984) l’a observé, le “ Commencement ” implique un “ Créateur ”, d’où le fait que le Big-bang ait été endossé par la Papauté en 1950[48] et qu’à l’inverse les athées endurcis l’aient férocement combattu vers la même époque.

En 1992 donc, les darwiniens se plaignirent de ce que les discours des cosmologistes en venaient à se confondre avec celui des théologiens. (Ross 1998)

Cette observation n’est qu’une des constantes tendant vers une création intelligente. Tout cette présente sous-partie présentera de manière télégraphique, le plus succinctement possible, quelques unes[49] (seulement) de ces constantes finement réglées

1. Une Terre rare: Univers global, étoiles, système solaire, structure atomique

Selon Bradley (1999, 2003) :

– Le rythme initial de l’expansion de l’Univers après le Big-bang : Il ne pouvait pas être ni plus élevé ni plus bas, pas même d’1/10-à-la-123 (1 millième de vigintilillionième)

  • Force électromagnétique nucléaire des étoiles : Si elle avait été plus élevée, les étoiles brûleraient trop rapidement
  • Photons stellaires : S’ils contenaient trop d’ultraviolets, les molécules de tout l’Univers seraient instables pour la conservation de la matière; trop d’infrarouges, elles seraient trop “ apathiques ”
  • Atomes : La masse des électrons, la constante de Planck et la Force électronique doivent être exactement réglées les unes par rapport aux autres, pour permettre les réactions chimiques indispensables à la vie.
  • Rayons de notre Soleil : Leur spectre de radiations doit avoir l’exacte combinaison d’infrarouges, d’ultraviolets et autres, pour que l’œil humain puisse le syntoniser (Gascoigne 1993), seule une minuscule bande du spectre des radiations est acceptable par l’œil; la longueur d’onde doit être exactement syntonisée, elle aussi (Denton 1999).
  • Force nucléaire forte et force électromagnétique : Si la force nucléaire forte était plus grande de 2%, il n’y aurait aucun hydrogène dans l’Univers, donc pas d’eau; si elle était moins grande de 5%, aucun élément lourd de l’Univers ne pourrait exister
  • Force nucléaire faible : Un tant soit peu plus faible, les étoiles ne pourraient vivre longtemps; un tant soit peu moins faible, les éléments lourds ne pourraient exister.
  • Combinaison de la masse et de l’énergie du neutron, du proton et de l’électron : Une différence infime de celles-ci entraînerait l’effondrement de toutes les structures atomiques de l’Univers

Selon Pour la science (fév. 1982), Gascoigne (1993, pp.72-73, 126, 130), Denton (Distant Star janv.1999), Barr (2001) et Newman (www.arn.org) :

– Univers : Quasi-plat, ce qui est inexplicable, mais qui l’a empêché de s’effondrer sur lui-même.

  • Astéroïdes : Plusieurs passent dans les environs terrestres tous les jours, pourtant aucun n’a pu la frapper depuis 66 ma, permettant ainsi l’avènement de l’humanité jusqu’à son état actuel.
  • Atomes de Carbone : Si plus larges et/ou plus complexes, les supra-molécules à l’origine des cellules ne se formeraient pas, donc aucune vie dans l’Univers.
  • Isotropie (Hawking 1973) : Les propriétés physiques sont semblables dans toutes les parties de l’Univers.
  • Notre Soleil : Si un peu plus petit, la Terre devrait obligatoirement en être plus proche, mais cette proximité empêcherait la rotation sur son axe, donc une moitié brûlerait et l’autre gèlerait (Bref, pas de vie viable autour d’un petit soleil); s’il était plus gros de 20 %, il serait consumé avant 1 Ga avant que l’Homo Sapiens apparaisse sur la Terre.
  • Distance Terre/Soleil : 5% plus petite, la Terre est brûlée; 1% plus grande, elle gèle.
  • Température à l’intérieur des étoiles de l’Univers : En résonance énergétique exacte avec ce que le carbone a précisément besoin pour que sa structure atomique puisse se former; si cette résonance était 8% plus haute, le carbone serait extrêmement rare et la vie impossible
  • Atmosphère : Doit avoir l’exacte combinaison chimique correspondant au spectre solaire pour le contrer.
  • Bouclier magnétique : Doit avoir l’exact réglage magnétique, assez pour bloquer le vent solaire, pas trop pour laisser la chaleur passer.
  • Température moyenne de surface terrestre depuis 4 Ga : Si plus basse de quelques dizaines de degrés, pas de vie; or, partout ailleurs dans le cosmos, les écarts de température sont immenses, et depuis 4 Ga la température solaire a globalement grimpé d’au moins 25%; c’est comme si une “ main ” avait monté et baissé le “ thermostat ” de la Terre pour contrer les écarts extérieurs
  • Supernovae : La vie sur Terre dépend de leur fréquence et distance entre elles.


2. Eau et autres conditions prébiotiques

Gascoigne (1993), Denton (Distant Star janv.1999), Barr (2001) et Newman :

  • Carbone : Indispensable à la vie, séparé du Silicone que par un numéro dans la table périodique atomique, son rôle est unique; il est au maximum de son utilité à la même température que l’eau (elle aussi indispensable) et c’est le seul élément atomique capable de former des molécules d’une taille illimitée.
  • Eau : Sa molécule est si légère que ça ne peut être qu’un gaz sous température ambiante tiède; pourtant c’est un liquide, or il est indispensable à la vie sous cette forme. Autre phénomène anormal : Quand il s’évapore, ses composantes se disjoignent; si elles ne le faisaient celles-ci empoisonneraient l’atmosphère. Autres anomalies indispensables à la vie : Il peut dissoudre n’importe quoi, sans propriétés corrosives; il régularise la température ambiante par sa grande capacité à absorber et emmagasiner la chaleur; il s’étend au lieu d’être contracté par le froid; sa version solide flotte au lieu de couler
  • Les 25 éléments chimiques formant l’humain : Ils ont du être enlevés des étoiles, amenés sur Terre et séparés des 75 autres.
La complexité irréductible du vivant face au paradigme darwinien

