Bienvenue dans l’horreur alimentaire !!

Attention aux cochons de chinois, et à leur miel de synthèse sans abeille.

Que voyez-vous sur la photo ci-dessus :
Un hôtel de luxe dans la montagne ?

Une HLM dans la verdure ?

Un lycée construit en pleine forêt ?

Eh bien, vous êtes très loin du compte. C’est l’élevage de porc de Guangxi Yangxiang Co Ltd en Chine. De loin, ça a presque l’air un peu bucolique là-bas dans les montagnes du Yaji. De près, c’est tout simplement L’HORREUR ALIMENTAIRE. Les deux premiers bâtiments de 7 étages accueillent déjà des milliers de truies. Quatre autres bâtiments, dont l’un fera 13 étages, accueilleront bientôt de nouveaux cochons. Cette “usine à cochons” abritera à terme 30 000 truies… et produira jusqu’à 840 000 porcelets par an !! En Chine, c’est la première “ferme” de cette dimension, mais elles vont éclore un peu partout pour nourrir la population. Je suis sûr que ces usines produiront même des cochons “bio”, selon les normes locales. Et demain peut-être, les petits porcelets finiront dans nos supermarchés… Même si depuis le début de l’année, c’est tout l’inverse qui se produit. Avec l’épidémie de peste porcine africaine (PPA) – non transmissible à l’homme – la Chine doit abattre des millions de porc et même importer des cochons. Mais dès que l’agriculture chinoise aura surmonté cette crise sanitaire, on peut imaginer que des porte-containers entiers, chargés de cochons élevés dans ces usines… se déverseront dans le port du Havre ou à Rotterdam.

Et ça a déjà commencé avec des tas d’autres produits. Si vous avez acheté du miel récemment, vous avez probablement touché du doigt, sans le savoir, “l’horreur alimentaire”. Même si vous avez acheté du “miel de montagne” ou du « miel bio ». Avec le jeu subtil des étiquetages, plus personne ne connaît aujourd’hui la véritable origine des aliments que l’on achète.

“Origine UE et Non UE” : cette escroquerie est légale et généralisée

Quand vous voyez un miel bio origine “Origine UE et non UE”, cela veut dire qu’il y a peut-être 10% de miel européen bas-de-gamme dans le pot, et le reste vient probablement de Chine. Et encore, quand on parle de “miel chinois”, tous les industriels savent que c’est un affreux abus de langage.

“ Là-bas, chez nos fournisseurs, je n’ai jamais vu de ruches ! Juste des laboratoires qui fabriquaient des sucres liquides. En réalité, c’est un assemblage de sirop de glucose et de différents sucres, de colorants, arômes, pollens et diverses substances mystérieuses dont seuls les Chinois connaissent le secret !”

Celui qui révèle ce scandale, c’est Christophe Brusset. Cet homme est un “repenti” de la mondialisation alimentaire. Il a été “trader” dans l’agro-alimentaire pendant 25 ans. Il a monté les pires escroqueries… acheté les produits les plus infâmes… trouvé les astuces les plus ignobles pour tromper le consommateur…avant de tout arrêter, écoeuré par ce qu’il a fait et vu pendant toutes ces années.
Vous vous demandez peut-être comment il est possible qu’en France, du miel vendu en supermarché puisse être du “faux miel”, fabriqué sans la moindre abeille…. dans une usine chinoise ? C’est très simple. Je vais vous expliquer.

Les industriels ont une imagination sans limite : ils envoient du mauvais miel chinois au Brésil, et il revient comme “Miel d’Amazonie”

Par exemple, pour réussir à importer du “faux miel” chinois aux Etats-Unis, voici la technique employée par un gros fournisseur allemand :

« Il exporte massivement du miel chinois dans des pays comme l’Argentine, le Vietnam ou l’Inde. Là-bas, il change les étiquettes, et le réexporte tel quel avec un faux certificat d’origine”.

On a la même chose dans les rayons des supermarché en France. Si vous voyez “Miel d’Amérique latine”, méfiance.

Ces pays exportent leur vrai miel vers les Etats-Unis, pas en Europe : il y a beaucoup de chance pour que ce soit du miel chinois ré-étiqueté, et expédié depuis le Mexique.

Hélas, il n’y a pas que le miel qui est “traficoté”.

Il vous arrive peut-être de craquer pour une bonne tartine à la confiture de fraises.

Si vous la faites vous-même, très bien : elle sera sûrement moins gorgée de sucre, et puis les fraises seront… des fraises.

Mais si vous achetez un pot de confiture dans un supermarché, c’est une autre histoire. Il y beaucoup de chances qu’au lieu de manger de la fraise, de la framboise, ou des cerises, vous mangiez du… sureau.

Même la confiture de fraise est truquée

Oui, c’est un des concentrés de fruits les plus vendus au monde : et bizarrement, personne n’en a jamais entendu parler. Mais pourquoi diable mettraient-ils du sureau dans notre confiture de fraises ?

« La réponse est simple : le jus de sureau est le moins cher des jus de fruits rouges. Il est très coloré, son goût pas très marqué, il se mélange donc très bien, très discrètement avec les autres fruits rouges. Il est très fréquent que du jus de sureau remplace tout ou partie de fruits plus chers (comme les fraises, les framboises, les cerises ou les groseilles) dans les coulis, confitures et autres préparations aux fruits».

Même chose avec les délicieuses glaces à la vanille. Sur la liste des ingrédients, vous verrez sûrement “gousses de vanilles épuisées”. Et personne ne se demande jamais ce que c’est. Eh bien, je vais vous le dire. Ce n’est rien d’autre qu’un déchet.

