La bonne et la mauvaise honte

Combattre l’incrédulité de la honte.

2 Timothée 1:6-12

C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer le don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains. 7 Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. 8 N’aie donc point honte du témoignage à rendre à notre Seigneur, ni de moi son prisonnier. Mais souffre avec moi pour l’évangile, par la puissance de Dieu 9 qui nous a sauvés, et nous as adressé une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein, et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ avant les temps éternels,

10 et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’évangile. 11 C’est pour cet évangile que j’ai été établi prédicateur et apôtre, chargé d’instruire les païens. 12 Et c’est à cause de cela que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là.

Définition et causes de la honte

Commençons par une définition du terme honte tirée du dictionnaire. La honte peut se définir comme un sentiment pénible provoqué par la culpabilité, le manquement ou l’inconvenance.

Illustrons chacune de ces causes.

1. Examinons premièrement la culpabilité.

Supposons que vous vous faites violence et refusez de déclarer votre revenu. Pendant deux ans, vous avez la pensée tranquille parce que vous n’y pensez pas et n’avez pas été arrêté. Voilà qu’un jour, vous êtes convoqué par l’Agence responsable de la gestion et de l’inspection des obligations fiscales et la nouvelle est rendue publique que vous êtes un menteur et un voleur. Votre fraude est révélée au grand jour. La censure publique vous couvre désormais de honte.

2. Prenons le cas du manquement. Supposons que, ressortissant d’un pays où vous détenez le record du 3 000 mètres course, vous participez aux Jeux olympiques. Vous prenez donc part à la compétition devant de milliers de spectateurs à Séoul. La course est si difficile qu’au dernier tour, vous accusez un retard d’un tour sur tout le groupe, de sorte que vous terminez votre dernier tour en solitaire, sous le regard de tous les participants. Dans ce cas il n’y a pas de culpabilité, mais l’humiliation et la honte pourraient être intenses.

3. Troisième cause : l’inconvenance. Vous êtes invité à une fête et ce n’est que lorsque vous y arrivez que vous vous rendez compte que vous êtes mal vêtu. Une fois de plus, on ne saurait parler de mal ou de culpabilité à ce niveau. Il s’agit tout simplement d’une faute sociale, d’une inconvenance qui vous rend fou et vous embarrasse.

La bonne honte par opposition à la mauvaise honte

Vous déduisez certainement de cette définition qu’il existe une honte justifiée et une honte injustifiée. En effet, il est des situations où la honte est le sentiment que nous devons justement éprouver, et des situations où il ne le faut absolument pas. La plupart des personnes diraient que le menteur doit avoir honte ; que le coureur qui a de loin été devancé, en dépit de tous ses efforts, ne devrait pas avoir honte, il peut par contre être plein de déception et non de honte.

Illustrons ces deux types de honte dans les Ecritures.

La Bible dit clairement qu’il y a une honte que nous devons éprouver et une honte à éviter. J’appelle la première honte « mauvaise honte » et la deuxième « bonne honte ».

La mauvaise honte (la honte à éviter) est la honte que vous ressentez inutilement. Bibliquement, cette déclaration met en exergue le fait que les choses qui vous couvrent de honte ne déshonorent pas Dieu ou qu’elles le déshonorent, mais vous n’y avez pas contribué. En d’autres termes, la mauvaise honte est une honte qu’on éprouve après avoir fait une bonne chose—une chose qui ne déshonore pas Dieu. Elle peut également renvoyer à une mauvaise chose dont vous n’êtes pas responsable. Il s’agit là du type de honte à éviter.

La bonne honte (la honte à éprouver) par contre est la honte que vous ressentez justement. Bibliquement, nous éprouvons cette honte parce que nous avons une part de responsabilité dans la chose qui déshonore Dieu. Nous devons être couverts de honte lorsque nous déshonorons Dieu par notre attitude et nos actions.

Je voudrais tout simplement me rassurer que vous percevez l’importance de la position de Dieu dans la présente distinction entre la mauvaise et la bonne honte. Avons-nous honoré Dieu ou l’avons-nous déshonoré ? La réponse à ces questions permet d’établir la différence. Si nous voulons combattre la honte à la racine, nous devons connaître la position de Dieu la concernant. Mais nous devons ABSOLUMENT combattre la honte à la racine—toute forme de honte. En effet, la mauvaise et la bonne honte peuvent toutes les deux nous paralyser si nous sommes incapables de les traiter à la racine.

Ainsi, examinons certaines écritures qui illustrent respectivement la mauvaise et la bonne honte.

La mauvaise honte

2 Timothée 1:8

N’aie donc pas honte de rendre témoignage à notre Seigneur et n’aie pas honte de moi, prisonnier pour lui. Mais souffre avec moi pour l’Evangile.