“ Le physicien et le chimiste peuvent repousser toute idée de causes finales…; tandis que le physiologiste est porté à admettre une finalité harmonique et préétablie dans le corps organisé dont toutes les actions partielles sont solidaires et génératrices les unes des autres ” Claude Bernard (1952)[50]

Par la publication de ses deux “ bibles ” (1859, 1869), Origin of Species et Descent of Man, Charles Darwin est devenu le catalyseur de l’idéologie matérialiste, au point qu’il semble à priori impossible de trouver des gens qui soient athée ou agnostique sans croire en Darwin. En effet, des philosophes aussi opposés politiquement que Nietzsche (à l’origine du Nazisme, quoiqu’en disent ses disciples actuels[51]) et Marx (1864) ont élaboré leur philosophie matérialiste en s’appuyant sur lui[52] et/ou sur les philosophes matérialistes l’ayant inspiré tels que les Libertins (comme le Marquis de Sade[53]), Adam Smith[54] (père du Capitalisme sauvage), Buffon [55] et Gobineau (évolutionnistes athées et pères du racisme biologique) et Augustus Darwin[56], le propre grand-père de Charles.

Pourtant il existe de nombreux savants croyants et pratiquants qui croient que l’évolution en tant que telle (sans le Darwinisme) ne contredit pas la Foi en la Bible, par exemple des gens comme Robert Gascoigne (biochimie) et Hugh Ross (Post-PhD astrophysique)[57]

De l’autre, certains scientifiques athées (ou qui l’étaient pendant les premières années de leur vie scientifique et littéraire) se sont livrés à une critique dévastatrice de l’évolution[58], Michael Denton (1985, 1998) étant un des représentants les plus éminents de cette option.

Une telle situation n’a en fait rien d’illogique. En effet, si par exemple on se transporte dans une optique métaphysique et théologique, qu’est-ce qui empêcherait une intelligence créatrice telle que le Dieu du Christianisme d’avoir créé l’Homo Sapiens avec la poussière[59] d’étoiles tombé sur Terre il y a très longtemps, en passant par le processus de l’évolution (Éden correspondant à l’époque évolutionniste du cueilleur et Caïn au triomphe des agriculteurs sur les nomades) ? Ce Dieu étant éternel, Il a tout Son temps et n’a donc pas besoin de se dépêcher en prenant sept jours littéraux de 24 hrs[60]. En réalité, c’est dans un contexte matérialiste, soumis au Hasard (selon le terme de J. Monod, 1967) que l’évolution s’avère des plus improbables. Cette présente partie exposera ce fait plus en détail.

 

1) “ Hors de portée du Hasard ” (Carter 1974, Denton 1985, 1998, Trinh Xuan Tuan 1988, Bogdanov 1995, Hoyle 2000, Ross 2002)

“ Un honnête homme armé de tout le savoir à notre portée aujourd’hui se devrait d’affirmer que l’origine de la vie paraît actuellement tenir du miracle, tant il y a de conditions à réunir pour le mettre en œuvre ”

Sir Francis Crick 1981 (tel que cité par Bogdanov et Denton), découvreur de l’ADN 1953, Nobel de chimie 1962, darwinien pendant de nombreuses années

“ La précision du Créateur doit avoir été de 10-à-la-123 ” Richard Penrose (1989)[61]

Le recul incessant du commencement de l’Univers (selon les méthodes de datation) donnait à penser que les probabilités du hasard augmentaient à l’avenant. En réalité, ce recul du commencement exige que les conditions favorables à la vie se maintiennent beaucoup plus longtemps et toujours par hasard, ce qui en diminue considérablement la probabilité, et de l’autre côté, les milliards d’années s’avèrent toujours insuffisants pour permettre la bonne combinaison.

En effet, dans un Univers darwinien : a) Les éléments formant la première cellule doivent être présents par hasard, tous ensemble en quantité suffisante au même endroit et moment, b) Les éléments non pertinents doivent être écartés par hasard,

c) Les bons éléments doivent avoir le bon dosage et doivent être dans une séquence et à des endroits bien précis, or d) Les possibilités de combinaisons erronées des éléments formant la première cellule sont d’un nombre inimaginable. En 1967, des sommités internationales des mathématiques, de l’ingénierie et même de la biologie évolutionniste, se réunissaient, donnant naissance au rapport “ Mathematical Challenges to the Darwinian Interpretation of Evolution ”

En particulier, deux des membres du panel ont rapporté le fait que la méthode essai/erreur ne peut fonctionner sans être guidée par des algorithmes…qui doivent avoir été réalisés par une intelligence. Hoyle et Wickramasinghe (1981)[62] évaluent à 1 contre 10-à-la-40 (dix undécillions) minimum, les possibilités que la séquence de 30 acides aminés de la première protéine cellulaire aient pu se former par hasard. Dans un article récent (2000), Hoyle et Wick affirment que les probabilités générales sont de 1 contre (minimum) 10-à-la-540 000, alors que Ross (2002) se contente d’un modeste 1 contre 10-à-la-237

On peut aussi illustrer le problème du hasard par l’exemple de la chambre de l’adolescent : Quand un adolescent tire systématiquement son linge et ses papiers dans sa chambre au bout de ses bras au hasard au lieu de la ranger, cela ne produit pas une amélioration de ladite chambre, mais une détérioration, i.e. elle devient de plus en plus non-fonctionnelle.[63] Or le concept d’évolution par hasard nie cette réalité en prétendant que le hasard, i.e. l’absence de contrôle intelligent, a entraîné non pas une détérioration mais une amélioration de la fonctionnalité de l’être vivant touché par cette mutation par hasard. Ce problème des rapports entre le hasard et l’évolution des êtres vivants a été mis particulièrement en évidence par Michael Behe en 1996.