C’est ce qui reste de la vanille, après l’extraction chimique des arômes (à l’hexane, une substance cancérigène).

“C’est une poudre noire sans saveur, comme du marc de café, qui ne sert que de « marqueur visuel », c’est-à-dire faire croire qu’on a mis de la vraie bonne vanille pour donner le goût”.

Je ne vais pas lister ici toutes les techniques perfides de l’industrie alimentaire : vous les retrouverez dans le dernier livre de Christophe Brusset : Et maintenant on mange quoi ?

Si je vous dis ça, c’est parce qu’il faut prendre conscience (je suis sûr que c’est déjà votre cas à vous) – qu’on est arrivé dans l’ère de l’horreur alimentaire.

Il me semble qu’il est de notre devoir à chacun d’informer le maximum de personnes de ce qu’il y a dans nos assiettes :

“L’Aile ou la Cuisse” ce n’est plus du cinéma : informez vos proches de ce qu’ils achètent

Vous qui vous intéressez déjà à la santé, vous êtes sûrement déjà conscient de tout ça. Alors, parlez-en autour de vous, alertez vos enfants, petits-enfants, amis…Il y a 10 ans encore, les gens souriaient poliment quand on tenait ce genre de propos.

Mais aujourd’hui, même les plus réfractaires à l’alimentation saine, commencent à ouvrir les yeux.

Et ils ont raison, car c’est “L’Aile ou la Cuisse” tous les jours au supermarché. Vous vous souvenez de ce film de Claude Zidi, avec Louis de Funès et Coluche ?

Hélas, les usines Tricatel sont aujourd’hui partout.

Et le pire, c’est qu’elles prétendent proposer des produits sains : “sans gluten”, “végétarien”, “bio”, etc.

Alors qu’elles produisent des produits de plus en plus transformés et pollués.

Alors que faire ?

Réflexe de survie n°1 : se « désaccoutumer » du supermarché

La meilleure chose à faire pour sa santé aujourd’hui, c’est de se tenir à l’écart de son supermarché.

Au premier abord, cela parait compliqué, parce qu’on a l’habitude d’y aller, c’est une sorte de rendez-vous hebdomadaire.

Certains apprécient ce tour des rayons qui débordent d’emballages aguicheurs… d’autres détestent, mais tout le monde y va !

Mais en fait, si on recentre son alimentation autour des seuls produits bruts, vous allez voir que c’est beaucoup plus simple de se passer de son supermarché.

L’ennemi, ce sont les produits transformés, cuisinés à votre place. Si vous achetez des produits simples, les risques sont déjà beaucoup plus limités.

  • Pour les fruits et les légumes, il y a le marché (étals bio), le magasin bio, ou les circuits courts type “Amap” ;
  • Pour la viande ou le poisson, c’est encore possible de trouver des bons artisans qui s’approvisionnent auprès des meilleurs éleveurs ou pêcheurs ;
  • Pour les produits laitiers, si vous avez la chance d’avoir accès à des producteurs, n’hésitez pas ; prenez du bio au supermarché ou au magasin bio ;
  • Vous pouvez acheter des oeufs bio assez facilement aujourd’hui, même au supermarché ;
  • Pour les céréales, légumineuses, mais aussi les épices, herbes, condiments ou encore les huiles végétales vierges, allez plutôt au magasin “bio” ;
  • Pareil pour les produits d’épicerie comme le chocolat noir, le thé ou le café, le sucre et le café.

Tout le reste, ce sont des produits qui ne sont pas nécessaires :

Faites-les vous même ! (et chassez ces cochonneries de vos placards)

C’est une habitude très récente que d’acheter autant de produits tout faits.

Il y a 30 ans à peine, vous aviez moitié moins de produits industriels dans les placards de votre cuisine. Un des premiers « intrus » à faire son entrée de façon massive dans les foyers, c’était la sauce tomate en pot, à la fin des années 80.

Bien sûr, il faut accepter de passer quelques minutes à couper et faire cuire vos tomates, à les faire revenir à feux doux avec un peu d’ail, des oignons et de l’huile d’olive.

Cela demande 15 minutes de préparation, et vous aurez une délicieuse sauce tomate, plutôt que d’acheter un pot de sauce tomate, truffé de conservateurs, de sucres, d’arômes… ou de tomates concentrées venues de Chine, bourrées d’additifs chimiques et de pesticides.

Pour les biscuits, même chose : en 20 minutes seulement, vous aurez de délicieux cookies au chocolat maison qui régaleront vos enfants ou petits-enfants.

Et c’est incomparablement meilleur que toutes les cochonneries que vous trouverez dans les rayons des supermarchés : Pepito, Granola, Choco BN, et autres…

Bien sûr, tout ça demande plus de temps et c’est parfois un peu plus cher.

Mais croyez-moi, c’est un des gestes les plus importants que vous pouvez faire pour votre santé.

Et ce geste  fait aussi du bien à la planète (pensez aux usines et aux emballages qui produisent toutes ces denrées)… ;  et aux animaux (pensez une seconde au petit million de porcelets entassés dans les 13 étages de l’usine à cochons chinoise).

Et surtout, en abandonnant tous les produits transformés, vous verrez des effets spectaculaires très vite sur votre santé, même en quelques semaines.

Ça pourrait être votre défi de l’année ==> “Objectif : zéro produits transformés”.

Bon appétit et à très vite !

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