Il ressort de ce texte que si vous avez honte de rendre témoignage à Jésus, vous éprouvez une mauvaise honte. Il ne devrait pourtant pas en être ainsi, car Christ est honoré lorsque nous lui rendons témoignage et déshonoré par un silence entretenu par la peur. Ainsi donc, ce n’est pas une chose mauvaise que de témoigner, il est plutôt honteux de ne pas le faire.

Deuxièmement, d’après le texte, si vous avez honte parce que votre ami est en difficulté (dans ce cas : fait prisonnier) à cause de Jésus, alors vous éprouvez une mauvaise honte. Pour le monde, c’est un signe de faiblesse et de défaite ; mais les Chrétiens savent mieux l’interpréter. En réalité, Dieu est honoré par le courage de ses serviteurs qui acceptent la prison à cause de son nom. Nous ne devons donc pas avoir honte d’aller en prison pour Christ ou de souffrir quelque injustice qui glorifie Dieu, peu importe le mépris dont le monde nous couvre.

Marc 8:38

Car si quelqu’un a honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura honte de lui, quand il viendra dans la gloire de son Père avec les saints anges.

La honte est qualifiée de mauvaise lorsque nous l’éprouvons à cause de la personne de Jésus ou de ses paroles. Si Jésus dit par exemple : « Aimez vos ennemis », et que les autres l’ignorent et trouvent cette recommandation irréaliste, nous ne devons pas avoir honte de l’appliquer. S’il dit : « La fornication est un péché » et que des jeunes ambitieux et libres trouvent que cette vision des choses n’est plus d’actualité, nous, en ce qui nous concerne, ne devons pas avoir honte de prendre position pour Jésus. En revanche, si nous refusons de suivre Jésus, nous éprouverons par là-même une mauvaise honte, car les paroles de Jésus sont vraies et honorées par Dieu, peu importe combien insensées elles peuvent paraître aux yeux du monde.

1 Pierre 4:16

Mais si c’est comme chrétien, qu’il n’en ait pas honte, qu’il glorifie plutôt Dieu de porter ce nom.

En tant que chrétien, n’ayons pas honte parce que les gens nous blâment et se moquent de nous ; considérons plutôt ces circonstances comme des occasions de glorifier Dieu. En d’autres termes, à la lumière de la Bible, le critère de définition de la mauvaise ou de la bonne honte ne repose pas sur le fait que le monde vous considère comme un insensé ou un fainéant, mais plutôt sur les conséquences de vos actions : avez-vous honoré Dieu ou l’avez-vous déshonoré ?

Voilà ce que vous devez à tout prix retenir ! En réalité, nous éprouvons le plus souvent de la honte alors que nous n’avons pas déshonoré Dieu par nos actions, mais tout simplement parce que nous n’avons pas satisfait les attentes des hommes. La grande partie de notre honte n’est pas centrée sur Dieu, elle est plutôt égocentrique. Ce n’est que lorsque nous pourrons établir cette distinction que nous pourrons combattre efficacement la honte à la racine.

Romains 1:16

Car je n’ai pas honte de l’Evangile : il est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit…

La honte de l’évangile est une mauvaise honte parce que l’Evangile est la puissance de Dieu pour le salut. En effet, l’Evangile exalte Dieu et humilie l’homme. C’est en fait pour cette raison que le monde ne considère aucunement l’Evangile comme une puissance. L’Evangile apparaît en effet comme une marque de faiblesse (demander aux hommes de devenir comme des enfants et de dépendre de Jésus, au lieu de compter sur leurs propres moyens). Mais pour ceux qui croient, l’Evangile est la puissance du Dieu tout-puissant pour sauver les pécheurs.

2 Corinthiens 12:9–10

Mais il (Jésus) m’a déclaré (à Paul) :

« Ma grâce te suffit ; ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse. » Aussi mettrai-je mon orgueil bien plutôt dans mes faiblesses, afin que repose sur moi la puissance du Christ. Donc je me complais dans les faiblesses, les insultes, les contraintes, les persécutions, et les angoisses pour Christ ! Car lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort.

Il est vrai que les faiblesses et insultes ordinaires suscitent la honte. Mais pour Paul, elles constituent plutôt des occasions de célébration. Paul pense en effet que la honte éprouvée à cause des faiblesses, des insultes et de la persécution est une mauvaise honte. Pour quelles raisons ? Tout simplement parce que la puissance de Christ est rendue parfaite dans ses faiblesses.

A la lumière de tous ces textes, nous pouvons conclure cette section en disant que le critère biblique de définition de la mauvaise honte est de façon radicale centré sur Dieu. Voici en effet la teneur de ce critère : n’ayez pas honte d’une chose qui honore Dieu, peu importe combien faible ou insensé vous apparaissez aux yeux des païens.