2) La complexité irréductible: Métaphore de la trappe à souris (Behe 1996)

La parution de Darwin’s Black Box couverte entre autres par le NY Times, a fait l’effet d’une bombe dans le monde des biologistes. Les spécialistes de la biologie évolutionniste se sentirent particulièrement menacés : Le Darwinisme est “ leur pain et leur beurre ”. H. Allen Orr, biologiste évolutionniste, chef des “ troupes ” darwinienne à la Boston Review (MIT) reconnu que la menace envers le Darwinisme était beaucoup plus sérieuse. Behe est en effet une des plus grande sommités académiques mondiales en biochimie, il jouit aussi de la caution de Michael Dembsky (1998, 2002), autre très grosse “ pointure ” internationale dans son domaine propre (mathématiques, philo. des sciences)[64]

Que rapporte Behe ? Le fait que le hasard n’a pas pu rajouter de nouveaux éléments à des formes de vie pour former des formes de vie de plus en plus complexes, de telle manière par ex. que l’on serait passé de l’équivalent de 500 “ pages ” d’ADN chez l’amibe la plus primaire, à 500 000 “ pages ” chez l’humain. Il utilise la métaphore de la trappe à souris pour illustrer le propos : Une trappe à souris a besoin de chacune de ses pièces pour fonctionner, si le hasard déplace ou en enlève une seule, la trappe est finie…jusqu’à ce qu’un être doué d’intelligence et de capacité en vienne à la réparer. Ainsi en est-il de la cellule; elle est trop complexe et interdépendante pour que le hasard puisse y rajouter ou enlever quelque élément à quelque endroit de la cellule; si une telle chose arrive, la cellule et l’ADN vont être simplement irrémédiablement détraquée. (Dans la vie normale, quand un corps étranger s’insère dans une cellule, cela devient un cancer et non une amélioration génétique) Pour que de nouveaux éléments puissent être ajoutés dans une cellule au point que cela donne naissance à une nouvelle espèce, il faut réorganiser de fond en comble la cellule, de la même manière qu’il faut reconstruire la trappe à souris, retailler le bois (en restera t-il assez pour en faire quelque chose d’autre?) et reciseler le métal si nous voulons en faire un jouet.

De même, la machine cellulaire n’a pu exister sous une forme plus simple[65] car elle est d’une complexité qui ne peut exister sous forme réduite (irreducible complexity)

Denton, confirme (1999) cela en attestant que “ tout changement non trivial dans un des sous-systèmes d’un système complexe (surtout celle d’un organisme vivant) doit obligatoirement être compatible avec le fonctionnement des autres et nécessite donc impérativement des changements compensatoires, intelligemment dirigés, dans plusieurs des sous-systèmes interagissants ”


3) L’expérience “ Neam Chimpsky ” (Gascoigne 1996)

Comme signalé en introduction, la parenté naturelle entre l’humain et les diverses races de singes est probablement l’enjeu le plus fondamental du Darwinisme; redit en termes métaphysiques, il faut démontrer qu’il n’y a absolument rien de divin dans l’être humain, que le Créateur n’a pas soufflé son Esprit dans l’humain pour le mettre à Son image (comme il est rapporté dans Genèse chap. 1, versets 26-27; chap.2, v.7, 9, 19)

Or, la principale manifestation de l’esprit humain est la parole[66]

Les années ’60-’70 représentent à la fois l’apogée des idéologies “ scientifiques ” athées d’Extrême Gauche (Maoïsme, Castrisme, Che-Guevarisme, anarchisme “ hippy [67]”) et l’apogée du Scientisme dans la société occidentale en général. Cette époque vit sa plus grande manifestation d’enthousiasme “ scientifique ” pour les “ intelligences extraterrestres ” (voir la Section III qui suit) et pour les expériences de “ communication avec les animaux ”.

En 1974, les médias grand public annonçaient en grande pompe que l’on avait “ réussi à communiquer ” par les signes des sourds-muets avec un singe nommé Washoe. Stephen Jay Gould, alors un darwinien militant (Orr 1999) manifesta dans les années suivantes (1977) un profond sentiment de triomphe au même titre que les artisans de la presse populaire. Le célèbre linguiste (du MIT), historien et activiste radical de Gauche, Noam Chomsky[68], fut parmi les rares savants osant mettre en doute ce “ triomphe ” : Ses dizaines d’années d’études du phénomène linguistique lui permettaient d’affirmer que Washoe ne communiquait pas réellement avec ses maîtres humains.

Piqué au vif par cette “ obstination ”, Herbert Terrace voulu ridiculiser Chomsky en acquérant à son tour un singe qu’il appela méchamment “ Neam Chimpsky ” et, à partir de 1975, se mit en train de démontrer avec éclat la réalité de la communication simiesque en obtenant de “ Neam ” la formation d’une phrase qui ainsi montrerait sa capacité à penser d’une manière abstraite. Après quatre ans, il dut lancer la serviette et rapporter son échec aux lecteurs de la revue Science (1979, pp. 891-902) : “ Les maîtres de Washoe ont inconsciemment dressé l’animal à imiter le langage humain de la même manière qu’un perroquet, i.e. sans intelligence ” S. Walker (1983) et D. Premack (MIT Press, 1986, surtout chap. “ Missing Linguistic Links ”)[69] confirmèrent cette constatation.


4) Les “ bonds ” de l’évolution

Un autre postulat du Darwinisme est celui selon lequel l’existence des espèces s’explique par un hasard qui aurait permis le passage d’une espèce à l’autre, graduellement. Donc s’il n’y a pas eu d’espèces transitionnelles entre les deux, cela signifie que l’évolution darwinienne ne marche plus.

Or depuis la fin des années ’70, le très darwinien Stephen Jay Gould et nombres d’autres paléontologues (dont Eldredge) ont mis en évidence le fait que (malgré ce que dit la “ Pop science ” sur le sujet) :

  1. Les fossiles ne montrent aucune évidence d’une quelconque transition
  2. Les fossiles ne montrent aucune évidence que les espèces disparues étaient en voie de se transformer à quelque moment de leur existence

Autrement dit, les espèces apparaissent subitement, demeurent stables et éventuellement disparaissent tout aussi brusquement (La Recherche mai 1981, p.580; mars 1997, p.123)[70]

De plus, Denton (1985) rapporte que les paléontologistes ont échoué à trouver quelque trace fossile que ce soit d’une concentration prébiotique des éléments indispensables à l’éventuel avènement de la vie. Il n’y a donc aucune évidence, non plus, d’une transition graduelle de l’inerte au vivant dans l’histoire de la Terre.

Un esprit “ simpliste ” dirait que tout cela ressemble, étrangement, comme deux gouttes d’eau, au “ catastrophisme ” créationniste que Gould a pourtant combattu avec tant de diligence (Orr 1999).
III Tentatives matérialistes d’expliquer les “ coïncidences ” anthropiques et réfutation de ces tentatives

N’IMPORTE QUOI, SAUF LE CRÉATEUR: “ E.T. ” et “ Univers multiples ”.

Mieux que cette humble synthèse peut le faire, la réaction des darwiniens porte témoignage au caractère dévastateur des coïncidences anthropiques. En effet, face à ces dernières, les darwiniens en sont réduits à appeler la science-fiction à leur secours, cela sous la forme d’une création de tout l’Univers par des extraterrestres (d’origine non surnaturelle) ou d’une infinie multiplicité d’Univers.

A) La Terre rare vs l’explication “ E.T. ” (Denton 1985, Felden 1994, Ross 1998, Gonzales 2001)

À la même époque (les années ‘60-’70) où on commençait à mettre en évidence le principe anthropique, se manifestait aussi l’apogée des recherches d’intelligences extraterrestres : les SETI.

En effet, Phillip Morrisson (MIT)[71] affirmait que “ la découverte de la vie sur une autre planète, peut transformer l’origine de la vie, de miracle à phénomène statistique ”. Dans cette optique, des radiotélescopes géants furent pointés dans toutes les directions de l’Univers en espérant détecter l’émission radio la plus ténue émise par la moindre civilisation extraterrestre (de niveau 20e-siècle) se pouvant exister dans l’Univers; or, aucun signal n’a été détecté depuis 40 ans, malgré les immenses progrès réalisés dans ce domaine (Gonzales 2001, Ross 1998).

L’envoi de sondes sur Mars suscitait aussi de grands espoirs en ce sens, puisqu’aucune planète du système solaire, après la Terre, ne possédait d’aussi bonnes possibilités de contenir la vie que Mars, d’autant que certains astronomes croyaient y apercevoir des indices de la présence d’eau. Les scientifiques envoyant la sonde Viking sur Mars, le 2 août 1976, crurent être les nouveaux Christophe Colomb.

Après des mois d’exploration de la planète, ils durent déchanter une première fois : Ce n’était qu’une boule aride. (Denton 1985)[72] Au début de 2004, de nouvelles sondes furent envoyées sur Mars, ce qu’elles recueillirent ne nous permettent au plus que d’envisager une vie unicellulaire extraterrestre, rien d’autre.

Des sondes intergalactiques ont aussi été envoyées avec le même espoir. En 1993 par ex., la sonde Voyager 1 envoyait des informations à la Terre dont elle se trouvait éloignée de 8 000 000 000 de km. Ces informations attestaient de l’absence du plus ténu signe des conditions nécessaires à la vie pourraient exister; cela malgré l’immense rayon de perception de ladite sonde (obligatoirement d’au moins 8 000 000 000 km à la ronde) Or, il serait tout à fait inconcevable qu’une vie extraterrestre intelligente non surnaturelle puisse exister sans être repérable, au moins dans quelques unes de leurs manifestations indirectes (Felden 1994, p. 279).

De plus, dans un contexte rationaliste/matérialiste, l’explication par les E.T. n’explique pas comment et par qui et/ou quoi sont venus les premiers E.T.; si ceux-ci ont créé l’Univers, cela signifie qu’ils ont évolué, partant de l’amibe jusqu’à atteindre et dépasser notre niveau technique actuel au point d’être capables de créer l’Univers… tout cela dans le vide sidéral.

Le raisonnement matérialiste des E.T. s’autodétruit totalement.


B) les lois de la loterie vs L’explication des “ Univers parallèles ”

Pour tenter de surmonter la monstrueuse improbabilité mathématique qu’un Univers tout entier réglé finement pour la vie humaine sur Terre puisse s’instaurer par hasard, les darwiniens rétorquèrent qu’une infinité d’Univers sont possibles et qu’il n’y a donc pas grand prodige à ce que l’on ait fini par “ tomber ” sur le bon Univers.

Comme Gonzales l’a fait remarquer à la revue World (sept. 2000), “ invoquer une infinité d’inobservables univers pour expliquer l’Univers observable est une grotesque violation du principe du Rasoir d’Occam selon lequel les entités ne devraient pas être multipliés (dans le discours scientifique) sans nécessité ” (et où la Nature physique trouverait-elle de manière purement matérialiste…les quantités et l’énergie nécessaires à cette fabrication et/ou la conservation éternelle (si ces univers ont toujours existé) d’univers à l’infini…et tout cela par pur hasard.

De plus, cet argument est du même ordre mathématique que celui du joueur invétéré qui croit qu’en jouant régulièrement à un grand nombre de loteries, il va finir par “ brûler les cartouches ” du hasard et celui-ci sera vaincu. Or, même Loto Québec cautionne par ses subventions la campagne des institutions; or ces derniers combattent le jeu compulsif, en rappelant le fait qu’à chaque fois que l’on joue, on n’a jamais plus de chance de gagner que l’on en avait, la première fois où on a joué : La “ banque ” des probabilités revient au point de départ à chaque fois.

Même si on décide d’accepter l’idée selon lequel le principe des univers multiples fonctionnerait d’une manière semblable à celle du joueur qui achète des millions de billets d’une même loterie; il faudrait quand même 10-à-la-237 Univers pour être sûrs de “ tomber ” sur la bonne combinaison, selon le chiffre conservateur récent de Ross (2002)

Il faudrait 10-la-540 000 Univers, minimum selon Hoyle (2000)

De plus, comme Richards (1997) citant Davies (1992) le fait remarquer, cette hypothèse est complètement gratuite, puisqu’elle réfère à quelque chose qui est entièrement inobservable, or cela contredit violemment le postulat central du matérialisme selon lequel le Créateur n’existe parce qu’on ne peut l’observer directement et qu’on ne peut expliquer son existence par des phénomènes physiques; l’idée des Univers multiples revient à une autodestruction du matérialisme qui est la seule raison d’être de cette hypothèse.