La bonne honte

Si nous examinons certains textes qui illustrent la bonne honte, nous constaterons qu’elle est également centrée sur Dieu.

1 Corinthiens 15:34

Revenez sérieusement à la raison et ne péchez plus ! Car quelques uns n’ont pas la connaissance de Dieu, je le dis à votre honte.

A ce niveau, Paul déclare que ces personnes devraient éprouver de la honte : « je le dis à votre honte ». Leur honte aurait été bonne s’ils avaient constaté leur ignorance déplorable de Dieu et la fausse doctrine (il n’y a pas de résurrection) ainsi que le péché qui en découlaient et avaient cours à l’église. En d’autres termes, la bonne honte renvoie à la honte des choses qui déshonorent Dieu—ignorance de Dieu, péché contre Dieu, incrédulité aux promesses de Dieu.

1 Corinthiens 6:5

Les Chrétiens portaient leurs affaires devant des tribunaux païens en vue de leur règlement. A cet égard, Paul les réprimanda en ces termes :

Je le dis à votre honte. Ainsi, il ne se trouve parmi vous aucun homme assez sage pour pouvoir juger entre ses frères?

Il les appelle même une deuxième fois à avoir honte de leur conduite : « Je le dis à votre honte ». Leur honte aurait été bonne parce que leur comportement déshonorait leur Dieu. En effet, se combattant l’un l’autre, ils sollicitaient l’intervention des païens pour régler leurs différends. La bonne honte est la honte que vous éprouvez parce que vous avez contribué à déshonorer Dieu.

Ne perdons surtout pas de vue la présente implication : ces personnes s’efforçaient d’apparaître comme des hommes forts et droits. Ils voulaient que les hommes leur rendent justice. Ils voulaient remporter des procès dans les tribunaux. Ils ne voulaient pas souffrir quelques injustices comme s’ils n’avaient pas de droits à faire valoir, ce qui paraîtrait bien évidemment lâche et honteux. Ainsi, voulant éviter la honte vue sous l’angle du monde, ils adoptaient un comportement honteux aux yeux de Dieu.

Le principe est en fait le suivant : lorsque vous déshonorez Dieu, vous devez avoir honte de cela, peu importe combien fort, sage et droit vous apparaissez aux yeux des hommes.

Ezéchiel 43:10

Et toi, fils de l’homme, décris cette maison à la maison d’Israël ; qu’ils soient honteux de leur faute ; qu’ils mesurent le plan.

Dieu déclare qu’Israël doit avoir honte de ses iniquités. En effet, le péché cause toujours la honte, car il déshonore Dieu.

(Voir également Romains 6:21, 2 Thessaloniciens 3:14 pour davantage d’informations sur la bonne honte.)

A la lumière de tous ces textes, nous pouvons boucler la présente section en disant que le critère biblique de définition de la mauvaise et de la bonne honte est radicalement centré sur Dieu.

Voici en effet la teneur du critère de définition de la mauvaise honte : n’ayez pas honte d’une chose qui honore Dieu, peu importe combien faible ou insensé vous apparaissez aux yeux des païens. Par ailleurs, n’ayez pas honte des circonstances déplorables où vous ne contribuez pas à déshonorer Dieu.

Conformément au critère de définition de la bonne honte, ayez VERITABLEMENT honte d’une chose qui déshonore Dieu, peu importe combien fort ou sage vous apparaissez aux yeux des hommes.

A présent, comment combattre efficacement ce sentiment pénible, la honte ?

La réponse est simple : combattons l’incrédulité qui la nourrit ; combattons par la foi aux promesses de Dieu qui dominent sur la honte et nous soulagent de ses douleurs.

Trois cas de lutte contre la mauvaise honte

Prenons trois illustrations.

1. Lorsque la bonne honte subsiste

Dans le cas de la bonne honte causée par le péché, la douleur doit en fait être ressentie, mais elle ne doit pas demeurer. Si tel est le cas, cette douleur est entretenue par l’incrédulité aux promesses de Dieu.

Par exemple : une femme vint à Jésus en pleurant dans une maison de Pharisiens et lui lava les pieds. Elle éprouva certainement de la honte parce que les yeux de Simon communiquaient à tout le monde qu’elle était une pécheresse et que Jésus n’aurait pas dû permettre qu’elle le touchât. En réalité, c’était une pécheresse ; elle devait véritablement éprouver de la honte. Mais cette honte ne devait pas durer plus longtemps, car Jésus déclara : « Tes péchés ont été pardonnés » (Luc 7:48). Et lorsque les invités se mirent à murmurer à ce sujet, il fortifia sa foi en lui disant : « Ta foi t’a sauvée. Va en paix » (v. 50).