Rendu à un tel point de la question des coïncidences anthropocosmiques, nous entrons dans le domaine de la métaphysique, il est donc temps de conclure.
Conclusion : Conséquences logiques métaphysiques des “ coïncidences ”
Tout l’Univers montre, du niveau astronomique au niveau nanoscopique, qu’il a été taillé sur mesure pour l’avènement de l’humanité terrestre. Qui dit “ taillé sur mesure ”, sous-tend obligatoirement que cet Univers a un Créateur se situant dans une dimension surnaturelle.

En conséquence de quoi, que pouvons-nous dire sur ce dernier ?

1) Il ne se confond pas avec l’Univers; en effet, de la même manière qu’un ordinateur a besoin d’un ingénieur qui est distinct de son œuvre, l’Univers fait d’élément inorganiques et non doués d’intelligence ne possède pas en lui-même l’intelligence pour s’auto-créer. Cela met de côté les visions animistes et panthéistes (ex. : Hindouisme, “ Nouvel Âge ”, religions primitives, philosophie de Spinoza[73])

2) La vision polythéiste de type gréco-romaine, avec ses multiples dieux irrationnels qui sont en fait des humains divinisés en continuels conflits les uns avec les autres, cette vision ne cadre pas avec l’ordre stupéfiant qui règne dans les phénomènes physiques

3) Le principe du Chaos, empêche que ce Créateur ait fait l’Univers puis s’en désintéresse ou ne puisse y intervenir; en effet, nous avons vu que la structure des sous-particules a besoin qu’une “ main ” empêche la dispersion de ces dernières; donc le Déisme du 18e s. et le Bouddhisme sont eux aussi en contradiction avec ce qui peut être observé.

4) La création par des extraterrestres est une tentative d’explication purement matérialiste qui s’avère impossible entre autres à cause des centaines ou millions d’années-lumière que ces entités eussent dû traverser; or, aucun signe d’une civilisation extraterrestre n’a jamais été capté. De plus, les êtres vivants matériels que nous pouvons observer sur Terre nous démontrent plutôt que rendu à un certain degré de puissance technologique, ces derniers ne savent plus comment la gérer, ce qui les mène à l’autodestruction, bien avant d’être capable de faire de fréquents va-et-vient sur des centaines ou milliers d’années-lumière, à une vitesse des centaines de milliers de fois plus grande que celle de la lumière (300 000 km/s)

5) Le caractère mathématique de l’Univers cadre bien avec la vision du Nouveau Testament qui dit (Évangile Jean chap.1) que “ Au commencement était le Logos (esprit, logique), le Logos était avec Dieu, le Logos était Dieu ”. Or, c’est dans les sociétés occidentales influencées par le Christianisme que la science moderne est née, que la révolution scientifique s’est opérée. De nombreux “ pères ” fondateurs de la science moderne étaient d’ardents dévots. (Plusieurs de mes recherches en histoire consacrent un chapitre à cette question dont “Ni Homme ni femme, ni libres ni esclaves.. ”, “ Géographie et explorations : L’apport du Moyen Âge occidental ”)

Pour que la science (surtout la médecine) moderne puisse naître, il était nécessaire que la vision d’un Dieu d’amour, qui est indigné par la souffrance humaine et qui veut qu’elle cesse, en vienne à triompher quelque part et remplace la vision du type “ inch Allah ” (fataliste) qui est caractéristique du Judaïsme et de l’Islam;

Cette vision d’un Dieu d’Amour est celle du Nouveau Testament (Év. Mathieu chap. 5 à 7 “ N’aimez (dans le sens d’avoir de la Charité) pas seulement ceux qui vous aiment, mais aimez vos ennemis ”; 1e Épître Jean chap. 4, verset 7 et 8 “ Celui qui aime (est rempli de Charité) est né de Dieu, (car) Dieu est Amour (Charité) ”.

Le remplacement s’est opéré lors des Réveils évangéliques du 17e-18e (Piétisme) et 19e – Début 20e (Mouvement de la Sainteté) dont le but était le retour au Christianisme des premiers siècles (celui d’avant l’avènement de l’église d’État constantinienne. Voir “Ni Homme ni femme, ni libres ni esclaves… ”)

Le Créateur décrit dans le Nouveau Testament est donc celui qui cadre le mieux avec la réalité du Principe anthropique qui ressort des données que la science a accumulée jusqu’à ce jour. La question est : “ Sommes-nous prêts à nous mettre à l’écoute du Fabriquant ?”[74]


Bibliographie

(Sauf indication contraire les ouvrages sont disponibles à la Bibliothèque de l’UQAR, les articles sur les revues papier de l’UQAR, les bases de données de l’UQAR comme Kluwer Online et/ou sur les liens)

Astronomes divers interviewés en RealAudio, Was the Universe Designed ? sur Meta Library

Allard, Rodrigue,  » Ni Hommes ni femmes, ni libres ni esclaves : Jésus aux origines de la Démocratie et de l’idée égalitaire  » et autres travaux en Histoire, UQAR, 2001, 2002, 2003 (Disponible sur Samizdat  » tapez Rodrigue Allard « )

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Ce sont deux condensés de Darwin’s Black Box: The Biochemical Challenge to (darwinian) Evolution, Ed. Simon & Chuster et Free Press, 1996 Cet ouvrage, devenu en peu de temps un classique de la question de l’Intelligent Design a attiré les foudres de nombreux darwiniens doctrinaires. Nombre parmi les âpres attaques contre cet ouvrage sont indexés dans cette présente Bibliographie, ainsi que la réponse apportée par leurs auteurs et par d’autres scientifiques)

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Notes

[1] – Travail présenté pour le cours Géodynamique interne, département des Sciences humaines, Université du Québec à Rimouski déc. 2003.

[2] Voir cette liste de liens sur le nihilisme en Science

[3] Une amie athée, s’appuyant sur une conférence d’Hubert Reeves, en était sortie avec la conviction que nous ne sommes que des insignifiances; si cela est réellement vrai, pourquoi s’opposer au néo-libéralisme, pourquoi aller en Afrique faire du développement, pour des insignifiances ? Tout cela n’a du sens que si les humains sont créés à l’Image de Dieu et que ce que nous faisons à un autre humain, c’est à Lui que nous le faisons (Chap. 25, verset 31 à 45 de l’Évangile Mathieu, Nouveau Testament)

[4] La liste des produits culturels bombardant les masses avec cette vision est sans fin : Rencontres du 3e type, E.T., Contact, Voyage sur Mars, Superman, etc., etc., etc.