Comment Jésus l’a-t-il aidée à combattre les effets paralysants de la honte ? Il lui fit une promesse : « Tes péchés ont été pardonnés ! Ta foi t’a sauvée. Tu connaîtras désormais la paix. » Le problème de la femme était donc celui de la croyance. Elle était face à un dilemme: devait-elle croire aux paroles de condamnations des invités ou aux paroles rassurantes de Jésus qui révélaient que sa honte n’avait que trop duré ? Elle est pardonnée. Elle est sauvée. Elle peut rentrer en paix.

C’est justement de cette manière que chacun de nous doit combattre les effets de la bonne honte qui paraît subsister et nous paralyse. Nous devons combattre l’incrédulité en tenant sur des promesses telles que :

Mais tu disposes du pardon et l’on te craindra. (Psaumes 130:4)

Recherchez le Seigneur puisqu’il se laisse trouver, appelez-le puisqu’il est proche. Que le méchant abandonne son chemin, et l’homme malfaisant ses pensées. Qu’il retourne vers le Seigneur, qui lui manifestera sa tendresse, vers notre Dieu, qui pardonne abondamment. (Esaïe 55:6)

Si nous confessons nos péchés, fidèle et juste comme il est, il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute iniquité. (1 Jean 1:9)

…Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier. (1 Timothée 1:15)

…Le pardon des péchés est accordé par son nom à quiconque met en lui sa foi (Actes 10:43, 13:39)

2. Eprouver de la honte pour une chose qui glorifie Dieu

Le deuxième cas où il faut combattre la honte renvoie à la honte des choses louables et qui glorifient Dieu—telles que Jésus ou l’Evangile.

Notre texte montre en effet comment Paul lutta contre cette mauvaise honte. Il déclare au verset 12 de 2 Timothée 1 : « Et c’est à cause de cela que je souffre ces choses ; mais je n’en ai point honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce jour-là. »

Paul révèle clairement que la lutte contre la mauvaise honte renvoie à la lutte contre l’incrédulité. « Je n’en ai point honte CAR JE SAIS EN QUI J’AI CRU, ET JE SUIS PERSUADE QU’IL A LA PUISSANCE DE GARDER MON DEPOT JUSQU’A CE JOUR-LA. » Nous combattons les sentiments de honte envers Christ, l’évangile et l’éthique chrétienne en luttant contre l’incrédulité aux promesses de Dieu. Croyons-nous vraiment que l’Evangile est la puissance de Dieu pour le salut ? Croyons-nous fermement que la puissance de Christ est rendue parfaite dans nos faiblesses ? Souvenons-nous toujours que la lutte contre la mauvaise honte renvoie au combat contre l’incrédulité aux promesses de Dieu.

3. Eprouver de la honte pour une chose que nous n’avons pas faite

Enfin, le dernier cas de lutte contre la honte est le cas où les autres essayent de nous couvrir de honte à cause de certaines circonstances néfastes, alors que nous sommes innocents.

Jésus en a été victime. On l’avait en effet taxé d’ivrogne et de glouton. Il était dit qu’il voulait détruire le temple. Il fut traité d’hypocrite : il guérit les autres, mais ne peut se guérir lui-même. En toutes ces choses, l’objectif de ces personnes était de couvrir Jésus d’une honte qu’il ne devait pourtant pas éprouver.

Paul l’a également subi. On l’a en effet traité d’insensé lorsqu’il se défendait au cours de son procès. Il fut taxé d’ennemi des coutumes juives et de profanateur de la loi de Moïse. Il était dit qu’il incitait les gens au péché afin que la grâce abonde. En toutes ces choses, l’objectif de ces personnes était de le couvrir d’une honte qu’il ne devait pas éprouver.

A coup sûr, vous l’avez certainement subie, sachez néanmoins que ce n’était pas la fin. Comment combattre la mauvaise honte ? En croyant aux promesses de Dieu selon lesquelles tout effort de nous couvrir de honte sera vain. Certes, on peut chercher à identifier la honte que nous devons éprouver et celle que nous ne devons pas subir. Mais, Dieu accompagne chaque cas de promesses:

Israël est sauvé par le Seigneur, et ce salut est perpétuel ; vous, vous serez sans honte ni outrage à tout jamais. (Esaïe 45:17, 49:23)

Tous ceux qui croient au Seigneur ne seront jamais couverts de honte. (Romains 10:11, 9:33)

En d’autres termes, concernant tous les jugements maléfiques et trompeurs ainsi que les critiques dont les autres pourraient se servir pour nous couvrir d’une honte que nous ne devons pas éprouver, et concernant toute la détresse et les combats spirituels qui en découlent, la promesse est certaine : ils n’auront pas la victoire. En effet, Dieu vengera tous ses enfants. La vérité sera révélée, et tous ceux qui espèrent en les promesses de Dieu ne seront pas couverts de honte.



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