[5] Erich Von Daniken a beaucoup concouru à populariser ce mythe en interprétant les découvertes archéologiques des civilisations précolombiennes comme étant des “ témoignages ” du passage des extraterrestres sur la Terre.

[6]Ex. : Dr Doolittle, Bambi, Fourmiz, Lassie, Skippy,…la liste des produits culturels de consommation de masse humanisant les animaux est , elle aussi, sans fin

[7] Voir à ce sujet Pichot, André (CNDP, éditeur de la revue La Recherche), La société pure, de Darwin à Hitler, Paris, Flammarion, 2000 et articles de La Recherche sur le racisme biologique, entre autres celui de Marcel Blanc en mai 1984. Et sur les organismes intéressés à la planification des naissances, voir Planned Parenthood: Wanting fewer blacks ‘understandable’. (2008 WorldNetDaily).

[8] Voir entre autres l’émission de journalisme scientifique, Les années-lumière, de la radio de Radio-Canada, Dim. 4 avril 2004, 12h; voir aussi “Galton” dans les encyclopédies Universalis et Britannica

[9] Ex. : Nucléaire, OGM, pollution, etc. Oui, c’est redondant de le rappeler, mais tant que la destruction de l’environnement continue, nous sommes condamnés à “ radoter ” Sur ce sujet voir entre autres ces documentaires de l’ONF : Dansereau, Pierre, Quelques raisons d’espérer; Vandelac, Louise, Main basse sur les gènes et Poulin, Julien, La loi de l’eau

[10] Voir entre autres : Reeves, Hubert (“ La Science est amorale ”), interview par l’ONF, 2001; Bennett, D. Darwin’s Dougerous Ideas et Dawkins, R. The Selfish Gene. Ces deux ouvrages ont eu droit à une revue par H.Allen Orr dans la Boston Review du MIT (voir Bibliographie de ce présent travail). On constate aussi la montée de l’amoralisme au vu de faits comme l’instauration de l’avortement à naissance partielle aux Etats-Unis et la demande de la légalisation de l’infanticide par le mouvement pro-choix des É.-U. (cf. entre autre Will, George F., “ The Last Word ” dans Newsweek, 1er sept. 2000) et la montée d’un mouvement de la “ Fierté ” pédophile en Occident (Ex. : Le Man-Boy “ Love ” Association); à ce sujet, voir Chartrand, Luc “ La Planète des pédophiles ”, L’Actualité, vol. 18, no 7 (1er mai 93)

[11] Voir son rapport de recherche Le suicide, Paris, Presses Universitaires de France , 1930

[12] En effet, un phénomène comme les salons des “ sciences ” occultes et du “ Nouvel âge ” (qui se tiennent à Montréal depuis de nombreuses années maintenant) eussent été impensables dans les années ’50. De manière générale en Occident, la montée des “ sciences ” occultes, des sectes et du “ Nouvel âge ” ont été inversement proportionnelles à la chute de la fréquentation des églises. Voir entre autres Les adeptes et Comme en Californie (1983) (et corrélats) de l’ONF Selon un reportage du journal Voir paru il y a 2 ou 3 ans, même le Club des “ sceptiques ” a un membre de la secte de “ Raël ” dans son comité de direction.

[13] Voir, entre autres, Steppenwolf de Hesse, Hermann, ainsi que les ouvrages de Timothy Leary, Carlos Casteneda et Allen Ginzburg. Les étudiants universitaires sont, pour ce que je peux observer généralement, de plus grands consommateurs de drogues dites douces que la moyenne de la population adulte. Voir note xvi

[14]La pensée de Démocrite, Épicure (Grèce antique) et Bouddha ne nient pas l’existence des dieux et se contente de ne pas se préoccuper de ces derniers. (Voir ces prénoms dans Encyclopaedia Universalis ou Encyclopaedia Britannica, édition classique 1911, sur le web) Confucius croyait en un Dieu unique, même si certains de ses disciples étaient eux aussi indifférents aux dieux. (Voir la section sur Confucius et les notes dans mon travail “ Civilisation chinoise ”) Si on définit le Matérialisme et l’Athéisme par le rejet de toute force ou êtres surnaturels, ces deux attitudes sont quasi-inexistantes avant le 17e s., sauf si on fait exception de Machiavel qui a élaboré toute sa philosophie sociale sans jamais référer à quelque réalité spirituelle ou surnaturelle que ce soit.

[15] Tels que cités par Dembski dans l’article ( Access Research Library Files 1998) version condensée de son The Design Inference, U. of Cambridge Press, 1998

[16] La Recherche, mars 1997, p.104

[17] Il y faisait même encore référence à un créateur, voir La Recherche, mars 1997, p.104

[18] C’est bel et bien le terme qu’il utilise. Tel que cité par Denton (1985)

[19] Universalis présente ce dernier comme un évolutionniste

[20]Voir le chapître consacré à ce sujet dans les Lettres anglaises

[21]Georges III et un grand nombre de fondateurs et présidents des É.-U., entre autres, étaient Franc-maçon. Voir “ Georges III ”, “ Washington, Georges ”, “ Franc-maçonnerie ” et leurs corrélats dans Encyclopaedia Universalis

[22]Voir Léviathan de Hobbes et l’article “ Hobbes ” dans Encyclopaedia Universalis ou Encyclopaedia Britannica, édition classique 1911, sur le web

[23] L’ouvrage étant The Rise and Fall of Imperial Rome (Disp. en ligne)

[24]Voir recherches de Yoder, John Howard, de la N-D U www.nd.edu), voir aussi 1’Épitre de l’Apôtre Pierre, chap 2, versets 12, 15-16, 20-24)

[25] Voir Documents en Histoire du Troisième Reich

[26]Il est d’ailleurs fortement envisageable que ce n’est pas innocemment que la plupart des pithécantropes aient été “ découverts ” en Afrique (Australopithèque afarensis) et en Asie (Sinanthrope), selon les Darwiniens, alors que les restes des premières manifestation de l’humain à part entière ont été “ découverts ” en Allemagne (Neanderthal) et en France (Cro-magnon); ces “ découvertes ” ont été faites à l’époque (1885-1965) où les nations “ blanches et supérieures” tenaient les pays “ non-blancs inférieurs” sous le joug colonial.

[27] I.e. Patrouille à grande échelle de l’Atlantique africain contre les navires négriers, égalité juridique blancs/noirs imposée en Afrique du sud. L’esclavage avait été aboli en G-B. métropolitaine dès 1776, sous la pression des partisans du Réveil évangélique qui visait la restauration de l’Église primitive conforme au Nouveau Testament

[28] Voir “Sanger” dans l’index dans The American Axis, 2001. Disponible U. McGill

[29]Voir “ 19th Century Science and the Women Question ” en annexe.

[30] Ni Homme ni Femme, ni Libre ni Esclave, UQAR, 2001,

[31] Tel que cités dans Gascoigne (1993), pp.50-53

[32] Tel que cité par Gascoigne (1993), pp.50-53 Le philosophe athée Bertrand Russel et un grand nombre de scientifiques en vue des années ’20 attaquèrent avec férocité l’Univers en expansion d’Einstein pour les mêmes raisons.

[33] Dans ce dernier pays, la Cour suprême décrète depuis 1962 qu’il est interdit de prier sur le terrain d’une école subventionnée en tout ou partie par les fonds publics (les vouchers sont une tentative, très attaquée, d’assouplir cette politique).

[34] En allant sur le site web du Ministère de l’éduc. de C.B., j’ai constaté que cette tendance avait rejoint le Canada anglais, puisque sur ledit site on signale que le Gouvernement avait édicté une règle interdisant de faire référence à à l’Intelligent Design dans un cours de sciences du secondaire. Voir la Quotes Collection “ Law and Education ” sur le site du Intelligent Design and Evolution Awareness (IDEA) Center.

[35] Voir Universalis “ Cannibalisme ”.

[36] De fait, au début de la session, le même enseignant avait présenté l’article d’un journal ivoirien rapportant le fait que deux sorciers païens avaient mangé 45 personnes, en accord avec les préceptes de leur “ spiritualité ”; par crainte envers le pouvoir des sorciers, ces derniers n’ont été condamnés qu’à seulement deux ans de prison par les autorités judiciaires, alors que la “ justice ” africaine est généralement beaucoup plus brutale, même envers des crimes beaucoup plus bénins. Précisons aussi que l’enseignant était au demeurant très connaissant, compétent et bon communicateur; je ne mentionne l’anecdote que pour illustrer l’omniprésence du Paradigme.

[37] Il y a quelques petites dizaines de pages de citations de scientifiques de haut niveau sur cela dans la Quotes Collection “ Cosmology and Physics ” sur le site du Intelligent Design and Evolution Awareness (IDEA) Center.

[38]les atomes à eux seuls étant 10 à la 80, selon Bogdanov (1995).

[39] Ce dernier chiffre étant valable seulement si la Loi “ Rien ne se perd, rien ne se crée ”, de Lavoisier (1824), l’est encore aussi.

[40]En effet, Bogdanov (1995) rapporte que Prigogine se demandait comment il se faisait que “ chaque molécule “ savent ” ce que feront les autres en même temps qu’elles et à des distances macroscopiques. ” Bogdanov et Guitton semblent eux aussi dans leur ouvrage (1995) être attirés par cet Animisme des particules.

[41] Ce terme comprenant la Terre, cette dernière est même au centre de ces “ coïncidences ”.

[42] Tel que cité par Bradley (1999, 2003), p.4.

[43] Behe, Michael, “The God of Science…” The Weekly Standard, June 7, 1999, BOOKS & ARTS; Pg. 35 (disp. www.arn.org ).

[44] Einstein, Albert Ideas and Opinions – The World as I see it (New York: Bonanza Books, 1974) p. 40.

[45] Ces derniers préfèrent se donner l’étiquette de “ Coperniciens ”, mais ce terme est mensonger : Copernic n’était ni matérialiste ni athée (c’était un chanoine) ni partisan du hasard ni évolutionniste ni anti-humaniste.

[46] Voir Gascoigne (1993), p.142-143 Précisons qu’Henderson a été agnostique pendant une bonne partie de sa vie.

[47] (1973) tel que rapporté dans Gascoigne (1993), pp. 72-73.

[48] Je ne sais pas si cet endossement est doctrinal ou informel, si c’est le premier cas, cela pourrait avoir pour résultat fâcheux de bloquer les catholiques ultramondains dans une théorie scientifique séculière qui éventuellement sera remplacée par quelque chose de mieux.

[49] Hugh Ross (2002) présente 197 constantes exactement réglées dans “ Probability for Life ” (Bibliographie de plus de 100 articles de revues scientifiques) sur www.reasons.org

[50] Cité par La Rech. mars 1997, p.104.

[51]Voir entre “ La cruauté chez Nietzsche ” (disponible sur le web) et “ Nietzsche ” dans Universalis

[52]Marx a dédicacé Le Capital à Darwin pour se rendre compte par la suite que ce dernier avait “ élaboré sa théorie de l’évolution pour que les bourgeois en soient l’aboutissement final ” Voir “ Darwin ” et “ Marx ” sur Universalis ou Britannica

[53] En effet, la vision de la sexualité défendue par le Marquis de Sade (philosophe matérialiste du 18e s.) est entièrement basée sur la Loi du plus fort (l’homme) sur le plus faible (la femme ou l’enfant), il affirme en effet ceci : “ Eh quoi ? Puisque la Nature nous donne le pouvoir de les contraindre à nos désirs, pourquoi faire des lois s’opposant à la Loi de la Nature ? ” dans son traité d’ “ éthique ” sexo-sociale La Philosophie dans le boudoir.

[54] Voir “ Charles Darwin ” dans le Victorian Web de l’U. de Singapour

[55] Voir « Historian’s demythologizing acid » revue écrite par un darwinien de l’ouvrage Fabulous Science. Fact and Fiction in the history of scientific discovery, Waller, John, Oxford University Press, 2002. 308 pp.

[56] Voir “ Augustus Darwin ” dans le Victorian Web ou le Thésaurus Index (papier) de Britannica.

[57] De fait par exemple, aucun passage de la Bible n’affirme même indirectement qu’il n’y a pas eu d’évolution, la Bible n’apporte aucun détail technique sur le Comment de la Création, elle affirme simplement qu’il y a eu un commencement et un Créateur. (Genèse chap. 1 à 3 dans l’Ancien Testament juif, Évangile de Jean, chap.1 dans le Nouveau Testament chrétien) Le Dictionnaire biblique, Éd. Emmaüs, est considéré massivement comme faisant autorité par les églises protestantes conservatrices (baptistes et pentecôtistes); or l’article “ Création ” affirme que la séquence des périodes géologiques suit celle des jours (compris dans le sens de périodes) de la création dans la Genèse. Voir cette liste d’anti-darwiniens (croyants ou non) évolutionnistes dans le site du darwinien G. Korthof

[58] Comme d’ailleurs Denton (1985) le rapporte lui-même à plusieurs reprise dans son classique l’Évolution… Voir cette liste d’anti-évolutionnistes athées constituée par un darwinien :

[59] comme le présente la Genèse, chap. 3, au début du verset 7 Poussières d’étoiles (Paris, Éd. du Seuil , 1984, Nouv. éd. 1994 est l’expression qui sert de titre à un ouvrage d’Hubert Reeves.

[60]et cela n’est pas nécessairement moins à Sa gloire car cela ne demande pas moins de puissance et d’intelligence pour garder les conditions nécessaires à la vie et ne pas se laisser distraire par quoi que ce fût de son projet créateur que de créer l’Univers en sept jours littéraux de 24 hrs.

[61] Tel que cité par Richard Crew, Distant Star (disp. sur Internet), janvier 1999.

[62] Tel que cités par Denton (1985), pp. 332-333.

[63] Encore une fois, il faut faire remarquer que les anarchistes (“ hippies ” des années ’60-’70 et ceux des décennies passées) se sont justifiés de leur rejet de l’ordre et des règles en se basant sur l’anarchisme du hasard darwinien. Voir entre autres, J. Rubin (1971), D. Cohn-Bendit (1975), P. Feyerabend (1976), Herbert Marcuse (1965, 1969), P. Kropotkine (1887) et Bertrand Russel (1918, 1927)

[64] On peut aussi signaler que même les fondamentalistes (i. e. partisans de la Terre jeune, des 7 jours de 24 hrs de la création et fermement opposés à la macro-évolution) présentent maintenant des diplômes et des feuilles de routes en béton armé. Voir la liste des enseignants et chercheurs du Création Research Institute de San Diego.

[65] à savoir celle de l’ancêtre primate présumé, cette dernière ayant évolué par hasard pour devenir la susdite machine cellulaire

[66]Et les religions monothéistes (Judaïsme, Christianisme, Islam) sont celle qui mettent particulièrement l’emphase sur l’existance d’un Créateur qui se révèle par la Parole écrite et non par des expériences psychotiques et/ou hallucinogène comme c’est le cas des autres religions (Voir les articles “ Chamanisme ”, “ Rastafaris ”, “ Peyotl ”, “ Bacchus ”, “ Pythies ”, “ Cannabis ”, “ Mysticisme ” dans toute bonne encyclopédie ou dictionnaire spécialisé en Religion. Dans le Nouveau Testament chrétien (Évangile de Jean, chap.1, v. 1) , il est dit “ Au commencement était la Parole (Logos en grec) et la Parole était Dieu ” Le grec “ Logos ” a servi a créer le mot “ Logique ” et tous les termes comprenant le suffixe “ -logie ”.

[67] Il existe une corrélation puissante entre le caractère strictement animal de l’humain selon “ l’orthodoxie ” darwinienne et l’hédonisme qu’on associe généralement aux intellectuels, scientifiques et étudiants athées, surtout depuis l’avènement du Mouvement “ hippie ” et ce lien a été à de nombreuses reprises, par Herbert Marcuse, Timothy Leary, Danny Cohn-Bendit, Desmond Morris, etc., etc.

[68] Précisons que Noam Chomsky est a priori un athée, donc sa critique de la communication singe/humain n’a pas pu être “ biaisée ” par un désir de prouver le bien-fondé de la Foi. En fait Chomsky est athée au point de prétendre que la Bible est “ le livre le plus génocidaire de l’Histoire ”; voir Manufacturing Consent, Nat. Film Board of Can., 1992.

[69] Ces deux références ainsi que les détails de l’affaire “ Neam ” rapportés par Gascoigne (1993) p. 264. Voir aussi A Philosophical Critical Analysis of Recent Ape-Language Studies, par le prof de philosophie Dennis Bonnette.

[70] Voir les succinctes 43 pages de citations scientifiques sur l’absence de fossiles de transition dans la Quotes Collection “ Fossil Record ” sur le site du Intelligent Design and Evolution Awareness (IDEA) Center.

[71] Tel que rapporté dans Denton (1985) , p.260, citant lui-même Sagan (1977).

[72]Cettr présente recherche a été réalisée avant l’arrivée des sondes Beagle II et Spirit sur Mars, mais en janvier 2004, cette expédition n’avait toujours pas elle non plus ramenée de preuves d’une quelconque vie intelligente extraterrestre, un tant soit peu comparable à l’Être humain.

[73]Spinoza était un philosophe des Pays-Bas ayant fuit à la fois les pays latins et musulmans et sa propre communauté juive et qui a mis de l’avant sa doctrine panthéiste à la même époque (17e s.) où Blaise Pascal et Isaac Newton (dans la foulée de Roger Bacon 13e s.) donnaient naissance à la science moderne par dévotion envers le Dieu chrétien.

[74] Dembsky (Access Research Network été 2002).

Source : http://www.samizdat.qc.ca/cosmos/origines/ordre_ra.htm



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